Mise à jour 8/2015 de la carte des bases américaines dans le monde

Si Trump veut réellement faire des économies, il y a de quoi faire  !

« Malgré la fermeture récente de centaines de bases en Irak et en Afghanistan, les États-Unis conservent encore près de 800 bases militaires dans plus de 70 pays et territoires à l’étranger – des «petites Amériques» aux petites installations de radar.

La Grande-Bretagne, la France et la Russie, au contraire, ont une trentaine de bases étrangères combinées.

Selon mes calculs, le maintien des bases et des troupes outre-mer a coûté de 85 à 100 milliards de dollars au cours de l’exercice 2014; Le total  des bases et des troupes dans les zones de guerre est de 160 à 200 milliards de dollars. Ces coûts ont accentué le débat sur le fait de savoir si les États-Unis ont besoin d’autant de bases à l’étranger: Quels effets ont-ils dans le monde et le rendent-ils vraiment plus sécure ? »

Article (en anglais) : http://www.politico.com/magazine/story/2015/06/us-military-bases-around-the-world-119321

NB Pour lire cette infographie, il faut savoir que lily pad signifie littéralement :  nénuphar. Dans ce cas, il s’agit de petits sites dits de « sécurité »,. La circonférence des cercles est intéressante, puisque ceux-ci symbolisent le nombre de bases dans un même périmètre.  Cette infographie a pour source la publication annuelle du Pentagone. Comme vous pourrez le constater, l’Europe est militairement colonisée par les américains (avec l’assentiment des  pouvoirs en place). C’est là que l’on comprend le sens d’une nécessité impérative d’un débat sur la souveraineté.

 

A propos de bases américaine :

Vous avez peut-être entendu parler de la base de Diego Garcia au moment de la disparition du MH 370 de la Malaysian Airlaine au-dessus de l’océan Indien.

Cette base, qui a nécessité la déportation des milliers de natifs qui s’y trouvaient dans un silence international total vient de voir renouveler son bail pour 20 ans.

Au 1er janvier 2017, Londres et Washington ont renouvelé pour vingt ans le bail d’occupation de l’archipel des Chagos. La Grande-Bretagne a déporté les habitants de ces îles de l’océan Indien en 1967, afin de permettre la construction d’une base militaire américaine, au carrefour stratégique du Moyen-Orient et de l’Asie.

En 1967 – contrairement à ce que prévoit le droit international –, le gouvernement britannique séparait administrativement ce territoire de sa colonie de Maurice et le louait aux États-Unis pour un demi-siècle. « Il est interdit de démembrer un territoire à la veille de son émancipation, l’Onu a été très claire sur ce sujet en condamnant à plusieurs reprises la Grande-Bretagne », précise André Oraison, professeur de droit international à l’Université de La Réunion et par ailleurs membre du comité de soutien aux réfugiés des Chagos.

Les Chagos qui espéraient bien pouvoir rentrer chez eux à l’occasion de l’expiration du bail désespèrent de pouvoir récupérer un jour leurs terres malgré les plaintes déposées et démarches juridiques entreprises.

« Aucune chance qu’ils (les américains ndlr) y renoncent, cette base est un pistolet braqué sur l’Iran, sur les pays du Proche-Orient qui pourraient menacer Israël et aussi sur les routes pétrolières », tranche au contraire André Oraison.

Patience, les Chagos, la Terre vous vengera. Si vous ne récupérez pas votre pays, les amerloques n’en profiteront plus non plus très longtemps. La montée programmée des eaux du globe  qui menace vos belles iles pourrait bien faire pourrir leurs installations au passage et les obliger à déguerpir. 

Galadriel

 

L’article dont vous nous avons donné deux extraits est à lire sur Mediapart :

https://www.mediapart.fr/journal/international/280117/l-armee-americaine-reste-aux-chagos

IMAGE A LA UNE : Base de Diego Garcia © NASA ibid

Merci à Jean-Michel qui nous a fourni les sources de cet article

 

 

 

 

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