MAJ Se préparer au pire : Une liste de livres utiles à la survie en cas de crise grave.

Il y a quelques temps, quelques articles apparaissaient dans des journaux MMS comme La Tribune Libé, Slate ou même le New York Times pour expliquer que les super riches entraient dans le mode survivaliste. Ces gens-là ont des réseaux et fréquentent les coulisses des pouvoirs. Ce mouvement n’est donc peut-être pas aussi anodin et ridicule qu’il y paraît. 

Et nous, alors ?

Sans nullement présumer d’un avenir catastrophique, il faut admettre tout de même qu’il est pour le moins incertain et très instable. D’une nature profondément optimiste, si j’ai du mal à imaginer le pire, je ne le rejette pas totalement pour autant.

Comment survivre en cas de grande catastrophe naturelle, troubles sociaux qui empêcherait les approvisionnements, ou carrément en situation de conflit ? Certains d’entre-vous se posent peut-être la question et ne savent pas, en dehors du réflexe qui consiste à entasser des paquets de riz et de nouilles dans leur cave, comment l’on doit s’organiser et ce qu’il est bon d’avoir dans sa bibliothèque pour avoir les  connaissances utiles et les bons réflexes à une situation de survie.

L’état de Robinson si il peut faire rêver dans les livres, les films ou Koh Lanta demande une faculté d’adaptation et des connaissances que la plupart d’entre nous n’ont pas. Nous sommes en majorité des êtres dé-naturés, et apprendre à se réapproprier la nature peut nous aider à gérer des situations extrêmes.   

La liste des ouvrages qui suit a été choisie à ma demande par notre ami Koan plus fin connaisseur que moi sur la question.

Peut-être, et je l’espère, cela n’aura-t-il aucune utilité. Mais au cas où…

Vous connaissez l’adage : « Mieux vaut prévoir que guérir »

(Pour plus de facilité, tout a été trouvé sur Amazon. Mais, bien entendu, vous pouvez chercher les titres ailleurs sur n’importe quel site qui propose des livres neufs ou d’occasion comme FNAC ou Price-Minister par exemple.)

[MAJ :

Devant des protestations justifiées, je retire les liens pointant vers Amazon pour ne vous mentionner que les titres. Dans notre esprit, il ne s’agissait que de vous donner directement accès au livre et de pouvoir lire sa présentation,  pas de vous inciter à le commander, que ce soit bien clair. Néanmoins, cela n’a pas été compris.

Ne souhaitant pas faire de pub pour ce site, je retire donc sa mention.]

 

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Premier des savoirs indispensables : Apprendre à se nourrir en milieu sauvage. Voilà un bon but de promenade pour le week-end, c’est le printemps, profitez-en !

Plantes sauvages comestibles et toxiques François Couplan

Le régal végétal – Reconnaître et cuisiner les plantes comestibles – François Couplan

Guide de survie des nouveaux Robinsons – François Couplan

VIVRE EN PLEINE NATURE – François Couplan

Le manuel de la vie sauvage ou revivre par la nature – Alain Saury

LES PLANTES SAUVAGES, CONNAITRE, CUEILLIR ET UTILISER – Thierry Thevenin

Récolter les jeunes pousses des plantes sauvages comestibles – Moutsie et Gérard Ducerf

Plus extrême mais vu la situation et les inconnues sur le climat :

AVENTURE ET SURVIE DE JOHN WISEMAN

GUIDE DE SURVIE DU RANDONNEUR TOUT TERRAIN – Colin Towell

Galadriel et Koan

PS : Si vous avez des références utiles à partager, n’hésitez pas à poster les liens dans les commentaires. Merci

Mise à Jour du 24 mars 2017

LES CONSEILS DE BASE DE YOH

Trop longs pour être posté dans les commentaires, voici les conseils de notre lectrice Yoh reçus via « contact »

« Les sites de survivalistes ne manquent pas. Certains sont d’excellentes qualités. Il n’y a pas une seule recette en la matière, matière qui nécessite à la fois connaissance et ingéniosité. Ce qui suit est donc une approche, et autant de sujets de réflexion…

1°) Rester chez soi ou partir ?

– Quitter les grandes villes, autant que cela vous est possible. Ca risque de chauffer très méchamment.

– En milieu plus ou moins rural : rester un maximum chez soi et ne partir que si on y est forcé.

2°) Quels sont nos besoins ?

Il faut comprendre que, en cas de rupture de la normalité, nos valeurs tombent et chacun peut devenir un barbare pour l’autre, à moins d’être un agneau dans l’âme. Ne compter sur personne si vous n’avez pas au préalable tissé des liens étroits avec le voisinage ou les amis.

Préparer des provisions en fonction de ce que l’on mange habituellement. Prévoir un peu de superflus, celui qui va faire du bien au moral en période difficile. Cependant, le plus facile à stocker (en surveillant les mites et autres bestioles) et l’association céréales/légumineuses (= plats complets végétariens). Des conserves de légumes et de fruits, des épices, du gras (huiles végétales), tisanes et/ou café, du miel , des compléments alimentaires comme l’acérola pour la vitamine C, et les habituels sucre, chocolat,biscuits… N’hésitez pas à varier, et à faire tourner les réserves en surveillant les dates limites, même si elles vont souvent beaucoup plus loin qu’indiquées.

Apprendre à reconnaître les plantes sauvages comestibles, à les cueillir, celles qui sont allergènes (les tester si besoin avec précaution), les dangereuses, … Comment les utiliser …Celles qui contiennent des protéines et/ou des glucides (deux éléments qui manquent vite dans la nature).

L’eau : prévoir 4 litres par personne et par jour. Ce sera l’eau de boisson + l’eau pour les lavages. Repérer les fontaines du village, les points d’eau,… Prévoir des purificateurs d’eau et savoir les utiliser (Micropur, paille spéciale, …).

Les soins : expérimenter le miel comme antiseptique, l’argent colloïdal, l’argile, le charbon actif, prévoir de la teinture d’iode et/ou des algues (en cas de problème nucléaire) avec accord du médecin si vous avez des problèmes de thyroïde, l’extrait de pépins de pamplemousse…

Prévoir vos médicaments habituels mais sachant qu’il n’est plus possible d’en acheter pour longtemps.

Apprendre les bienfaits des plantes sauvages et leurs interactions et contre-indications, comment faire sécher pour le conserver…

Avoir une trousse de secours en bon état, des bandages, des triangles de tissus, des attelles.

L’hygiène : dès maintenant apprendre la simplicité volontaire en supprimant les produits cosmétiques toxiques (maquillage, teinture des cheveux…), faire ses produits maison, et si nécessaire avoir en réserve savons et dentifrices (avec brosses à dents).

3°) Protection du logement

Points forts et points faibles du logement : prévoir de qui calfeutrer les portes et fenêtres (nucléaire), se barricader, se défendre (le nombre des inscriptions dans les clubs de tir augmente fortement). Prévoir des armes légalement autorisées…Donc s’intéresser à la législation sur les armes.

Et surtout, envisager la possibilité  d’avoir un jour à tuer … ou à se faire tuer !! Pas si évident que cela …

4°) et s’il faut partir…

Avoir un lieu de repli si possible (on parle de BAD) : chez un proche qui habite en zone isolée, un cabanon solitaire, un clan familial ou entre amis sûrs (BAD préparée à l’avance et qui comportera provisions, eau, armes, et où chacun connaît son rôle).

Dans ce cas, prévoir sa réserve de carburant et un nécessaire de survie dans la voiture : alimentation et eau, outils, sac de survie…

A pied, en vélo (ne pas oublier la pompe)… prévoir un sac de survie en veillant à son poids en fonction de sa capacité à porter. S’entraîner à marcher plusieurs heures dès maintenant, en période calme, sans puis avec son sac.

Ce qui inclut des bonnes chaussures, des vêtements selon la saison, une paille pour assainir l’eau qu’on trouvera en chemin, une bâche de protection pour la nuit (faute de tente sauf à trouver un porteur sûr et à partager la charge), un réchaud, des aliments déshydratés (plus les plantes de la nature). Attention, un sac se prépare avec beaucoup de soins, en fonction de soi, de ses besoins, de ses capacités, de ce qu’on peut trouver en chemin…

Chaque sujet peut être longuement développé. Mais il y a déjà de quoi réfléchir. Dès maintenant, on peut apprendre à détourner des objets de leur utilisation initiale (palettes, fourchette, une simple pierre, un bout de bois…). Cela devient ludique même…

NDLR : Si vous êtes dans le mode survie, c’est le moment de vous inscrire dans une archerie, vous exercer à poser des collets, faire un feu,  faire une cabane, faire des noeuds solides… Une idée sympa de week-end par beau temps entre amis. Les stages sont chers, mais on peut apprendre les gestes de base avec un bon manuel. Si vous avez un ancien scout dans vos relations, ça peut servir….

ET DE LA PART DE KOAN LE MINIMUM D’UN SAC A DOS DE SURVIE :

Trousse de secours, une couverture de survie, allumettes, lampe de poche, des contenants légers,  arc, machette, couteau, fil et ficelle, corde, scie pliante hameçons , un livre de plantes sauvages comestibles , une série de vêtements de rechange et une veste d’hiver…

NDLR :  (Des chaussures de randonnée solides et confortables et des vêtements de pluie bas et haut étanches rien de pire que de devoir marcher ou pédaler dans les vêtements humides)

 

 

 

Image à la Une : https://lessaisonsdelavallee.wordpress.com/tag/cuisine-de-plantes-sauvages/

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