A vomir : L’abattage de vaches gravides dans un abattoir de Limoges

Je vous conseille ne ne pas regarder les images ou la vidéo si vous êtes sensibles. C’est si écœurant  que je n’ai pas voulu la publier sur cette page.  C’est profondément choquant, révoltant, mais légal. En effet, il existe bien des recommandations européennes mais ce ne sont pas des lois et il n’y a aucune contrainte.

Ce que nous faisons subir aux animaux pour des raisons de rentabilité n’a pas de nom.  Comment s’étonner avec un tel mépris du vivant de ce que certains humains sont capables de faire subir aux membres de leur propre espèce ? Et pour quoi d’autre (en dehors du cas spécifique de la recherche d’une jouissance psychopathique) que pour l’appât du gain, là aussi ? Tout se tient.

De nouvelles vidéos-chocs dénoncent l’abattage de vaches avec leur fœtus

On pensait avoir vu toutes sortes de sévices et de maltraitances animales perpétrés dans des abattoirs. Cette fois, l’horreur est à son comble. Dans de nouvelles vidéos-chocs, auxquelles Le Monde a eu accès en exclusivité, l’association de protection animale L214 filme pour la première fois l’abattage de vaches gestantes. Si la pratique est légale et régulière, bien que méconnue du grand public, elle reste controversée, au point que plusieurs pays cherchent à l’interdire ou à la limiter en Europe.

Les images, insoutenables, ont été tournées en mai à Limoges, dans le plus grand abattoir municipal de France, avec 1 000 bovins et 1 500 ovins tués par semaine. Elles sont issues de la boyauderie, l’atelier où arrivent les viscères après l’ouverture du ventre des animaux. On y voit des salariés trancher des utérus au couteau et en sortir, alors que le liquide amniotique se répand, des fœtus à des stades plus ou moins avancés. Certains veaux, longs de plus d’un mètre, ont les sabots formés et parfois même des poils. Les carcasses atterrissent ensuite dans de larges bacs, sur un lit d’utérus et de boyaux.

« Violences choquantes et dérangeantes »

« On jette le veau dans une poubelle pleine de merde. Parfois, il bouge, comme s’il était vivant. On fait ça tous les jours, au moins cinquante fois par semaine. Comment on peut les tuer, nom de Dieu ? Des vaches pleines et des veaux qui sont en train de sortir », s’indigne, dans un entretien au Monde, Mauricio Garcia-Pereira. Cet Espagnol de 47 ans est l’ouvrier qui a filmé avec une caméra GoPro ces scènes qu’il juge « affreuses et criminelles ».

C’est la première fois qu’un lanceur d’alerte témoigne à visage découvert dans le monde occulte des abattoirs. Alors qu’il travaille depuis sept ans dans l’établissement de Limoges, il dit ne « plus y arriver ». « Je sais que je vais perdre mon travail. Je l’espère même, assure-t-il. Je veux que le peuple français soit au courant. »

VIDÉO ET SUITE DE L’ARTICLE : 

VOUS POUVEZ SIGNER LA PÉTITION ICI :

http://www.l214.com/enquetes/2016/abattoir-made-in-france/limoges/#sign-petition-footer

 

 

 

 

 

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