Petit point économie : Sombre est l’horizon.. Et si on arrêtait de payer ?

Depuis le commencement du blog, nous tirons la sonnette d’alarme. Nous allons donc continuer inlassablement car c’est de mal en pis.

Tout d’abord une revue de presse spéciale licenciements de P. Jovanovic qui a fait un vrai travail d’enquête pour nous donner des éléments concrets de réflexion. Merci à lui. (1)

En second lieu, un article de l’Express.be sur l’effondrement mondial du cours du pétrole. D’autres analyse viendront postérieurement pour en creuser toutes les conséquences, économiques et géo-politiques.

Enfin une vidéo belge. Si ce n’est l’accent, on se croirait en France. C’est du copié-collé. A regarder, c’est très éclairant car très simplement expliqué. C’est responsabilisant aussi.

A chacun ensuite de se demander ce qu’il pourrait faire individuellement et collectivement pour sortir de la nasse dans laquelle l’Europe nous tient. Car nous sommes piégés, et ça risque de faire mal de toutes façons,  nous avons déjà accepté les fers et les chaînes…

Savoir si nous voulons subir l’esclavage de la finance internationale et vivre ce que vivent les Grecs, ou reprendre en main le destin de notre communauté et prendre le risque d’un vrai et profond changement. La question est là.

Ce n’est pas le moment, alors que les illuminations de Noël  cherchent à nous faire oublier la réalité et à nous entraîner dans  la magie artificielle de sa foire consumériste. Pourtant, Il va falloir y répondre et vite. Le temps nous est compté.

Galadriel

Source : http://lesmoutonsenrages.fr/2014/12/11/france-leffondrement-continue-video/#more-74235

BofA: ‘L’OPEP est effectivement dissoute et le cours du pétrole va tomber à 50 dollars le baril’

Audrey Duperron

L‘OPEP, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, n’a plus de raison d’exister et le cours d’un baril de pétrole descendra jusqu’à 50 dollars au cours des prochains mois, affirme un rapport de la Bank of America (BofA). Il indique que des changements révolutionnaires dans le secteur de l’énergie vont faire baisser le prix du gaz naturel liquéfié (GNL), ce qui implique qu’il deviendra une source d’énergie meilleur marché pour l’Europe.

Selon Francisco Blanch, responsable du service des matières premières pour la banque, l’OPEP a été  « effectivement dissoute » après avoir refusé de prendre des mesures pour stabiliser les cours du pétrole lors de sa dernière réunion.

L’impact est énorme, car désormais, les cours seront libres sur ​​le marché, ce qui signifie que nous devrions assister à de grandes fluctuations et des transactions désordonnées qui ne profiteront qu’aux grands producteurs de pétrole du Golfe, comme l’Arabie saoudite, qui disposent d’importantes réserves de trésorerie, et qui pourront supporter ces variations. En revanche, les producteurs plus modestes, comme le Venezuela ou le Nigeria, seront les grands perdants de cette situation.

Le rapport affirme également que près de 15% des producteurs de pétrole de schiste américains perdent de l’argent actuellement, et que plus de la moitié pourraient faire faillite si les cours du pétrole brut devaient tomber en dessous de 55 dollars le baril. Cette conclusion ne coïncide cependant pas avec celles d’un autre géant bancaire américain, Citigroup, qui évalue à près de 40 dollars le baril les coûts de production marginaux des producteurs de pétrole des Etats-Unis, ce qui suppose qu’ils pourraient résister à des cours proches de 50 dollars.

BofA avertit que la baisse des cours pourrait également affecter les producteurs de pétrole de schiste argentins et mexicains qui pourraient totalement cesser leur production, tout en obligeant les producteurs canadiens à se limiter à l’exploitation de quelques zones de sables bitumineux, et les producteurs russes, à quelques champs pétrolifères isolés.

Il faudra près de 6 mois pour écouler le surplus de pétrole qui est proposé actuellement sur le marché, ce qui justifie les prédictions de baisse des cours jusqu’à 50 dollars le baril. Mais au terme de cette période, sur la seconde moitié de 2015, il y aura une pénurie sur le marché, ce qui se traduira par une forte remontée des cours, à près de 80 dollars le baril, voire 90 dollars, anticipe BofA.

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ET SI ON ARRÊTAIT DE PAYER ?

Pédagogique et percutant !

 

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