Si vous ne l’avez pas vu, un film tendre et drôle : La Vache

Je vous recommande vivement ce film a regarder en famille tous âges confondus, vous passerez un très bon moment. Une propulsion dans une autre dimension,  loin de l’ambiance actuelle..

Ce film a été boudé par les intellos parisiens qui ont jugé ce film trop gentil, trop optimiste, trop  naif.  Ils préfèrent on le sait les prises de têtes glauques et les auto-flagellations.  C’est vrai qu’on est très loin de l’image dégradée que donnent nos médias de la plèbe.. Ici, les gens sont charitables et généreux, ouverts, conciliants, drôles, autant de qualités qu’en effet,  nous pouvons toujours chercher dans les épouvantables portraits que nous donne à voir de nous-mêmes la télé-réalité. 

Je ne sais pas dans quel monde vivent ces critiques, mais personnellement des gens comme ça j’en ai croisé plein dans ma vie.  Alors, certes, si le propos n’est pas un portrait très nuancé de la société française, c’est en tout cas une vision positive rafraîchissante et qui fait du bien. On rit beaucoup et on est ému par cet espèce de Bourvil algérien qui porte encore lui toutes les fraîcheurs naïves de l’enfance.

Galadriel

La seule version complète et gratuite que j’ai trouvée est ici :

http://www.film-streaming.co/la-vache-streaming.php#

L’histoire :

Fatah, petit paysan algérien, passe une grande partie de son temps à bichonner sa vache Jacqueline au point de négliger son épouse et ses deux filles. Depuis de nombreuses années, il rêve d’emmener sa génisse au Salon de l’agriculture à Paris. Après maintes tentatives, il est enfin invité à la célèbre foire agricole. Mais cette invitation ne comprend pas le voyage. Aidé par son village, Fatah entreprend de traverser la Méditerranée en ferry, puis la France à pied avec Jacqueline, jusqu’à la Porte de Versailles. Au cours de son voyage, il fait la rencontre de Philippe, un aristocrate fraîchement divorcé qui croule sous les dettes…

La critique de Télérama

Par Cécile Mury

Comment ne pas aimer Fatah ? Des naïfs, des purs comme lui, le cinéma n’en fabriquait plus depuis des années (depuis la mort de Bourvil ?). Le moule était cassé. Et voilà que débarque ce petit paysan algérien, plus-attendrissant-tu meurs-étouffé-par-un-Chamallow. Son odyssée le mène du « bled » à Paris, en compagnie de sa vache Jacqueline, qu’il rêve de présenter au Salon de l’agriculture.

Tout au long du chemin (en camionnette, à pied, en bateau…), la bonté fleurit devant lui comme la jonquille au printemps, au hasard des rencontres. D’une bande de forains à un comte désargenté, en passant par une fermière accueillante, le racisme et l’indifférence semblent avoir tout à coup déserté nos riantes régions.

Bref, cette variante contemporaine de La Vache et le Prisonnier est un conte de fées, optimiste et réconciliateur. Un grand voeu de fraternité, aussi désarmant, candide et résolu que son petit héros à lunettes. Débordant d’énergie comique et de dignité surannée, ce tendre hurluberlu et son interprète, Fatsah Bouyahmed, nous évitent (de justesse) l’overdose de rose. — Cécile Mury

 

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