Ukraine : Minsk n’est probablement qu’une embellie…

Voici quelques vidéos et analyses qui pourront vous éclairer sur les forces en présence et les intentions affichées (ou non) des uns et des autres. . La situation est extrêmement fragile, les pions sont entrain de se déplacer ainsi que les alliances. L’Europe semble prendre conscience du cynisme des USA qui, du fait de leur position géographique, veulent manifestement maintenir une position belliqueuse.

Si un conflit plus large s’installait, ce ne sont pas eux qui auraient à en souffrir. Du moins se sentent-ils protégés par leurs boucliers anti-missiles en cas de conflit nucléaire.  Ils vendraient leurs armes et passeraient à la caisse pour la reconstruction. C’est peut-être ce qu’ils visent. Espérons que les européens ont enfin pris conscience de ce schéma.  Reste le problème économique qui n’est pas dissociable des décisions internationales. Nous avons souvent évoqué ici l’idée d’un reset général tel qu’il a déjà eu lieu en 14 et en 39… Sauf qu’aujourd’hui, l’armement n’est plus de même nature..

De quel côté se situent vraiment les européens dans cette partie ? 

Pour débuter, les deux déclarations, la première de Hollande, l’autre de Poutine qui font suite aux accords de Minsk :

 

 

DÉCLARATION DE L’AMBASSADEUR RUSSE EN FRANCE

(NB : Ne pas oublier qu’un diplomate plus que n’importe quel politique pèse chacun de ses mots)

« Les Etats-Unis tentent d’exercer une certaine pression sur la France, en utilisant pour cela tous leurs leviers, notamment économiques », a indiqué le diplomate.

Et d’ajouter qu’il serait toutefois incorrect de parler de la dépendance totale de Paris face à Washington.

« Prétendre que la France n’ait pas de voix, que ce soit un pays marionnette entre les mains des Etats-Unis serait complètement faux », a souligné M.Orlov.

Il a rappelé que Paris était disposé à envisager la levée des sanctions contre la Russie en cas de désescalade de la situation en Ukraine.

« La levée des sanctions est conditionnée à Paris par la désescalade de la tension autour de l’Ukraine », a dit l’ambassadeur.

Selon M.Orlov, les hommes d’affaires et les simples citoyens français prônent la levée des sanctions antirusses qui affectent directement leur économie nationale, la Russie ayant toujours été un très important partenaire économique pour la France.

Par ailleurs, il a fait remarquer que Paris n’avait posé aucun ultimatum à Moscou avant le récent sommet de Minsk au « format Normandie ».

« La France n’a posé aucun ultimatum à la Russie. (…) Au contraire, toutes les dernières déclarations du président français François Hollande sont extrêmement respectueuses qu’il parle du président russe Vladimir Poutine ou de la Russie en général », a relevé M.Orlov

 

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LES NÉO-NAZIS EN UKRAINE :

 

L’ÉTAT D’ESPRIT DE POROCHENKO (07/02/15)

« Possible catastrophe technologique »

« La catastrophe aura des dimensions mondiales, car c’est une des plus importantes usines atomiques d’Energodar, située à 280 km de Marioupol », a déclaré P. Porochenko.

Le chef du gouvernement a souligné qu’on avait ouvert la boîte de Pandore.

« Il n’y a pas de résolution temporaire du conflit. Il n’est pas question de le geler. Si l’Ukraine ne renforce pas son intégrité territoriale, alors la catastrophe humanitaire et technique, ainsi que le terrorisme, vont se poursuivre », a-t-il ajouté.

Source : Nouvelles Nationales Ukrainiennes

http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.unn.com.ua%2Fru%2Fnews%2F1435388-v-ukrayini-mozhliva-tekhnogenna-katastrofa-prezident

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Porochenko jette trois bataillons de 800 soldats dans la bataille pour débloquer le chaudron de Debaltsevo et sauver sa peau

 

http://lesakerfrancophone.net/porochenko-jette-trois-bataillons-de-800-soldats-dans-la-bataille-pour-debloquer-le-chaudron-de-debaltsevo-et-sauver-sa-peau/

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LES US N’APPRÉCIENT PAS LES ACCORDS DE MINSK ET JETTENT DE L’HUILE SUR LE FEU

Les Etats-Unis ont accusé aujourd’hui la Russie de continuer à déployer des armes lourdes dans l’est de l’Ukraine, avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu signé hier.

« Nous sommes très préoccupés par la poursuite des combats (…) et par les informations concernant des chars et des systèmes de missiles supplémentaires venus ces derniers jours de l’autre côté de la frontière, de Russie », a déclaré la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki.

« L’armée russe a déployé une importante quantité de (pièces) d’artillerie et de lance-roquettes multiples (…) Nous sommes sûrs qu’il s’agit de systèmes militaires russes, pas des séparatistes », a encore accusé Psaki, en lisant un communiqué lors de son point de presse quotidien.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/13/97001-20150213FILWWW00417-ukraine-la-russie-accusee-de-manoeuvres-usa.php

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IMPORTANT :  OBAMA : QUEL PRÉSIDENT ?

Obama, le président-zombie.

Je vous livre directement la conclusion, qui vient après la démonstration du sérieux de l’analyse :

« Dans le contexte présent, le portrait que Parry nous fait d’Obama, de la part d’un homme bien informé mais absolument pas suspect de la moindre rancœur ou du moindre antagonisme personnel dans son jugement, est absolument effrayant.

Pour des raisons qui ne peuvent qu’être futiles si l’on s’en tient aux données connues, – arrogance, crainte d’être perçu comme “faible”, comme incompétent ou comme privé d’autorité sur son administration, – Obama laisse se développer sciemment une crise dont l’une des perspectives est la guerre nucléaire d’anéantissement.

(Si les raisons ne sont pas “futiles” selon des données que nous ignorons impliquant des pressions et des contraintes sur lui, alors cet homme est totalement privé du sens du tragique qui, dans les circonstances présentes, devrait le pousser à prendre les plus grands risques pour sa position, voire pour sa sécurité, dans une perspective impliquant des situations l’extrême dangerosité, dont il connaîtrait ainsi les arcanes mieux que personne.)

Non seulement Obama n’a pas été l“American Gorbatchev” qu’il aurait dû être pour changer vraiment la situation de crise générale, mais il n’est même plus le Obama qu’on a connu dans ses premières années de présidence.

Si le verdict de Parry est juste, – et l’on voit que nombre d’éléments vont dans ce sens, – la crise Ukraine-Russie devrait prendre la pire orientation possible, à commencer par des livraisons d’armes US au régime de Kiev, avec les hypothèses comme celle qui est indiqué dans le texte du possible stationnement de missiles de croisière US en Ukraine restant bien entendu sous le contrôle US.

Le cœur de la crise devient alors, comme on en a vu les premiers signes depuis une semaine, la situation au sein du bloc BAO*, principalement avec les premiers signes de la formation, bon gré mal gré et du fait des circonstances, d’un important bloc de pays européens se séparant de plus en plus nettement des USA avec quelques alliés épars (le Royaume-Uni, quelques pays de l’ancienne Europe de l’Est, principalement la Pologne et les pays baltes).

Plus encore, il existe désormais une possibilité extrêmement pressante que cette crise puisse s’élargir à d’autres acteurs hors de la zone critique du fait de sa dimension globale avec l’existence de l’option extrême de la possibilité d’un conflit nucléaire, c’est-à-dire des pays asiatiques dont principalement la Chine, ainsi que d’autres puissances du type BRICS, ou de divers pays du Moyen-Orient.

Désormais, tous les contacts et échanges des acteurs de la crise avec des puissances extérieures à cette crise impliquent des possibilités de coopération, d’arrangement ou d’implications dans cette crise.

C’est ainsi le cas de la visite de Poutine en Égypte, où les discussions entre Poutine et Sisi, à coté des sujets bilatéraux évidents, ont notamment abordé cette question de la crise Ukraine-Russie, avec une solide information du premier vers le second, et la réalisation par le second de la dangerosité quasiment globale de l’événement, impliquant des effets possibles sinon probables dans la région du Moyen-Orient.

A cette occasion, les Égyptiens ont pu mesurer combien ils se trouvaient peu informés de la situation, notamment par leurs “amis” US qui n’informent guère leurs contacts hors ceux du champ le plus restreint possible de la crise.

Philippe Grasset – Journaliste pour :

http://www.dedefensa.org/article-obama_le_pr_sident-zombie_11_02_2015.html

 

Désolée, les amis, le tour d’horizon est encore très sombre après l’embellie des accords. 

Porochenko a signé à contre cœur, les bataillons nazis s’opposent à ces arrangements,  même à l’Est certains se sentent  frustrés de devoir abandonner le terrain gagné depuis septembre 2014 et cette entente Russo-Européenne irrite l’Empire.

Galadriel

* BAO = Bloc Américano Occidental

 

 

 

 

 

 

 

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