Savoir : La victoire écologique des Sioux Dakota à Standing Rock est un leurre..
Tandis que les ONG sont mobilisées depuis des mois autour de la construction d’un oléoduc qui doit border la réserver indienne de Standing Rock dans le Dakota du Nord, créant un mouvement de protestation international autour de ce projet dont l’écho est relayé par les grands médias, elles semblent se désintéresser complètement d’un autre pipeline en cours de construction également sur un territoire Sioux du Dakota du Nord dont les risques de pollution sont largement équivalents à ceux du Dakota Access qui attire tous les regards. Pourquoi ? Pourquoi mobilisent-elles l’opinion internationale sur un problème tout en taisant un autre, voisin et équivalent ? Parce que le second sert les projets du multi-milliardaire Warren Buffet.
Nous vous alertons depuis un certain temps déjà sur les illusions que sont les ONGs appelées ici Complexe Industriel Non Lucratif. Écologie, économie, politique, santé, société, quelque soit le domaine ce milieu est complètement vérolé. Ces organisations marchent la main dans la main avec le grand capital et ne sont là que pour nous conduire très exactement où leurs financeurs le désirent en manipulant notre bonne conscience pour leur permettre de faire plus de profits encore.
Elles nous font croire que nous sommes des opposants mais elles
font de nous des collabos.
L’article qui suit est long mais mérite votre lecture attentive. Vous comprendrez mieux au travers de l’affaire de l’oléoduc de Standing Rock comment ce gigantesque piège des ONGs fonctionne.
Bienvenue dans la matrice.
Galadriel
Quelques statistiques : « On estime qu’il y a 10 millions d’organisations non gouvernementales (ONG) dans le monde entier. […] Si les ONG étaient un pays, elles auraient la 5ème plus grande économie dans le monde. […] Avec plus de 3,3 millions d’organisations non gouvernementales, l’Inde a environ une ONG pour 400 personnes. […] En 2015, il y avait 136.453 organisations non gouvernementales enregistrées en Afrique du Sud et, en moyenne, 68 nouvelles ONG sont enregistrées chaque jour ».
Rappelons-nous également que la Central Intelligence Agency (CIA) finançait, pendant la guerre froide, à l’étranger (en France aussi), des syndicats, des organisations culturelles, des médias, ainsi que des intellectuels réputés, à l’aide de « fondations américaines connues, mais aussi d’autres entités créées dans cet objectif et n’existant que sur le papier ». Parmi elles, les fondations Andrew Hamilton, Bacon, Beacon, Borden Trust, Carnegie, Colt, Chase Manhattan, Edsel, Ford, Florence, Gotham, Hobby, Hoblitzelle, Kentfield, Josephine and Winfield Baird, J.M. Kaplan, Lucious N. Littauer, M.D. Anderson, Michigan, Rockefeller, Ronthelyn Charibable Trust, Shelter Rock, Price, etc.
Standing Rock, collusions, médias & profits : L’hégémonie du complexe industriel non-lucratif
Dans le texte qui suit, nous tentons de retranscrire en un seul article l’enquête récemment publiée, en 6 parties, par la journaliste canadienne Cory Morningstar, sur le site de son collectif « Wrong Kind Of Green » (Les mauvais verts ou La mauvaise écologie, en français).
Pendant que tous les yeux sont rivés sur le pipeline du Dakota Access, et sur le camp de Standing Rock, le pipeline de Sacagawea, également dans le Dakota du Nord, et actuellement en construction, ne semble intéresser personne.
Peu importe qu’il menace lui aussi les réserves d’eau potable de plusieurs villes du Dakota du Nord, puisqu’il menace l’intégrité et la propreté du lac Sakakawea. Peu importe que sa construction se déroule dans des conditions plus que douteuses et que Kenny Crase, un entrepreneur en construction de pipelines, se soit fait viré par la compagnie Boyd & Co (employée par la Sacagawea Pipeline Company LLC) après avoir exposé « des défauts dans le revêtement du pipeline qui pourraient l’amener à se déverser dans le réservoir ».
Pourquoi ce manque d’intérêt de la part des ONGs, pour un pipeline que même des ouvriers dénoncent ? Cory Morningstar et Forrest Palmer le résument ainsi : « Ce qui est sûr, c’est que ceux qui possèdent les médias (sans coïncidence aucune, les mêmes élites qui possèdent le Complexe Industriel Non-Lucratif, ou CINL) décident vers qui et vers quoi les projecteurs médiatiques sont tournés. Les défenseurs de la Terre amérindiens sont essentiellement ignorés, sauf lorsque cela sert les intérêts de l’élite. Plus simple encore. Les ONGs qui composent le CINL (Complexe Industriel Non-Lucratif) ne s’intéressent pas à ce pipeline – ni à la source d’eau dont ils prétendent tant se soucier – non seulement parce que les tribus amérindiennes (via Grey Wolf Midstream LLC) possèdent des parts dans le projet (environ 12%), mais aussi parce que ce pipeline sert les intérêts de Warren Buffet, à travers l’expansion de terminaux et d’infrastructure ferroviaire ».
SUITE DE L’ARTICLE :
(Remarque : Une fois encore je précise qu’il ne s’agit pas ici des petites ong locales financées par des dons particuliers et qui se dévouent avec générosité sur le terrain dans des conditions souvent difficiles)