Israël : Mais quand ça va s’arrêter ?

Lisez bien l’article qui suit :  Une telle haine, un tel orgueil, un tel mépris, une telle paranoïa, alors qu’il suffirait peut-être de mains tendues et de discussions autour d’une table entre personnes raisonnablement humaines pour que les solutions apparaissent… Que cherche Natanayahu ? A faire d’Israël le pays le plus haï de la planète ? A mettre le monde à feu et à sang ? A ce degré-là, pour moi, même si il y a des tas d’explications « techniques » que ne manqueront pas de nous donner des spécialistes, ça devient incompréhensible…  Non seulement, les Palestiniens subissent une occupation illégale et dégradante, mais en plus, il n’ont même pas le droit de se défendre par les moyens légaux ! On est où, là ?

(NB : Ce commentaire n’engage que moi et je l’assume.)

Galadriel

Israël menace les Palestiniens de nouvelles sanctions

Israël a assuré dimanche qu’il ne permettrait aucune poursuite contre ses soldats après la demande des Palestiniens d’adhérer à la Cour pénale internationale (CPI). Il les a menacés de nouvelles sanctions, après le gel de 500 millions de shekels (127 millions de francs).

« Israël est sur le point de passer de la défense à l’attaque », a prévenu Nissim Ben Sheetrit, haut responsable des Affaires étrangères. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu prépare cette fois une réponse « plus dure et globale » que le seul gel du versement des taxes. Elle ne comprendra pas de constructions dans les colonies, a-t-il toutefois assuré.

Dans le passé, l’Etat hébreu a également utilisé l’arme du retrait des permis VIP, qui permettent aux responsables palestiniens de se déplacer notamment de la Cisjordanie à la bande de Gaza.

« Si les Palestiniens ne reviennent pas en arrière, nous devrons prendre des mesures encore plus dures jusqu’à une dissolution progressive, une neutralisation progressive de l’Autorité palestinienne », a déclaré le ministre des Renseignements Youval Steinitz, considéré comme un proche de M. Netanyahu.

Officiellement, l’Autorité palestinienne ne peut être dissoute que par les Palestiniens. La dissolution constitue, selon les observateurs, la dernière carte que le président Mahmoud Abbas peut abattre dans son bras de fer diplomatique avec les Israéliens.

Tribunal de La Haye
« Nous ne permettrons pas que les soldats et officiers de Tsahal soient traînés devant le tribunal de La Haye », a déclaré plus tôt dans la journée Benjamin Netanyahu. En rétorsion à cette demande d’adhésion à la CPI, Israël avait gelé dès samedi le versement de 106 millions d’euros (127 millions de francs) de taxes collectées pour le compte de l’Autorité palestinienne.

« Ceux qui doivent être poursuivis sont les dirigeants de l’Autorité palestinienne qui ont fait une alliance avec les criminels de guerre du Hamas », a ajouté le Premier ministre israélien.

« Courage et détermination »
Il accuse le mouvement islamiste d’avoir notamment utilisé les Gazaouis comme bouclier humain lors du conflit de l’été dernier. Celui-ci avait fait près de 2200 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 73 côté israélien, dont 67 soldats.

« Les soldats de Tsahal continueront de défendre d’Etat d’Israël avec courage et détermination. De la même façon qu’ils nous protègent, nous les protégerons avec courage et détermination « , a-t-il aussi dit. « L’Autorité palestinienne a décidé de confronter l’Etat d’Israël et nous ne resterons pas les bras croisés », a encore prévenu le chef du gouvernement israélien.

« Nouveau crime de guerre »
Le gel des versements à l’Autorité palestinienne avait promptement été qualifié samedi de « nouveau crime de guerre » par les Palestiniens. Il faut « annoncer officiellement la fin des négociations et de la coopération sécuritaire avec l’occupant israélien », a dit le Hamas.

Le mouvement islamiste a dénoncé « le vol de l’argent palestinien ». Il a appelé une nouvelle fois l’Autorité palestinienne à répliquer vite et fermement.

Ces paiements sont vitaux pour l’Autorité, car ils représentent plus des deux tiers de ses recettes budgétaires propres et contribuent au paiement de plus de 150’000 fonctionnaires. L’Etat hébreu a déjà utilisé ce moyen de pression, notamment en avril lors de la réconciliation entre le Fatah du président Mahmoud Abbas et le Hamas.

Offensive diplomatique
L’objectif de la démarche d’adhésion palestinienne, entamée vendredi aux Nations unies, est de pouvoir demander des comptes aux dirigeants israéliens pour les trois offensives lancées sur Gaza depuis 2008 ou encore pour l’occupation. La CPI est compétente en matière de génocide, crime contre l’humanité et crime de guerre.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une offensive diplomatique menée à l’ONU par les Palestiniens, qui entendent de nouveau y soumettre leur projet de résolution, rejeté la semaine dernière.

http://www.romandie.com/news/Israel-menace-les-Palestiniens-de-nouvelles-sanctions_RP/551117.rom

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