Fraude scientifique : Antidépresseurs chez les adolescents

En attendant que le scandale se révèle, combien de suicides d’ados, et combien de millions engrangés par Big Pharma ?

L’étude 329 est un cas d’école

Bangor, Royaume-Uni — Blanc un jour, noir, 14 ans après… Une nouvelle analyse des données de l’étude 329 invalide les conclusions de la publication initiale, à savoir l’efficacité et l’innocuité des antidépresseurs paroxétine (Déroxat, GSK et Gé.) et imipramine (Tofranil, Amdipharm Ltd) chez les adolescents souffrant de dépression majeure [1].

En 2001, l’étude 329, a largement contribué à promouvoir l’utilisation des antidépresseurs imipramine et paroxétine (Deroxat et Gé., GSK) dans cette population pédiatrique [2].

Quatorze ans plus tard, et après de nombreux remous, une nouvelle analyse de l’ensemble des données arrive à des conclusions diamétralement opposées, faisant peser de lourds soupçons de fraudes scientifiques sur le laboratoire GSK, qui a financé l’étude, et sur les auteurs, Martin Keller (Brown University, Etats-Unis) et coll.

Selon les auteurs de la nouvelle analyse, Joanna Le Noury (Université de Bangor, Royaume-Uni) et coll. (pour le groupe RIAT; Restoring Invisible and Abandoned Trials), dans cette population, les deux médicaments seraient non seulement inefficaces mais dangereux. Les résultats sont publiés dans le British Medical Journal (BMJ) [1].

 

Dossier complet : http://www.medscape.fr/voirarticle/3601809?nlid=88790_2401

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