Voilà, c’est fait, c’est « le Donald ». L’un ou l’autre, de toutes façons c’est la victoire du fric.

Donald Trump sera donc le 45ème président des États-Unis d’Amérique. Est-ce une bonne chose pour la planète ? En tout cas pas pour l’écologie dont il se moque comme de son premier biberon, pas pour les minorités et les marginaux.  Est-ce une bonne chose pour la paix ? Attendons.. Difficile de savoir ce qu’il restera de ses discours de campagne une fois en situation et face à ce qu’on appelle l’Etat profond et ses puissantes administrations.

C’est la victoire du  souverainisme du racisme et de la vulgarité hurleront certains, peut-être, en effet, mais c’est ce que le peuple américain a choisi en dépit d’une campagne média quasi mondiale en faveur d’Hillary Clinton, et c’est bien cela le plus marquant : L’énorme machine de propagande et les millions de dollars investis pour la candidate démocrate n’ont pas suffi à infléchir le choix populaire que celui-ci  soit juste ou non. 

Ma première pensée fut pour nos médias français. Pas un seul aurait parié un kopek  sur celui qu’il ont appelé « le clown ». Il a été trainé dans la boue par 100% de  nos journalistes et grands spécialistes certifiés des Etats-Unis. Tous ont fermé les yeux sur les révélations des  dizaines de milliers de mails révélés par Wikileaks. Jusqu’à notre Président qui, je ne me souviens pas de la citation exacte, a dit en gros que les discours de D. Trump lui collaient la nausée… Il  va faire quoi, notre grand visionnaire ? Lui adresser un servile télégramme de félicitation ? Il sera intéressant également d’observer la réaction de l’UE et ses grands démocrates…

Je n’ai pas encore eu le temps ce matin de faire le tour des médias, mais j’imagine que cela ne sera pas très différent de ce que nous avons eu à subir à propos des pro-Brexit : Une Amérique malade, des votes initiés par des  blancs illettrés racistes et bas de plafond, obèses et buveurs de bière : Donald Trump a forcément été élu par la lie de la société. Peut-être quelques lucides verront que ce ne sont pas les qualités personnelles ni le programme de ce dernier qui l’ont fait gagner mais l’exaspération d’un pays face à un establishment prédateur totalement déconnecté.

Avec Hillary Clinton, la planète entière savait à peu près vers quoi se dirigeait l’Empire : la continuité de que ce qu’Obama a soutenu comme politique, en plus dur.  Avec Donald Trump, c’est un peu l’incertitude.

Est-ce comme le défend mon ami Koan dans son billet, un faux semblant dont il ne sortira rien qui n’ait été voulu et contrôlé ? Peut-être.. En tout cas, une chose n’a pas changé et c’est une certitude, que c’est été l’un ou l’autre, c’est la victoire du fric.

Vu sous un angle, disons, ésotérique,  je crois que l’égrégore Trump a été plus puissant que l’égrégore Clinton et que c’est ce qui l’a porté sur le devant de la scène aujourd’hui. Ceux qui ont cru en Donald Trump doutaient sans doute moins que ceux qui soutenaient Hillary. Et dans un univers d’énergies, c’est la force et la netteté de la pensée  qui crée le résultat..

Attendons donc de voir les faits. Ce sont les seules choses sur lesquels nous pourrons émettre des commentaires justifiés.

Espérons que cette élections ne sera pas la cause de troubles au sein de la population américaine, car c’est encore les plus faibles qui en paieraient le prix. Toutes mes pensées vont vers eux, vers ceux qui plein d’espoir sont heureux d’avoir gagné, vers ceux pour lesquels la présidence Trump est une lourde déception et une source d’anxiété pour l’avenir.

Galadriel

J’ai bien aimé la brève analyse de JLM ce matin : 

Grâce aux primaires, les belles personnes ont pu imposer Clinton face à Sanders. Pour écarter le peuple dont il incarnait les revendications écologiques et sociales, tout a été utilisé : tricheries, invisibilisation médiatique, harcèlement de toutes sortes. Ainsi a été imposée Clinton, la « gôche » des millionnaires, des guerres, des marchés triomphants et du libre-échange généralisé ! Résultat : le peuple progressiste est resté à la maison. Trump a gagné. L’indignation des belles personnes ne durera pas. Le nouveau maître disposera des anciens larbins ! L’argent est leur parti commun.

Leçon 1: les primaires sont une machine à museler l’énergie populaire ! Leçon 2 : la droitisation de la droite est une pente sans limite. Leçon 3 : la droitisation de la « gôche » est un désarmement unilatéral. Leçon 4 : les « démocrates » sont le problème, pas la solution, pour qui veut barrer la route à ce qui monte de partout en Europe et en France. Leçon 5 : il faut descendre d’urgence du train fou atlantiste. Vite, montrer au monde qu’on peut faire autre chose, autrement. Nous le pouvons en 2017. Avec la France insoumise, rejetez les Clinton français : vous vous éviterez la honte d’être les fourriers des Trump locaux !

 

 

 

 

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