Nutrition : C’est quoi un miel labellisé « bio » ?

Le miel est un sucre intéressant car il a un index glycémique moyen autour de 50 et qu’il a des vertus thérapeutiques reconnues :

antiseptique : Autrefois, il était utilisé pour guérir les infections et soigner les verrues, les boutons et les furoncles ;
cicatrisant : Durant la première et la seconde guerre mondiale, le miel était déposé sur les plaies pour en accélérer la cicatrisation ;
anti-inflammatoire : Son aspect visqueux lui permet d’absorber l’eau présente autour des tissus enflammés et en réduit ainsi l’inflammation ;
antioxydant : Il renferme des vitamines permettant de lutter contre le vieillissement cellulaire ;
antimicrobien : Il inhibe le développement de certaines bactéries pathogènes qui se logent dans l’intestin ou dans les voies urinaires ;

Il adoucit les maux de gorge et apaise la toux.

Source : http://www.mgc-prevention.fr/les-atouts-sante-du-miel/

Mais comment, considérant que les abeilles butinent où elles le décident, peut-on affirmer que le miel est bio ? Cette question est souvent évoquée car elle est l’argument essentiel des sceptiques.

Afin de répondre à cette interrogation, voici les critères indispensables à la labellisation bio :

Les différences entre un miel bio et un miel conventionnel concernent principalement l’aire de production du miel (c’est-à-dire la zone où les abeilles butinent) et les méthodes d’entretien des ruches.

En Europe, le cahier des charges du miel bio est très contraignant. Voici les principales exigences auxquelles les apiculteurs doivent se conformer pour pouvoir prétendre au label AB :

• les ruches doivent être entourées de cultures biologiques ou sauvages sur un rayon de 3 km

• les zones de butinage doivent être éloignées d’au moins 3 km des sources de pollution (villes, autoroutes, zones industrielles, décharges…)

• les ruches doivent être construites avec des matériaux non traités, sans peintures ni vernis synthétiques

• les cadres situés à l’intérieur des ruches doivent être en cire biologique

• les abeilles doivent être essentiellement nourries de leur miel ; le recours à l’alimentation artificielle doit rester très exceptionnel

• les abeilles doivent soignées par des méthodes naturelles (de type homéopathie ou phytothérapie)

• lors de la récolte, l’usage de répulsifs chimiques est interdit

• l’extraction doit être effectuée à froid, sans chauffage.

Bon à savoir : les mélanges de miels sont interdits en apiculture biologique. Le label vous garantit que l’apiculteur n’a pas mélangé sa propre production avec du miel importé, comme c’est souvent le cas pour les miels vendus en supermarché.

Extrait de l’article : https://www.gralon.net/articles/gastronomie-et-alimentation/bio/article-le-miel-bio—quelles-differences-avec-un-miel-conventionnel–6525.htm

Note complémentaire :

Le rayon de butinage des abeilles est généralement de 1km6 à 2 kms autour de la ruche en période de floraison.(1) Lorsque celle-ci est sur le déclin à partir d’août/septembre, elles peuvent parcourir jusqu’à 9/10 km pour trouver du pollen, mais la saison étant passée, le miel produit sert normalement de provisions pour l’hiver.(2) 

Sachez que la demande mondiale a augmenté de 61% dans le monde en un an (2016) et que cela ouvre la porte au miels trafiqués, voire synthétiques, dont la part est estimée à un tiers des miels vendus. (3) De ce fait, la garantie d’un miel bio, même si le prix est relativement élevé, (encore que pas plus que celui de producteurs locaux non labellisé) vous assure un miel sain.

(1) https://leonroumagnacvaladous.wordpress.com/2010/10/25/petite-labeille-mais-son-rayon-de-butinage-est-grand/

(2) http://musee-du-miel.com/saison/apiculture.php

(3) http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/10/29/20002-20161029ARTFIG00061-le-marche-international-du-miel-inonde-de-produits-frauduleux.php

 

 

 

 

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