Regard : La pression monte : la grande crise mondiale, en phase terminale

Nous le sentons tous : Une époque se termine et ce qui vient est inquiétant. Faire l’autruche et mettre la tête dans le sable est inutile, même si nous n’avons pas ou très peu d’influence sur ce qui advient au niveau mondial. Conflit déclaré ou démolition pierre par pierre, deux qualités humaines vont devenir les qualités majeures pour affronter ce qui s’annonce : le courage et l’esprit de solidarité. Certains, et de plus en plus, en prennent conscience. Soutenons-les et imitons-les.

Nous pouvons encore faire quelque chose au niveau français. 

  • Prendre conscience de qui nous sommes et ne plus nous replier sur nos peurs,
  • affronter et sortir du jeu ces hommes politiques corrompus ou soumis au NOM,
  • exiger la sortie rapide de l’OTAN et de ses provocations bellicistes,de l’Europe et de sa politique ruineuse pour les humbles
  • individuellement, être le plus possible ingénieux et prévoyants – en acceptant l’idée que, non, rien ne sera plus comme avant –
  • nous adapter à une vie plus sobre, plus centrée en découvrant ou cultivant les joies de l’être plutôt que celles de l’avoir.

L’horizon est sombre, mes amis, mais ne nous laissons pas laminer pour autant. Luttons ! Nous ne pouvons pas laisser ce monde dériver ainsi et préparer un enfer pour nos enfants. D’autres s’en sont sortis avant nous avec courage et nous ne sommes pas plus mauvais que les générations précédentes.

Galadriel

La pression monte : la grande crise mondiale, en phase terminale

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Comment: On peut se demander quelle étincelle mettra vraiment le feu aux poudres, avant que tout ne dégénère totalement. Quelques manœuvres militaires en trop, en Syrie, en Ukraine, ou même en Europe, près des frontières Russes ? Une Hillary Clinton malade, hystérique, à la tête d’une nation prête à tout pour imposer sa domination ? Des mouvements sociaux de grandes ampleurs, aux relents de guerre civile, qui éclatent sur le vieux continent et aux États-Unis ? Quelques comètes aventureuses prenant de court les projets fantasmagoriques des psychopathes au pouvoir ? Des épidémies à l’échelle planétaire ? Les volcans qui se réveillent et la terre qui tremble ? Tout ça à la fois ?

Profitons-en donc pour le faire le ménage chez soi et balayer devant notre porte, tant qu’il est encore temps :


Le dénouement approche-t-il ? Sur le Vieux-Continent, la France s’est enfin réveillée, poussée à bout par le mépris de classe et la bassesse d’une élite dévoyée. Politiciens, médias et intellectuels sont désormais conspués dans un même crachat antiSystème. A ce sursaut nécessairement symbolique dans ce pays-symbole par essence s’ajoute, partout, le rejet massif de cette Europe des banksters, des lobbies et des technocrates glacés qui lamine les peuples. Enfin, à l’étage supérieur de la fusée-Système, ce même rejet de la caste dirigeante pave la voie à une présidentielle US explosive pour l’Empire, qui semble dès lors envisager les pires extrémités pour sauver sa tête. Partout dans le sanctuaire du Système atlantiste, le développement de ce climat insurrectionnel terrifie désormais la pègre néolibérale dirigeante, créant une tension inédite, radicale, qui préfigure des bouleversements décisifs et impose d’envisager les développements les plus extraordinaires.

Le printemps français

Jamais dans l’histoire de la Vème République, ni même avant, une élite politique, intellectuelle et médiatique n’aura suscité autant le mépris et le rejet du peuple. Il faut dire que rarement une caste dirigeante n’était tombée si bas dans l’Hexagone. Des politiciens désincarnés, des médias prostitués (10 milliardaires possèdent des médias français en plus subventionnés (1)) et une intelligentsia nihiliste constituent désormais une sorte de dictature molle dont l’agenda se borne à satisfaire, à droite les rêves du CAC 40, à gauche ceux des lobbies LGBTQ ou SOS Racisme.

 

Le raz-le-bol est désormais tel que pour beaucoup de Français, l’opposition la plus radicale est devenue aujourd’hui une question de principe, une question de dignité, et finalement la seule posture moralement supportable.

La Loi Travail stigmatise ainsi pour l’instant toutes les rancœurs accumulées, toutes les vexations, toutes les rages contenues suite aux promesses non tenues, aux insultes, aux montages, aux mensonges, aux soumissions et aux trahisons. C’est un véritable « printemps français » qui est en train de germer, enfin. Dans ce climat pré-insurrectionnel, Flanby peut dès lors bien placer ses derniers espoirs de réélection sur une réédition de la farce de 2002 (qui porta Chirac au pouvoir avec 82% des voix contre Le Pen) – on a les ambitions qu’on peut – il est peu probable que la France éveillée se laisse couler jusque-là.

Mélenchon a dès lors parfaitement raison de penser, d’espérer, que face à un tel rejet du Parti Unique à deux têtes (et un épouvantail), les scénarios les plus improbables deviennent possibles, sinon plausibles. A n’en pas douter, la Présidentielle française de 2017 s’annonce explosive elle aussi ! La pression monte.

Vers la fin de l’Europe soviétique

Au niveau européen. C’est le même constat. L’Europe des banksters qui a émergé du Traité faussaire de Lisbonne n’est plus qu’un cadavre politique nourrissant une multitude d’insectes dont le job, grassement payé par des contribuables exsangues, se résume à faire croire qu’elle est toujours vivante. Mais il n’en est rien. L’Europe est un échec politique dont la structure littéralement soviétique (2) n’est plus réformable. Et cela aussi, les peuples l’ont bien compris. Alors que ses élites non élues mènent des trains de vie somptuaires, le petit peuple crève et se voit roué de coups dès lors qu’il s’insurge contre le racket organisé, comme en Grèce.

On pourrait établir une liste d’exemples sans fin de la toxicité d’une Europe aux tendances totalitaires, vendues aux lobbies, qui s’arroge le pouvoir d’empêcher les peuples de disposer d’eux-mêmes, qui les menace, les fait chanter, les punit et les transforme en working poor au service d’actionnaires apatrides déjà obèses. Nous y préfèreront un simple témoignage.

Dimanche passé, jour d’élection en Italie, nous avons eu des nouvelles d’une amie, maman italienne de 50 ans ayant perdu son commerce, et dont le mari est au chômage. Sans ressources, elle a saisi l’opportunité de travailler comme d’autres dans un bureau de vote toute la journée. Résultat : 12 heures de labeur pour… 50 euros, soit 4 euros de l’heure. Sa sœur, maman divorcée, cumule quant à elle pas moins de trois jobs pour survivre, également payés au lance-pierres.

Jamais à l’époque de la Lire et de la souveraineté de l’Italie, une telle misère n’avait ravagé la péninsule.

Coïncidence : le jour même où nous parvenaient ces nouvelles révoltantes, TF1 se fendait d’un sujet sur les revenus de certains gérants de fonds de pension. Dans deux cas au moins : ces revenus culminaient à 1,5 milliard d’euros, soit 4 millions d’euros par jour, ou 170’000 euros de l’heure (3). Certes, nous aurions pu nous contenter de mettre en parallèle les salaires des petites mains italiennes avec ceux des fonctionnaires européens, la comparaison étant déjà largement indécente.

Reste que l’obscénité manifeste de cette disproportion des revenus entre des mamans sans ressources et un surmort de la finance mondiale dit mieux que tout l’absurdité d’un néolibéralisme devenu fou, devenu crime contre l’humanité à force d’injustice, et dont l’Europe de Lisbonne se fait aujourd’hui le promoteur zélé. Dans quelques jours, un Brexit pourrait pourtant sonner le coup d’envoi de la déconstruction de cette Europe ratée, de ce sous-produit de la sous-culture mercantile étasunienne. Mais même en cas d’échec, un Grexit, un Frexit ou un Italexit finira bien par passer l’épaule. Question de temps. La pression monte.

Une guerre nucléaire pour sauver Washington ?

SUITE DE L’ARTICLE : https://fr.sott.net/article/28378-La-pression-monte-la-grande-crise-mondiale-en-phase-terminale

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IMAGE A LA UNE : 123RF

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