Maladie de Lyme : Les soins alternatifs à nouveaux condamnés !!

ON EST TOUS TRÈS EN COLÈRE

C’est quoi cette société ? Hors du protocole officiel, point de salut  alors que ce fameux protocole est reconnu comme non fiable et inadapté. Un vrai cauchemar pour les malades de Lyme qui vivent un martyre, alors que cette maladie explose et qu’elle devient un véritable scandale sanitaire.

Que constatons-nous ? C’est qu’un médecin n’a aucune liberté thérapeutique, qu’il est pieds et poings liés aux diktats d’un Ordre des Médecins et d’un Ministère de la Santé soumis au lobbying féroce de Big Pharma et que, par conséquent, au bout de la chaîne, c’est la libre disposition de nos corps et de nos choix thérapeutiques qui sont remis en cause.

Réalisez-vous qu’il s’agit d’un procédé dictatorial et qu’on est entrain de nous traiter comme du bétail auquel on ne demande pas son avis ? 

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C’est une sale semaine pour les malades de Lyme et pour ceux qui essaient de les soigner. Une bien sale semaine. Alors que le ministère a lancé en septembre un vaste plan de recherche sur Lyme, les tribunaux continuent de sanctionner les professionnels de santé qui traitent la maladie hors du protocole officiel.

Un protocole pourtant officiellement reconnu comme inadapté. Raphaël Cario, médecin généraliste dans la banlieue de Lyon, a ainsi été condamné en appel le 13 décembre à quatre mois de suspension ferme par le Conseil de l’Ordre. Pour « des soins non-conformes aux données actuelles de la science », « des prescriptions abusives de tests de dépistage de borréliose », une « absence d’adaptation de la thérapeutique aux résultats des tests biologiques ». Toujours les mêmes griefs…

« Je n’ai plus 40 ans, mon activité est derrière moi, mais c’est chiant d’arrêter quatre mois quand on a des patients dont on essaie d’améliorer la qualité de vie », nous avait dit Raphaël Cario après le premier jugement. « J’essaie de dédramatiser, mais on se sent harcelé, c’est comme si on voulait notre peau, et on ne sait pas pourquoi. »

« Incompréhensible »

Fin septembre, il était retourné plaider sa cause devant le Conseil de l’Ordre. Le contexte paraissait meilleur : en juillet, « l’Obs » avait fait sa une sur ce scandale sanitaire et lancé une pétition de médecins demandant qu’on arrête de les poursuivre. De nombreux médias avaient relayé leur cause. Le ministère de la Santé déclenchait un plan Lyme, le directeur général de la Santé s’engageant même devant les associations de malades à se rapprocher du Conseil de l’Ordre et de la Sécurité sociale pour que les poursuites soient menées « avec mesure »

Tout cela n’y a rien fait : le médecin est aujourd’hui condamné avec la même sévérité. « Je vais faire appel devant le conseil d’Etat, mais cette condamnation n’étant pas suspensive, je vais devoir arrêter de recevoir mes patients à partir de mai », dit-il.

Marie-Claude Perrin, présidente de Lyme sans frontières, se dit « atterrée ». « Les poursuites contre les médecins ‘Lyme’ deviennent d’autant plus incompréhensibles que la loi Lyme [qui reconnaît la chronicité de la maladie, NDLR] vient d’être adoptée aux Etats-Unis », déplore de son côté le professeur Perronne, chef du service infectiologie de Garches, vice-président de la FFMVT (Fédération française des maladies vectorielles à tiques).

« J’ai été malade toute ma vie »

Autre jugement, et même fermeté : le 14 décembre, Viviane Schaller, directrice d’un laboratoire utilisant des tests de détection Lyme en dehors du protocole officiel, a vu confirmer en appel sa condamnation à neuf mois d’emprisonnement avec sursis et 300.000 euros de dommages et intérêts pour la Caisse d’assurance maladie.

« La condamnation est un copié-collé de la première décision, c’est comme s’il n’y avait pas eu d’audience entre les deux, ni de nouveaux éléments apportés par la défense », s’indigne son avocat Julien Fouray. « On est très en colère, on se pourvoit en Cassation. »

L’action contre le deuxième biologiste Bernard Christophe, qui était aussi poursuivi en appel pour avoir mis au point et commercialisé un produit naturel, le Tic Tox, soulageant les malades de Lyme, est quant à elle éteinte. Lui-même atteint, il est en effet décédé d’une crise cardiaque quelques jours avant le jugement. On l’avait eu au téléphone l’été dernier, très remonté :

« J’ai été malade toute ma vie, j’ai chez moi les témoignages de milliers de personnes que j’ai aidées. J’ai alerté par courrier les ministres de ce scandale de Lyme, sans jamais une réponse. J’ai 68 ans, et on attend que je m’éteigne. »

Emmanuelle Anizon et Elodie Lepage

http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20161214.OBS2674/maladie-de-lyme-deux-condamnations-pour-soins-non-conformes-un-camouflet.html#xtor=EPR-1-[ObsActu8h]-20161215

TOUT SAVOIR SUR LA MALADIE DE LYME

http://francelyme.fr/mediatiques/

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