Docu à ne pas rater : La démocratie dans les filets du néolibéralisme
Vous l’aurez noté. Ce sont les pays les plus libéraux qui hurlent le plus fort à la démocratie! On entend plus que ce mot utilisé à toutes les sauces pour justifier n’importe quoi.
Problème : Ce libéralisme fou est un totalitarisme global !
Vidéo passionnante qui nous aide à comprendre notre système actuel, ses mécanismes, et ses dérives. Y est développé le glissement des théories libérales dites « classiques » vers le néo-libéralisme actuel et ses incompatibilités démocratiques. Différents points de vues sont abordés, politique, sociétal, philosophique et culturel. A écouter tranquillement ce W.E.. De plus, ce docu clair et facile d’accès est, à mon avis, un excellent outil pédagogique pour des élèves de terminale en section économie.
C’est un peu long, mais l’effort est mérité : l’on comprend mieux l’aveuglement d’une certaine classe politique et les choix parfois incompréhensibles pour nous, de nos sociétés ultra-libérales. Cette dérive n’est pas un hasard. Elle a été préparée et mise en place par tout un réseau puissant et extrêmement actif . Très très éclairant pour comprendre le désastre actuel et l’immobilisme des populations.
Galadriel
Richard Brouillette « L’encerclement » La démocratie dans les rets du néolibéralisme
un documentaire de Richard Brouillette
De fait, depuis la fondation de la Société du Mont Pèlerin, en 1947, les instituts de recherche néolibéraux, ces think tanks financés par des transnationales et des grandes fortunes, propagent inlassablement la pensée néolibérale au sein des universités, dans les médias, auprès des parlementaires, etc.
Cette idéologie qui s’affiche évidence, forte de la sanction historique et scientifique que semble lui avoir conférée la chute de l’URSS, a su intoxiquer tous les gouvernements, de gauche comme de droite. En effet, depuis la fin de la Guerre Froide, le rythme des réformes néolibérales est allé sans cesse s’accentuant. Souvent imposée par la force, que ce soit à travers les plans d’ajustements structurels du FMI et de la Banque Mondiale, sous la pression des marchés financiers et des transnationales ou même par la guerre, la doctrine néolibérale s’étend dorénavant à la planète entière.
Mais derrière l’écran de fumée idéologique, derrière ces beaux concepts d’ordre spontané et d’harmonie des intérêts dans un libre marché, par-delà la panacée de la «main invisible», que se cache-t-il réellement ?