Les Britanniques pourraient bien sortir de l’UE

Tout d’abord, il faut savoir que David Caméron à dit fermement non à la facture européenne de 2 milliards supplémentaires que lui présentait Bruxelles, jugeant cette demande inacceptable.

Aujourd’hui, c’est la libre circulation des sujets européens qui est en cause, ce qui fait dire à Angéla Merkel, « qu’elle croit désormais possible une sortie de la GB de l’UE »

Faisons du mauvais esprit :

Londres étant « la » place financière de référence, si il y a des économistes au courant des dessous de la finance c’est bien eux. Cela aurait-il quelque chose à voir avec l’effondrement inévitable de l’économie européenne ?

C’est à la fois ce qui agace et ce qui est sympa chez les britanniques, ils n’ont aucun complexe.

Et si D. Caméron avait cherché un motif  de transgression dans les règles de l’UE pour permettre à la GB de sortir de l’Europe, avant l’apocalypse, pour limiter la casse ? Je dis limiter la casse, parce qu’avec le système mondial, si l’Europe s’écroule, les répercussions seront internationales. 

On pense toujours que le danger viendra des US et de Wall Street.  Mais si c’était nous, le danger ?

On  nous la joue « Bonne Nuit les Petits » sur les 20H, mais il suffit d’aller sur les blogs d’économie, même les plus tradis, pour se rendre compte que les poids lourds de l’Europe vont mal : La France, l’Allemagne (1), l’Espagne (2) L’Italie, la Grèce ne s’en sort pas et ce n’est pas la croissance des pays de l’Est dont certains sont quasiment en état d’émergence qui va faire contre-poids.

L’Iceberg approche… Observons qui demande à quitter le navire !

Moi je dis ça…  Je suis pas une spécialiste, mais je me pose des questions…

Galadriel

Angela Merkel croit désormais possible une sortie du Royaume-Uni de l’UE

Selon Der Spiegel, la chancelière allemande estimerait désormais possible une sortie du Royaume-Uni de l’UE au cas où David Cameron persisterait à vouloir imposer des quotas de migrants européens.

« La Grande-Bretagne ne paiera pas les 2 milliards d’euros à quiconque le 1er décembre. Nous allons nous battre par tous les moyens possibles. Le montant et le calendrier de cette demande sont inacceptables », a martelé lundi 27 octobre David Cameron devant le Parlement britannique.

Le Premier ministre répondait à la Commission européenne qui avait menacé, quelques heures auparavant, la Grande-Bretagne d’amendes si elle refusait de s’acquitter de sa contribution. Confronté à une pression des europhobes du parti Ukip et aux eurosceptiques de sa propre formation politique, David Cameron a voulu adresser un message de fermeté supplémentaire à l’approche des élections législatives de mai 2015.

« Endormi au volant »

Ces 2 milliards d’euros demandés, la semaine dernière par Bruxelles, sont la conséquence d’une révision à la hausse du PIB britannique sur la période 2002-2013 rappelle le Financial Times. Une révision dont David Cameron était parfaitement au courant depuis le début de l’année, accuse son opposant travailliste Ed Miliband, qui reproche au Premier ministre, « endormi au volant », de ne pas avoir anticipé la demande de l’UE.

Pour le commissaire européen au Budget Jacek Dominik qui s’exprimait lundi, David Cameron prend le risque « d’ouvrir la boîte de Pandore » en voulant renégocier les règles budgétaires de l’Union. Car ce sont celles-là même qui accordent au Royaume-Uni un rabais de sa contribution au budget de l’UE  —obtenu il y a trente ans par Margaret Thatcher— d’un montant de 5,9 milliards d’euros pour l’année 2014.

 

ILLUSTRATION : (Première page du Daily Express  (journal anti-européiste) de 2010

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