Le saviez-vous ? Un certain gazole contient de la graisse animale

« Étonnant, écoeurant pour certains et pourtant une réalité depuis quelques années en France ».

EXTRAITS DE L’ARTICLE DE  : notre-planète.info

Le saviez-vous ? Le gazole contient maintenant de la graisse animale

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Le principe est relativement simple, même à petite échelle : à l’aide d’une unité de transformation agricole (environ 10 000 euro pour 30 litres), il est, par exemple, possible de transformer la graisse de canards en biodiesel ! La graisse est chauffée dans un fondoir, puis mélangée avec du methoxyde de sodium, un réactif. On laisse décanter le tout, on filtre et le biodiesel est « prêt à l’emploi » ! Il peut ensuite être conservé pendant 6 mois et utilisé ensuite pour un usage professionnel : alimentation des tracteurs, d’une chaufferie…

Si nous connaissons la gélatine de porc (couennes et os de porc) notamment intégrée dans la charcuterie et les confiseries, nous étions loin d’imaginer que les plumes et le sang des animaux d’élevage servent aussi d’engrais (Le scénario de la Guerre des Mondes n’est pas bien loin[1]) et que les graisses animales trouvent maintenant un nouveau débouché : celui des carburants sous la forme d’Esters Méthyliques d’Acides Gras (EMAG).

Mais la graisse animale, transformée en EMHA (Ester Méthylique d’Huiles Animales) est également directement incorporée au carburant vendu à la pompe ! Aujourd’hui, les EMAG sont utilisés en mélange dans le gazole commercial de manière banalisée à hauteur maximale de 7% en volume. Le marché français des EMHA et EMHU (Ester Méthylique d’Huiles Usagées) représente selon Sofiprotéol (société de financement et de développement de l’agriculture) un taux d’incorporation de 0,35 % dans le carburant pour les moteurs diesel.

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Ainsi, depuis 2013, les stations services du réseau Intermarché (deuxième de France avec plus de 1 500 stations) délivrent un gazole qui contient une part de « biocarburant » issue de graisses animales. Le préfixe « bio » est largement employé par les professionnels du secteur pour désigner ce nouveau carburant. Cependant, il est fallacieux car il n’est pas d’origine végétal et encore moins « biologique » comme l’agriculture du même nom.
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Mais bien plus que le souci d’optimisation énergétique, c’est la dimension éthique qui s’impose. Doit-on se féliciter de la mise en place d’une économie circulaire de plus dans l’industrie agro-alimentaire qui pousse finalement à rendre de plus en plus indispensable l’exploitation industrielle du vivant ?

TOUS LES DÉTAILS SUR CETTE AFFAIRE DANS L’ARTICLE INTÉGRAL ICI

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_4552.php

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