Le parlement européen entre dans la fiction transhumaniste

Bouleversement civilisationnel ?

Un robot doué d’une autonomie et d’un pouvoir de décision aura une « personnalité juridique » . C’est fou.  Et que fera la société humaine face à un robot déviant ? Elle mettra le robot en prison ? Ridicule…  Alors pourquoi ne pas décider une fois pour toute et à priori en toute logique, que la responsabilité des actions du robot incombe au concepteur qui l’aura programmé au  fabriquant ou à l’utilisateur ?  N’est-ce pas suffisant ?  Aussi complexe soit-il, ce n’est qu’une machine, un assemblage de pièces usinées, rien d’autre.  J’avoue ne pas bien comprendre le cheminement du raisonnement.  Si votre rottweiller mord quelqu’un, vous êtes responsable de l’humeur de votre chien et vous serez jugé. Si c’est un tas de ferraille avec une IA qui provoque un drame, tout le monde s’en lave les mains et c’est lui qui passe au tribunal ?? Et d’abord,  c’est quoi les « droits » et « devoirs » d’un robot ? J’ai dû louper quelque chose…. J’ai pourtant lu Asimov.. Mais en sommes-nous déjà là ? 

La personnalité juridique est l’aptitude à être titulaire de droits et de devoirs. La personnalité juridique est, d’un point de vue positiviste, une fiction juridique attribuée aux personnes physiques (êtres humains) et aux personnes morales (groupements tels que : entreprises, associations, État et ses subdivisions).

17 février 2017