Et pendant ce temps… Un niveau de radiation jamais atteint à Fukushima

Qui parle encore de Fukushima ?  Si le Japon fait l’objet de quelques article chez nous, ce n’est plus sur le sujet de cette catastrophe écologique majeure. L’on pourrait presque penser que, finalement, l’explosion d’une centrale nucléaire, ce n’est pas si grave…  Pourtant, rien n’est terminé, loin de là.

Il n’y a pas que pour les japonais que c’est grave, vous noterez que dans l’article il est dit que :

Ils libèrent dans l’atmosphère et la nature des dégagements massifs de substances radioactives dans la nature

Si j’ai bien compris ce que l’ai lu sur le climat, les grands courants de vents qui tournent autour du globe dans l’hémisphère Nord ont une orientation (approximative) ouest-est ce qui signifie que ces substances radioactives arrivent au dessus du  Pacifique Nord puis des côtes est-américaines et canadiennes et sont sans doute rabattues par les précipitations. La pollution nucléaire est invisible, inodore et ne se mesure que des années voire des décennies après…

Je vous laisse en déduire le niveau d’inconscience de certains qui veulent prolonger nos centrales vieillissantes de 40 voire, 70 ans ! 

Un niveau de radiation jamais atteint a été détecté à Fukushima

L’opérateur de la centrale nucléaire accidentée révèle de des taux records de radiation ont été relevés au niveau du réacteur numéro 2 de Fukushima.

Près de 6 ans après la catastrophe du 11 mars 2011, rien n’est évidemment réglé à Fukushima. En mai 2015 le reportage au Japon de Dominique Leglu, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir, sur le site même de la centrale nucléaire accidentée après un tsunami, donnait à voir les difficultés rencontrées par Tepco (Tokyo Electric Power) pour empêcher la pollution de se libérer des quatre réacteurs ravagés de Fukushima.

Ce 3 février 2017, l’opérateur de la centrale nucléaire accidentée révèle avoir détecté un trou, situé dans une partie métallique dans l’enceinte de confinement du réacteur numéro 2. Tepco y a relevé des niveaux de radiations record, pouvant atteindre « 530 sieverts par heure » selon l’industriel japonais. Ces observations, réalisées fin janvier 2017, concernent un niveau de radioactivité « presque instantanément mortel » pour un homme qui y serait exposé selon l’AFP qui relaie l’information.

Où est le combustible fondu de la centrale de Fukushima ?

« Il y a une marge d’erreur qui fait que le niveau peut aussi être inférieur d’environ 30%, mais il reste élevé », a confirmé à l’Agence France Presse Tatsuhiro Yamagishi, porte-parole de Tepco. Le précédent relevé, constaté en 2012 en un autre endroit du réacteur 2, était selon Tepco de 73 sieverts. « Le niveau extrêmement élevé de radiations mesuré à un endroit, s’il est exact, peut indiquer que le combustible n’est pas loin et qu’il n’est pas recouvert d’eau », a déclaré à la chaîne publique NHK Hiroshi Miyano, professeur de l’Université Hosei et président d’une commission d’étude pour le démantèlement de la centrale ravagée. Ces observations ont été effectuées en infiltrant une petite caméra à l’intérieur de ce nouveau trou repéré dans l’enceinte de confinement ; l’analyse de ses images a permis de déduire ce niveau de radioactivité. Les réacteurs 1, 2 et 3 (sur les 6 que compte la centrale) sont parmi les plus endommagés de Fukushima. Ils libèrent dans l’atmosphère et la nature des dégagements massifs de substances radioactives dans la nature. Les examens réalisés sur Fukushima n’ont pas permis jusqu’à présent de localiser précisément le combustible supposé fondu dans ces trois unités.

https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/un-niveau-de-radiation-jamais-atteint-a-ete-detecte-a-fukushima_110331

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