La chimie des coups d’état : Le Captagon

Ce n’est pas une pratique nouvelle.. Le terme assassin vient entre autres du persan حشیشیون, ḥašišiywn (« les gens de principe, de fondement de la foi ») qui désignait les Nizârites (la secte des assassins), et de l’arabe حَشَّاشِين, ḥašāšīn (« les gens qui fument le haschisch »). (Wikipédia)

On distribuait de la gnôle dans les tranchées de 14 pour donner du courage aux troupes, et les enfants-soldats d’Afrique sont drogués pour être transformés en machines a tuer (1)

Les forces armées de tout bord ont besoin d’une « chair à canon » offensive, enthousiaste et décérébrée.  La chimie moderne leur offre un panel de plus en plus pointu et peu coûteux et le Captagon, reconnu pour être utilisé par les jihadistes répond parfaitement à ce besoin.  Il serait naïf  de croire que son utilisation s’arrête aux portes de l’Europe.

(Notons au passage, que le Captagon circule en France pour une utilisation « festive » comme d’autres amphétamines.  Témoignage (2) ).

La question de fond n’est pas « quoi ? » mais « qui ? »

Explications :

Les « Printemps arabe » et le putsch de Kiev ont été accomplis grâce aux amphétamines, ces « pilules de l’horreur ».

Derrière les coupeurs de tête de l’EIIL et ‘’partisans ukrainiens’’ se trouvent les « pilules de l’horreur », la puissante amphétamine Captagon, qui supprime le sentiment de pitié et augmente la résistance physique.

Le quotidien Il Giornale publie un article de Gianni Michalessina qui raconte que le premier Captagon fut utilisé au Caire. La « mixture de l’horreur » s’est répandue avec le « printemps arabe » comme l’élixir d’endurance et du renforcement de la révolution, distribuée aux foules prêtes à se sacrifier de Tunis à l’Egypte, de la Lybie à la Syrie.

L’amphétamine mortelle est devenue un cauchemar pour le Moyen-Orient : dans l’extase les gens égorgent et tuent avec un sourire sur le visage, la tête vide. Les Kurdes témoignent de ce qu’ils ont trouvé ces pilules dans les poches de centaines de combattants liquidés à Kobanî. Les analyses de la bande son effectuées par les services US sur les vidéos où figure Djihadi John, le combattant britannique chargé d’exécuter les otages, indiquent que le bourreau agit sous l’effet d’amphétamines.

1418242786_706f8d62f64d09620cce207ac2036e61Les premiers récits sur l’utilisation de cette substance proviennent des manifestants tombés aux mains de la police en 2011. Beaucoup d’entre eux reconnaissent avoir reçu des organisateurs ces pilules extraordinaires qui donnent « courage et force ». Les livraisons se faisaient alors aux Frères Musulmans depuis Dubaï et le Qatar.

Les premières analyses chimiques furent effectuées par les Carabiniers italiens. Lorsqu’ils se rendirent en Libye en 2013, pour tenter de transformer les groupes de combattants en une armée régulière, et sur la base d’analyses de sang, ils comprirent qu’au moins 30% des candidats étaient dépendants aux drogues.

Aujourd’hui le Captagon transforme le fanatisme des combattants de l’EIIL en férocité animale. Ces pilules, produites désormais dans les territoires qu’ils contrôlent, sont devenues un véritable carburant pour mener guerre et terreur, conclut l’auteur de cet article.

Toutes les preuves montrent que ce ne sont pas les sourates du Coran mais bien les amphétamines qui occasionnent ces actes criminels, et également la façon dont ces drogues sont arrivées au Qatar et à Dubaï. Les idéologues de leur utilisation sont les oligarques sionistes qui contrôlent les pays occidentaux, et leurs satellites orientaux de l’Europe.

Mis en production par l’OTAN en 2011 dans les laboratoires bulgares, le Captagon est désormais produit dans tout le Moyen-Orient, en particulier en Syrie. Début avril 2014, l’armée arabe syrienne a intercepté un véhicule empli de tablettes de Captagon et de composants équivalents à une tonne de Captagon (phenidate hydrochloride), l’amphétamine qui provoque l’euphorie et réduit la douleur. Mélangé à d’autres substances, telle que le haschisch, il représente ‘’l’alimentation de base’’ des djihadistes, qui perdent la sensation de leur douleur, de celle des autres, et leur font commettre des horreurs « en rigolant ».

En février 2014, dans l’article intitulé « préparations psychotropes comme instrument de manipulation de la conscience des foules en général, et celle du Maïdan en particulier », nous avons passé en revue l’utilisation des psychotropes artificiels dans les guerres ; mais nous avions souligné comment le boxeur Klishko-Etinson acheminait au Maïdan, sous l’étiquette d’additifs sportifs, les psychotropes de combat de l’armée américaine qui font partie de la trousse de secours des unités spéciales.

1418242713_3Ces substances sont des drogues qui non seulement augmentent la confiance en soi, mais réduisent les besoins de repos et de sommeil. A plus hautes doses elles provoquent une intense excitation psychique, dont l’effet peut être prolongé jusqu’à trois jours pleins. De l’utilisation prolongée surviennent des psychoses, qui souvent s’accompagnent de délires et hallucinations, dont découle un niveau extrême d’agression (ce que nous observons jusqu’à présent dans l’Ukraine occupée).

Nous avions écrit alors que les « combattants du Maïdan » recevaient de l’étranger non seulement de l’argent, mais de la drogue, qui par ailleurs se vendait librement et bon marché sur l’euromaïdan.

En avril 2014, en qualité de maire de Kiev, V . Bondarenko, a reconnu que dans la mairie occupée pendant l’euromaïdan il y avait un atelier de fabrication de drogue. C’est ainsi que ces substances étaient massivement distribuées aux tueurs d’Odessa le 2 mai.

Le matériau nécessaire à la fabrication de Captagon fut livré en quantité industrielle, entre autres, le 11 mai, lorsqu’à l’aéroport de Kiev, où dans le plus grand secret, est arrivé un vol dont on déchargea des volumes entiers de chimie, et des emballages avec des pilules d’amphétamines. Ce vol était accompagné d’un collaborateur de la CIA, Richard Michael, et de 70 mercenaires d’une compagnie privée polonaise. Sur ordre des services ukrainiens de sécurité, les mercenaires, le convoi et son contenu chimique n’ont pas fait l’objet de vérifications, et ont quitté les bâtiments de l’aéroport dans des véhicules aux vitres teintées. Ensuite il y eut encore des livraisons, jusqu’à ce que la production soit implantée sur le territoire ukrainien.

Aujourd’hui, sous l’effet de ces drogues, les forces armées de ce que fut l’Ukraine avec les mercenaires sous l’autorité du régime des oligarques sionistes autochtones, et leurs complices étrangers, accomplissent un véritable génocide des Russes de Novorossia.

Traduit par Mufasa pour Réseau International

Source : http://communitarian.ru/novosti/medicina/himiya_perevorotov_arabskaya_vesna_i_iudeyskiy_putch_v_kieve_soversheny_na_amfitaminah_ili_tabletkah_uzhasa_za_neistovstvom_golovorezov_igil_i_ukrokarateley_stoyat_tabletki_uzhasa_-_moschnyy_amfitamin_kaptagon_ubivayuschiy_zhalost_i_pridayuschiy_fizichesk/

[NB : Cet article est un article de Ria Novosti. Donc pro-russe. Cela ne signifie pas pour autant que l’info est fausse, et elle ne l’est probablement pas, mais gardons à l’esprit que nous sommes dans une guerre de communication féroce et que, plus que jamais, nous devons utiliser notre intelligence et notre libre-arbitre.]

(1) http://www.laconscience.com/Les-enfants-soldats-Ces-machines-a-tuer.html

(2) http://www.same-story.com/addictions-dependances/medicaments/addictions-aux-medicaments-les-effets-du-captagon-218954b

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