Connaître hier pour comprendre aujourd’hui : PEARL HARBOR

Il ne manque certainement pas de lecteurs de ce blog qui, lorsque l’on évoque des doutes sur la véracité de la version officielle du 11/9, sont mal à l’aise ou haussent les épaules en se disant que ce n’est pas possible. C’est tellement choquant moralement pour tout esprit sain, que l’hypothèse paraît monstrueuse.  Pourtant, si l’on se penche sur les documents déclassifiés de l’attaque de Pearl Harbor, l’on est bien obligé de remettre en question ce refus d’envisager l’inacceptable.

Cette agression japonaise sera la raison invoquée auprès du peuple américain, qui refusait cette guerre qui ne la concernait pas, pour faire entrer les États Unis dans le conflit mondial de 39/45.

Cette participation se soldera en 1945 par les bombardement à la bombe H de Hiroshima et Nagasaki qui feront 215 000 victimes (sans compter celles qui périront dans les décennies suivantes, des suites de la contamination nucléaire) et obtiendra la rédition du Japon. Du moins, est-ce la version des vainqueurs pour justifier l’injustifiable. Nous savons maintenant que le Japon était déjà à bout de souffle et prêt à rendre les armes.

Or, en juillet 1945, l’empereur du Japon envoie son fils pour négocier une paix, avec capitulation totale, mais respect de l’empereur. Seulement, on va faire traîner les choses. De plus, les chiffres avancés quant au nombre de victimes épargnées sont totalement fantaisistes. Surtout si on se rappelle que sur toute la guerre, les États-unis ont perdu 300.000 hommes. Des stratèges américains sérieux avaient analysé la question. Ils savaient que les Japonais étaient au bout du rouleau. 90% de leur aviation et de leur flotte étaient détruits, il ne restait rien de leur machine industrielle. Selon ces stratèges, le nombre de victimes aurait pu se situer entre 20.000 et 30.000.  (1) (2)

Pearl Harbor ne fut pas à proprement parler un false-flag, mais une gigantesque et terrible manipulation.

Si l’on regarde l’actualité à l’aune de l’histoire, elle prend une couleur pour le moins trouble et lève des soupçons justifiés  sur la réelle motivation et la présentation des faits par les pouvoirs.

Dès qu’un doute est émis sur une version officielle par l’information alternative, les médias à la botte crient au complot, voire à la bêtise. Au regard du passé, soit ces journalistes sont de mauvaise foi, soit ils sont ignares ce qui est plutôt inquiétant lorsque l’on a la responsabilité d’informer…

Je vous conseille vivement de prendre le temps de parcourir cet article qui se lit comme un roman d’espionnage. Sauf que ce n’est pas imaginaire et que cela conduit à  des milliers de victimes  : 2500 morts  et 1200 blessés côté américain.

Comment dès lors rejeter sans examen les interrogations soulevées par les événements du 11/9 qui ont permis l’adhésion du peuple américain à l’invasion de l’Irak ?

Galadriel

LE STRATAGÈME DE PEARL HARBOR

La vérité sur Pearl Harbor figure dans les archives du Pentagone.

Des archives du Pentagone qui ont été déclassifiées depuis 1994 (et rendues accessibles grâce au Freedom of Information Act), nous ont apprises que, non seulement l’attaque du 7 décembre 1941 n’était pas une surprise pour le président Franklin Delano Roosevelt, mais encore qu’elle avait même était anticipée et imaginée, depuis la fin de 1940. Cela dans le seul but de faire changer une opinion publique Américaine, résolument contre le fait d’entrer en guerre contre les forces de l’Axe composées de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon.

Le Mémorandum du 7 octobre 1940.

Les témoignages des personnes qui ont étaient en rapport avec Roosevelt les 6, 7 et 8 décembre 1941 nous révèlent que l’attaque Japonaise n’a pas été du tout une surprise pour le président et ses proches conseillers. En fait, une telle agression était envisagée et même souhaitée par le gouvernement des Etats-unis depuis plusieurs mois. Depuis l’occupation d’une majeure partie de l’Europe par les Nazis, l’administration Américaine cherche un moyen d’entrer en guerre sans perdre le soutien de son opinion publique. Et plus précisément, d’entrer en guerre contre le Japon.

Une « évaluation stratégique de la situation » rédigée le 7 octobre 1940 détaille en effet la menace que fait peser le Japon sur le dénouement du conflit dans lequel les États-Unis ne sont pas encore parvenu à entrer. L’auteur du rapport est le lieutenant commandant Arthur McCollum, il fait partie de l’ONI (« Office of Naval Intelligence », le Bureau du renseignement Naval). Son analyse est très clair.

Il commence par décrire la situation miliaire:

« Toute l’Europe continentale est passée sous contrôle de l’Axe italo-germanique, et seul l’Empire britannique résiste encore à cette domination. Par ailleurs, la propagande de l’Axe a réussi à assurer la neutralité des Etats-Unis par rapport à la guerre européenne. Cette situation fait peser une menace stratégique sur les Etats-Unis: la sécurité du pays est mise en danger par des révolutions fomentées par l’Axe dans les pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. De plus, en cas de défaite de l’Angleterre, les États-Unis peuvent s’attendre à une attaque immédiate de la part de l’Allemagne, alors que la flotte britannique sera tombée entre leurs mains. »

« Le Japon représente donc une double menace: dans l’immédiat, une offensive japonaise permettrait à l’Allemagne et l’Italie de contraindre les Etats-Unis à se préoccuper de leur propre sécurité, empêchant ainsi Washington de poursuivre son soutien aux Britanniques face aux offensives aériennes allemandes.

À plus long terme, après la défaite britannique, le Japon se trouverait en position privilégiée pour lancer les hostilités envers les Etats-Unis et assurer la victoire finale de l’Axe. En effet, l’armée nippone a la capacité d’attaquer les dominions britanniques et les routes d’approvisionnement vers l’Australie, mais aussi l’Inde et l’Indonésie.

La conséquence d’une victoire japonaise serait désastreuse: le contrôle des mers, jusqu’ici assuré par la marine britannique, serait alors réalisé par des forces ennemies des États-Unis. « Pour résumer: la menace pour notre sécurité dans l’Atlantique reste faible tant que la flotte britannique reste en position dominante sur cet océan et amicale vis-à-vis des États-Unis ».

Il faut donc empêcher que les Japonais ne lui portent un coup trop dur dans l’Océan indien, qui contraindrait les Anglais à se défendre sur deux fronts. D’autant que le l’Angleterre est également menacé d’une attaque terrestre par l’Allemagne et l’Italie depuis les Balkans et l’Afrique du Nord contre le canal de Suez. Les Etats-Unis, font déjà tout leur possible pour aider l’Angleterre en Europe. Ce qu’ils peuvent faire de plus, c’est d’empêcher le Japon de créer un nouveau front maritime dans l’Océan indien. »

Le lieutenant général évalue les forces en présence et en conclut que les Etats-Unis sont dans une position avantageuse pour remporter la victoire, en cas d’une guerre avec le Japon. Mais c’est justement ce point qui pose problème: l’opinion publique Américaine est majoritairement opposée à l’entrée en guerre des Etats-Unis. En pleine campagne électorale en 1940, Roosevelt rassure ainsi son électorat, en lui disant que « vos garçons ne seront pas envoyés dans une quelconque guerre étrangère ». Il est donc nécessaire dans les esprits, de renverser cette tendance.

Pour cela, McCollum énumère huit recommandations : 

– Conclure un accord avec l’Angleterre pour l’utilisation des bases britanniques dans le Pacifique, notamment Singapour;
– Conclure un accord avec les Pays-Bas pour l’utilisation de ses bases et l’approvisionnement en matières premières dans les Indes néerlandaises (aujourd’hui l’Indonésie);
– Aider de toutes les manières possibles le gouvernement chinois de Tchank-Kai-Chek;
– Envoyer une division de grands croiseurs à l’est, aux Philippines ou à Singapour;
– Envoyer deux divisions de sous-marins à l’est;
– Maintenir l’essentiel des forces de la flotte des Etats-Unis actuellement dans le Pacifique aux alentours des îles hawaïennes;
– Insister pour que les Néerlandais refusent de satisfaire les demandes japonaises de concessions économiques indues, notamment pour le pétrole;
– Réaliser un embargo complet de tout commerce des Etats-Unis avec le Japon, en collaboration avec un embargo similaire imposé par l’Empire Britannique.

Et il conclut: « si, de cette manière, le Japon pouvait être amené à commettre un acte officiel de guerre, tant mieux. Dans tous les cas nous devons être entièrement préparés à accepter la menace d’une guerre » (1).

Le stratagème décrit dans le Mémorandum sera appliqué à la lettre.

Le plan de McCollum aura le soutien de plusieurs personnes, évoluant dans l’entourage de Roosevelt. En effet, il peut compter sur l’oreille attentive de deux proches conseillers militaires du président: les capitaines de la Navy Walter S. Anderson et Dudley W. Knox. Le capitaine Anderson est à l’époque le directeur de l’ONI, ce qui lui permet d’avoir un accès direct à Roosevelt. Dudley W. Knox est un stratège naval et chef de la documentation de l’ONI.(2) Ce dernier approuve immédiatement la stratégie de McCollum, et il transmet le plan à Anderson avec un mémo d’approbation.

Il n’est pas établi, d’après les archives disponibles, que Franklin D. Roosevelt en ait eu connaissance. Mais malgré tout, nous devons constater que la politique étrangère Américaine dans la zone du Pacifique, va suivre à la lettre les recommandations formulées dans le mémorandum.

En effet, à partir de 1941, tous les efforts de Roosevelt vont être destiné à provoquer l’ouverture des hostilités par le Japon. Des accords sont passés avec l’Angleterre pour permettre aux Etats-Unis, l’utilisation de la base militaire de Simpson Harbor, à Rabaul, en Papouasie-Nouvelle Guinée.

Washington mène aussi des négociations avec les Pays-Bas pour les empêcher d’approvisionner le Japon. Roosevelt s’intéresse de très près aux négociations entreprises dans le même temps par les Néerlandais avec Tokyo.

Concernant la Chine, l’administration accorde une aide financière de 25 millions de dollars au régime de Chang-Kai-Chek et autorise les miliaires Américains volontaires à se battre au sein des « Tigres Volants », un groupe de chasse composée de pilotes mercenaires dirigés par le colonel Claire Lee Chennault. Roosevelt envoie ensuite, à l’automne 1941, son conseiller personnel, Henry F. Grady, pour qu’il rejoigne là-bas une commission des Etats-Unis, dont l’objectif était de fournir toute l’aide possible à la Chine.

La commission est présidée par le major-général John Magruder, ancien chef du renseignement militaire de l’US Army. Des croiseurs et des sous-marins sont également envoyés dans le Pacifique, sur le front asiatique, comme le suggérait le mémorandum. Et l’embargo total envers le Japon est déclaré le 26 juillet 1941.

Ceux qui étaient au courant de la manoeuvre orchestrée.

Le journal du secrétaire à la Guerre, Henry L. Stimson, nous révèle ainsi que, le 25 novembre 1941, le cabinet de guerre de Roosevelt s’était réuni pour discuter de la manière dont il fallait « laisser le Japon tirer en premier ». Difficile de faire plus explicite. Les documents déclassifiés permettent de connaître les noms de certains des protagonistes, qui étaient au courant de l’affaire.

Parmi eux, on peut entre autre citer (les grades sont ceux de l’automne 1940): le président Roosevelt, le lieutenant commandant Mc Collum, les capitaines Walter S. Anderson et Dudley Knox, les amiraux Harold Stark, James O. Richardson et William Leahy, le général Georges Marshall, le commandant Vincent Murphy.
Tous n’approuvent pas forcément, notamment quand il commence à apparaître que l’action Japonaise recherchée doit, pour avoir un effet sur l’opinion publique Américaine, être spectaculaire et occasionner des pertes humaines.

Pearl Harbor n’a pas été choisit au hasard par les Américains et encore moins par les Japonais.

Le plan commence beaucoup plus à prendre forme, avec la décision de déployer la flotte à Hawaï, dans la base de Pearl Harbor. C’est en effet une base particulièrement vulnérable.

Lors d’exercices militaires de grande envergure en 1932, les forces aériennes Américaines, dirigées par l’amiral Harry E. Yarnell, avaient déjà réussi à l’attaquer par surprise. Un exercice similaire se déroula en 1938, sous la direction de l’amiral Ernst King, toujours avec le même succès. Une chose dont les Japonais prirent bonne note (3).
La décision de transférer la flotte du Pacifique dans la base hawaïenne est prise néanmoins le 8 octobre 1940 (le lendemain de la rédaction du mémorandum par McCollum).
Cela suscitera des réactions violentes de la part de l’état-major de la Marine, conscient que les navires se retrouvent ainsi exposés à une éventuelle attaque ennemie, qui aurait toutes les chances de réussir.
Lorsque Roosevelt annonce la nouvelle aux amiraux William D. Leahy, qui est le chef des opérations navales, et James O. Richardson, qui est le commandant de la flotte, cela met ce dernier « hors de lui » et il le fait savoir en disant: « Monsieur le Président, les officiers supérieurs de la Navy n’ont pas la confiance du commandement civil de ce pays qui est essentiel pour que soit mené avec succès une guerre dans le Pacifique ».
Il montre également sa désapprobation à l’égard de la politique de provocation vis-à-vis du Japon, puisque le « premier pas » qui doit déclencher la guerre visera, de toute évidence, la flotte qu’il commande.
Son opposition aux décisions présidentielles conduiront le président Roosevelt à le démettre de ses fonctions le 1er février 1941, dans le cadre d’un vaste remaniement de la Navy. Le vice-amiral Husband Kimmel prendra alors la tête de la flotte du Pacifique stationnée à Pearl Harbor (4).
L’histoire officielle au sujet de Pearl Harbor, qui parle toujours « d’attaque surprise », se base sur deux éléments ressassés depuis 1941, d’ailleurs repris dans les cours d’histoire et dans tous les films, pour étayer sa thèse:
Le premier est que les services de décryptage de l’US Navy ne connaissaient pas le code des messages japonais à l’époque.
Le second est que, la flotte Japonaise ayant observé un silence radio dans les dizaines d’heures qui ont précédé l’attaque, il n’y aurait rien eu à intercepter.
Ces deux précisions sont importantes, car ils leur faut bien se trouver des excuses pour se dédouaner. Mais elles n’en sont pas moins fausses.
Car non seulement les Japonais n’ont jamais observé le silence radio, mais en plus leurs messages ont bien été interceptés et décodés par les services de renseignement de la Marine, et transmis à Washington.
Ce qui permet d’expliquer pourquoi l’ambassadeur japonais fut contraint d’attendre plusieurs heures avec la déclaration de guerre en poche, avant le début de l’attaque. Tout simplement parce que le Secrétaire d’Etat n’accepta de le recevoir qu’une fois l’opération de bombardement déclenchée. Un mémorandum du 27 novembre 1941, signé « Marshall » et rédigé par le secrétaire à la Guerre Henry L. Stimson, rappelle en ses termes au lieutenant général Walter Short, les souhaits de la Maison-Blanche:
« Les Etats-Unis désirent que le Japon commette la première action manifeste ». Il fallait donc que la déclaration de guerre arrive sur le bureau du Secrétaire d’Etat, une fois, l’attaque commencée. Pour avoir bel et bien une attaque sans déclaration de guerre au préalable.
Suite et fin de l’article :

 

(1) http://www.northstarcompass.org/french/nscfr37/hiroshima.htm

(2) Hiroshima/Nagasaki: 210 000 morts, Washington ne s’est jamais excusé

http://www.rtbf.be/info/monde/detail_hiroshima-nagasaki-plus-de-200-000-morts-washington-ne-regrette-rien?id=9048156

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