Présidentielle -Lisez ceci : Pourquoi est-ce justifié de quitter l’Europe ?

Vous vous posez des questions sur la sortie de l’Europe ? Vous hésitez ? Les brins ont compilé pour vous les dangers d’y rester.

L’idée de la quitter fait peur à beaucoup, peur largement entretenue par la propagande des MMS, tous européistes, qui menacent le pays d’un Armageddon au cas où nous manifesterions dans l’urne la volonté de nous délivrer de cette organisation supranationale et non démocratique.

De mon point de vue l’Armageddon est déjà largement entamé par l’Union Européenne elle-même.

Pourquoi faut-il quitter l’Europe et récupérer notre souveraineté, notre droit à

gérer le pays comme nous l’entendons ?

 

Parce que c’est la Commission Européenne qui dirige nos vies, et que nous avons juste le droit de la

fermer, et que c’est intolérable, tout simplement.

La liste est quasi infinie de ce que nous subissons malgré et contre nous de la part de cette Commission néo-libérale, largement au service des banques des multinationales et des lobbies. Nous le développons à longueur d’articles depuis près de 6 ans maintenant.

Le Linky, et autre compteur « intelligent » mais dangereux, c’est l’Europe,

Le TAFTA, CETA et autres contrats commerciaux négociés dans une opacité totale, c’est l’Europe.

10 ans encore de glyphosate tueur d’abeilles, et de danger pour nos santés, c’est l’Europe.

L’agro-industrie qui martyrise les animaux, défigure nos campagnes, pollue,  tue nos agriculteurs et produit de la merde, c’est l’Europe.

Les travailleurs détachés, dont les charges sociales sont payées dans les pays d’origine et qui rendent le cout d’un travailleur français plus cher, c’est l’Europe.

La loi El Khomery : C’est l’Europe,

Le démantèlement de notre système de santé : C’est l’Europe.

Les délocalisations sauvages, c’est l’Europe grâce à l’article sur les transferts de capitaux.

Collatéralement, la désindustrialisation française, et les chômeurs en masse, c’est l’Europe.

Le grand n’importe quoi du problème migratoire c’est l’Europe.

Les programmes d’austérité qui mettent les populations sur le flanc au profit des puissances d’argent qui se gavent, c’est l’Europe.

La réduction des budgets des régions, c’est l’Europe.

L’hystérie anti-Russe, la soumission à l’OTAN et à ses fantasmes guerriers, c’est l’Europe

etc… Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive.

ET CE N’EST PAS FINI, LA LISTE S’ALLONGERA ENCORE SI NOUS METTONS AUX MANETTES UN EUROPÉISTE (FILLON et MACRON, notamment, les plus enragés)

Cette liste semble sortie tout droit d’un blog FN. Pourquoi ? Parce que ceux qui ont des griefs contre cette Europe-là ne peuvent qu’être tous d’accord sur ses dysfonctionnements. C’est aussi bête que ça.  Cela permet aux journaleux euro-atlantistes de jouer la confusion et l’amalgame en permanence dans leurs interviews en bons caniches du pouvoir qu’ils sont.

Que recommande (vivement) la Commission Européenne à la France ?

Vous avez aimé le quinquennat Hollande ? Vous allez adorer la suite : Les GOPE sont révisées tous les ans. Celles de 2016 pour 2017 sont consultables ICI

Volontairement, je ne vous donne que les têtes de chapitre du plan général 2014.  Il y a trois ans… Constatez par vous-mêmes à quel point les choses ont avancé depuis !  

Vous pourrez consulter les développement sur le site de l’UPR. (Ce choix n’est pas une publicité, je n’ai pas à vous dire pour qui voter, mais à vous informer). Il faut le reconnaitre, ce sont eux les plus clairs sur la question.

 

1- « Réduction des dépenses publiques »

Traduction : c’est ce que le gouvernement a annoncé avec son plan de 50 milliards d’économie [4]. C’est la fameuse contrepartie du « pacte de responsabilité » pour ne pas faire exploser le déficit. À ce pacte de responsabilité peu efficace [5] sur la compétitivité, il est désormais demandé d’ajouter une nouvelle réduction drastique des dépenses publiques.

2- Redéfinir « la portée de l’action des pouvoirs publics »

Traduction : cela revient à accentuer les privatisations et la destruction de notre système de santé et de nos services publics auxquels les Français sont majoritairement attachés, quelle que soit leur couleur politique [6].

3- Le texte va plus loin concernant le système de santé puisqu’il explique que « d’importantes économies à court terme

ne peuvent être réalisées sans une réduction significative de l’augmentation des dépenses de sécurité sociale »

Traduction : il faut s’attendre à une baisse massive des remboursements de santé, puisque la branche maladie représente quasiment 50 % des dépenses de la Sécurité sociale [7], ainsi qu’à une privatisation rampante de la Sécurité sociale, via le recours croissant aux mutuelles privées, présentées comme solution à tous les problèmes.

4- « Simplifier les différents échelons administratifs »

Traduction : voilà l’une des motivations avancées par les pouvoirs publics pour adopter une nouvelle loi de décentralisation.

Il faut pourtant noter qu’aucune des lois précédentes de décentralisation n’a apporté d’économies substantielles. Bien au contraire, les coûts des collectivités locales ont généralement eu tendance à exploser [9].

5- Dans le chapitre coût du travail, « il convient que le salaire minimum continue d’évoluer d’une manière

propice à la compétitivité et à la création d’emploi »

Traduction : il faut : a) arrêter les revalorisations du SMIC ; b) commencer à mettre en œuvre sa suppression.

Ne doutons pas que des campagnes de presse se préparent pour expliquer au bon peuple que le SMIC serait « un frein à la croissance » et que sa suppression permettrait de « libérer les énergies »…

6- « Une attention particulière devrait être accordée aux dispositions réglementaires du Code du travail ou aux règles

comptables liées aux seuils spécifiques en matière d’effectifs, qui entravent la croissance des entreprises françaises »

Traduction : tiens donc ! C’est exactement ce que « propose » François Rebsamen, le prétendu « ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social » du gouvernement.

Même si, selon la tactique d’enfumage habituelle, dite « des lieutenants », certains socialistes font mine de s’y opposer. [12] Opposition pour la galerie bien entendu.

7- « Accroître la souplesse des conditions de travail en cas de difficultés économiques provisoires »

Traduction : il faut poursuivre la remise en cause de l’existence même des contrats de travail à durée indéterminée (CDI) et accroître la précarisation des contrats de travail.

8- « Une majorité reste confrontée à d’importantes barrières à l’entrée ou à l’exercice (par exemple les taxis, le secteur

des soins de santé, les notaires et, plus généralement, les professions juridiques) »

Traduction : il faut déréguler tous ces secteurs, déjà mis à mal par les traités européens.

9- « Les tarifs réglementés restent d’application pour les ménages et, en ce qui concerne l’électricité, ils sont fixés en

dessous des niveaux de coûts et l’accès pour les autres fournisseurs est limité »

Traduction : la hausse des tarifs et la privatisation d’EDF sont au programme.

10- « Dans le secteur ferroviaire, des barrières à l’entrée continuent d’entraver le bon fonctionnement

du marché »

Traduction : comme précédemment, c’est la privatisation de la SNCF et sa mise en concurrence forcée qui sont au programme du gouvernement.

 

Je rappelle que nous avons déjà dit non en 2005 au traité de Lisbonne. Notre adhésion nous fut

imposée de force par le refus de ratifier le référendum de 2005 sur lequel Nicolas Sarkozy s’est assis

sans aucune honte.

NOUS POUVONS MAINTENANT CORRIGER CA.

Galadriel

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