« Petite, je savais en mon for intérieur que tout avait un esprit et que tout permettait le dialogue… ». Cette phrase extraite du livre de Laila « Communiquer avec les animaux », paru aux éditions Vega, nous donne des indices sur ce qui va suivre.

Enfance

Dès sa plus petite enfance, Laïla était en parfaite syntonie avec la nature. Cette nature vibrait et faisait partie intégrante d’elle-même. Les animaux, les minéraux, les végétaux tous étaient pour elle d’une grande importance, car ils étaient vivants.

Au cours de sa petite enfance et pour son plus grand bonheur, Laïla passait tous ses étés sur une île au large de l’Espagne, dans une ferme sans eau ni électricité… Ce fut un excellent apprentissage sur la vie en communion avec la nature. Durant ces mois d’été, Laïla profitait pleinement de cette chance qui lui était donnée de vivre ainsi au milieu des gens de cette île pauvres mais tellement riches au fond d’eux-mêmes. Elle passait ses journées avec son frère à observer les animaux autour d’elle et c’est ainsi qu’elle découvrit sa capacité à pouvoir communiquer avec les animaux.

Révélation à nouveau

« Je savais que ceux-ci possédaient d’autres niveaux de perception que l’être humain. Il suffisait de rentrer à l’intérieur de l’autre, c’était très simple. Je m’asseyais sur le mur de pierre avec mon frère, nous regardions les chèvres et les moutons… Je savais exactement comme chacune se sentait ce jour-là… leurs sensations devenaient miennes… je pouvais capter le ressenti de chacune. ».

Laïla agissait ainsi avec tous les animaux de la ferme, les cochons, animaux très intelligents selon ses dires, le pauvre âne qui se languissait à mourir seul dans son étable, les fourmis qu’elle s’amusait à taquiner et même les mouches. Dans cette île comme elle dit, il n’y avait pas de jouets, c’est l’île elle-même qui devenait une pâte à modeler géante façonnée par son imagination. Danser avec la lune, parler aux esprits, croire aux fées, se confier aux arbres, était pour elle un véritable enchantement. Malheureusement en grandissant elle a tout perdu. Elle est devenue une brillante danseuse de flamenco à travers le monde sachant pertinemment qu’il y avait une partie d’elle-même qui était oubliée, mais elle savait que le temps venu elle la retrouverait.

C’est ce qui arriva quelques années plus tard. Après avoir suivi un cours sur la communication animale, son hypersensibilité ressurgit. Elle était comme une éponge, absorbait tout et était confrontée à des situations difficiles qui lui occasionnaient de grandes souffrances. Elle avait perdu l’innocence de son enfance, « la télépathie jouait plutôt à mon détriment qu’autre chose puisque je ressentais toutes les pensées négatives ».

C’est à ce moment que Laïla découvrit que la télépathie n’était pas une arme mais un instrument. Elle voulut aller plus loin sur ce chemin et devint communicatrice professionnelle avec les animaux. Pour Laïla, communiquer avec les animaux est naturel. La communication avec les animaux se fait par télépathie. Par le biais de la télépathie on reçoit les impressions de l’animal. Elles peuvent nous parvenir sous formes de mots, d’images ou de sensations. Comme le dit si bien Laïla, « la communication est surtout importante pour nous, afin que nous réalisions à quel point les animaux sont conscients et sachions ce qu’ils ressentent ».

Un corps et un cœur

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Image a la Une : Capture d’écran

Le reportage de France 5

Dans la peau des animaux