Changement planétaire

Cet article plaide en faveur de l’hypothèse de l’arrivée d’une période de mini glaciation et réfute donc celle du réchauffement. Ce qui est certain ce sont les marqueurs d’un important changement planétaire. Les éléments sont là, ils sont nombreux mais contradictoires.  De plus, la météorologie, même soutenue par des calculs mathématiques compliqués, n’est pas, et loin de là, un science exacte. 

J’ignore si cette jeune femme a tort ou a raison, mais je crois que lorsque l’on est persuadé d’une chose, toute notre démarche tend à conforter notre pensée. La planète est un système très complexe et fragile. Ce qui se passe au Sud peut parfaitement contredire ce qui ce passe au Nord, et l’on peut dire la même chose de l’Est à l’Ouest. Quoi qu’il en soit, je suis d’accord avec elle. Le comportement des animaux, (comme des plantes) sont des signes que nous devons prendre en compte. Là où je reste prudente, c’est dans la conclusion que l’on tire de ces signes.

Par exemple, si l’augmentation de la glace en Antarctique est évoquée, je n’ai rien lu sur la fonte accélérée de l’Arctique, ou du permafrost, ce dernier libérant chaque jour des tonnes de méthane dans l’atmosphère et accentuant gravement l’effet de serre.  Quid des comportements d’El Nino, de la Nina, de l’enfoncement du Gulf Stream, des sécheresses historiques d’un côté et de l’avancée de plus en plus rapide des déserts contredisant ailleurs des froids polaires inhabituels et dramatiques…

Acidification et pollutions plastique des océans – conséquences de Fukushima. Ces éléments sont traités en une ligne. Pourtant,   ces poissons  monstrueux ne pourrait-ils pas être envisagés sous l’angle des possibles mutations dues aux tonnes d’eaux irradiées qui se déversent tous les jours depuis 3 ans maintenant dans l’océan Pacifique. ?  Pollutions qui pourraient aussi expliquer en partie la mortalité en masse de poissons? 

La méduse énorme trouvée au Pays de Galles, alors qu’elle devrait flotter paresseusement quelque part en Méditerranée ne prouve-t-elle pas que l’océan se réchauffe, et non qu’il se refroidit ? La migration d’insectes tropicaux  vers le nord, n’est-ce pas un signe du réchauffement de l’atmosphère ? L’augmentation des cyclones en fréquence et en force est dépendante de la température inhabituellement élevée de la surface des eaux ou des sols sur lesquels ils se forment. Ça  n’a pas l’air d’un signe de refroidissement…

L’impression que cela donne c’est qu’au bout du compte, personne n’est sûr de rien et que chacun peut piocher dans ces signes abondants d’une perturbation indiscutable de l’équilibre planétaire ce qui alimente une théorie que l’on a choisie et posée en préalable.  Seul l’avenir dira ce qui attend notre Terre et ses habitants. 

N’oublions pas non plus que nous faisons partie d’un système universel, d’une galaxie, et que ce qui en  affecte une partie, en affecte l’ensemble.

Cet article n’aborde pas, parce que ce n’est pas son sujet, biens d’autres éléments.  Le problème, en extrayant certains éléments d’un ensemble global multiforme, est le risque de fausser son jugement.

Qu’est-ce qui agit sur quoi ?  Peut-on vraiment répondre à cette question ?
On suppute, on crée des modèles  informatiques sophistiqués, on travaille sur des probabilités mathématiques. Personnellement, je doute que la vie et ses mécanismes, même si il y a des lois qui se détachent du processus, se réduisent à des équations aussi savantes soient-elles. La nature a parfois des fantaisies inexplicables.
Quelle est la probabilité qu’à origine  de la Terre, l’eau  soit ensemencée par la bonne protéine mère du vivant  et pour que les conditions exactes et  très précises de la naissance de la première cellule  soient là ?  Infime. Du dire même des astrophysiciens, la naissance de la vie est un « miracle ».

Qu’en auraient dit les scientifiques si ils avaient dû le prévoir avec leurs machines ?  Les uns auraient affirmé doctement : impossible ! contredits par d’autres qui auraient démontré chiffres à l’appui le contraire.La seule conclusion raisonnable est qu’il est indiscutable que notre planète traverse une intense période de perturbations.  La société humaine aussi.

Et si l’un était le reflet de l’autre ?

Si chaque élément de ceux qui constituent l’ensemble de l’univers est interdépendant des autres, la nécessité urgente de nous pacifier, individuellement, devient évidente.

Concentrons-nous sur le ici et maintenant. Il n’existe pas d’autre réalité. L’apocalypse devrait d’abord et essentiellement être la nôtre. : Mort et transformation de cet  ancien qui ne nous convient plus. 

Que l’on soit matérialiste ou spirituel, la nécessité est là. Préparer un monde autre, un monde nouveau pour notre équilibre et celui de ceux qui nous suivrons.

Mais, là encore, QUI ENTEND ?

Galadriel

 

Les créatures des profondeurs indiquent des changements terrestres majeurs : quelqu’un y prête-t-il attention ?

Lorsqu’on prête attention à ce qui arrive aux animaux de la planète, ils peuvent nous en dire beaucoup sur l’environnement et prédire des changements que nous, simples humains, ne remarquerions d’ordinaire pas aussi rapidement (voire pas du tout). Comme les canaris qu’on utilisait autrefois pour détecter des gaz toxiques dans les mines de charbon, les animaux sont sensibles à des choses dont les humains sont souvent inconscients (avant qu’il ne soit trop tard), et remarquer ces « choses » peut parfois faire la différence entre la vie et la mort pour un grand nombre de personnes. Hormis d’être dotés de sens que ne possèdent pas les êtres humains, les animaux occupent aussi des endroits où nous ne sommes pas, comme les océans et les cieux, des endroits qui bordent notre espace vital et finalement l’impactent. Donc, ce qui leur arrive nous arrive souvent à nous un petit peu plus tard.

Récemment, j’ai remarqué ce qui paraît être une augmentation significative de comportements bizarres chez les animaux – en particulier, très récemment. Ici, je n’aborderai que la vie marine bien que des bizarreries similaires frappent d’autres animaux et insectes dans le monde. Commençons par quelques infos du début du mois de mai.

Des poissons rares et inconnus surgissent de partout. Que diable se passe-t-il ?

Le 1er mai, on a annoncé la découverte d’un esturgeon noir rare de plus de 2 mètres et de 45 kilos le long du fleuve Connecticut.

L’esturgeon noir trouvé sur les rives du Connecticut en mai 2014

Le 3 mai, des pêcheurs de crevettes ont attrapé un requin-lutin au large de Key West, en Floride. On pensait que le requin-lutin était une espèce ne nageant que dans les eaux profondes du Japon et du Golfe du Mexique. Ces étranges créatures sont tellement rarement aperçues que ce n’était que la seconde observation connue dans la région. La toute première observation avait eu lieu 10 ans plus tôt.

Requin-lutin

Une créature d’aspect très étrange, pour sûr.
Encore plus étrange (peut-être la plus étrange de toute) fut l’annonce du 4 mai de la découverte d’un genre de poisson inconnu aux dents énormes sur une plage sud-africaine. On spécule que la créature pourrait être une sorte d’espèce mutante. Quoi que ce soit, c’est assurément bizarre.

Genre de poisson non identifié

Le même jour, un pêcheur a attrapé ce qu’on pense être un rare « Rhinochimaera » des profondeurs près de Pamban, en Inde.

Rhinochimaera

Le 8 mai, un requin grande-gueule femelle des grands fonds extrêmement rare a été attrapé au large de la côte de Shizuoka au Japon. On pense que c’est seulement la 58e observation officiellement connue de l’animal et seulement la 13e au large du Japon.

Requin grande-gueule
Lionceaux de mer

Peut-être en lien, le 13 mai, de l’autre côté du Pacifique, 650 lionceaux de mer décharnés et déshydratés se sont échoués sur la côte californienne en deux mois, poursuivant une tendance de l’année précédente. L’article déclare :

Un nouveau rapport de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) élimine pratiquement la maladie comme cause au problème qui a vu 1 600 autres bébés échouer sur les plages entre janvier et avril de l’année dernière. Bien que ne désignant pas un seul coupable, le rapport pointe vraiment du doigt le déclin des sardines dans la région, principale source de nourriture des lions de mer.

L’article poursuit en expliquant qu’une étude a trouvé que les populations de sardines s’étaient effondrées de 74 % depuis 2007. Donc, si c’est la diminution des sardines qui affame les lions de mer, qu’arrive-t-il aux sardines ?

Le 16 mai, un rare cavalos des profondeurs (aux dents très acérées) a été découvert échoué sur le rivage en Caroline du Nord.

Cavalos des profondeurs rare

Le même jour, une monstrueuse méduse a visité les plages du sud-ouest du Pays de Galles, très au nord de son habitat d’origine dans les eaux plus chaudes de la Méditerranée.

Méduse monstrueuse

Le 17 mai, un poisson très inhabituel et non identifié a été attrapé près d’une jetée à Pensacola, en Floride. L’article déclare avec assurance que « les chercheurs confirmeront l’identité de l’espèce », bien qu’il soit possible qu’il leur faille chercher dans les registres paléontologiques puisque les témoins oculaires ont dit qu’il avait l’air « préhistorique ».

Poisson d’allure préhistorique non encore identifié

Enfin, le 18 mai, un dauphin d’Électre qui vit dans les grands fonds a été secouru près de Brunswick Heads, en Australie. Il a été relâché dans les eaux profondes mais est revenu vers le littoral peu de temps après pour s’échouer à nouveau sur la plage.

Dauphin d’Électre

En plus de ces observations de poissons rares des profondeurs, il y a eu aussi plusieurs échouages de cétacés :

6 mai 2014 : Une baleine morte dérive dans le port de Felixstowe, au Royaume-Uni

7 mai 2014 : Le cadavre d’un grand cachalot pourrit sur la rive de Cap-Saint-George, en Terre-Neuve

13 mai 2014 : Découverte d’un cétacé flottant dans le fleuve Delaware à Philadelphie

15 mai 2014 : Une baleine à bosse s’échoue à Öffersey, en Islande

15 mai 2014 : Une carcasse de baleine franche australe de 20 tonnes s’échoue près du Cap, en Afrique du Sud

16 mai 2014 : Une baleine à bosse morte trouvée à Pareora Beach en Nouvelle-Zélande

Vous pourriez dire que les échouages de cétacés ne sont pas si inhabituels et, admettons, certains ont pu être pris dans des lignes de pêche ou heurtés par un bateau, comme le suggèrent certains articles, mais lorsqu’on considère le nombre toujours croissant de cas comme ceux de ces dernières années et les conditions qui les entourent, ainsi que tous les rapports d’autres hécatombes marines et de comportements étranges, il ne semble pas plausible que les accidents de pêche puissent expliquer tous ces cas. Les morts de cause naturelle, l’accident nucléaire de Fukushima, la marée noire de BP, pourraient aussi expliquer certains incidents, quoique à nouveau, probablement pas tous. Lorsqu’on rassemble toutes les données, on dirait que quelque chose de très étrange se passe là-bas dans les profondeurs.

Régalec

Lorsqu’on lit tout ça, on pense aux observations autrefois « rares » de régalecs (alias « poisson séisme ») abyssaux. On trouve d’ordinaire les régalecs à des profondeurs comprises entre 200 et 1 000 mètres et lorsqu’on en voit près des côtes, on pense qu’ils sont les précurseurs d’un tremblement de terre. Les Japonais ont tendance à devenir très effrayés lorsqu’ils voient ces poissons dans leurs eaux ou sur leurs plages, et à juste titre. L’année qui précéda le tremblement de terre dévastateur de Tohuku et le tsunami en 2011, entre 10 et 20 créatures des profondeurs se sont échouées sur les côtes japonaises. Aussi, lorsque deux régalecs se sont échoués sur une plage du sud de la Californie en octobre 13, les gens du coin étaient naturellement un peu inquiets. Les deux spécimens n’auraient présenté aucun signe visible de blessure ou de maladie ce qui a amené les experts à faire l’hypothèse qu’ils aient pu être poussés vers le rivage par une « perturbation sous-marine ».

Rachel Grant, maître de conférences en biologie de l’animal à l’université Anglia Ruskin de Cambridge, a déclaré qu’il pourrait y avoir quelque vérité dans la légende japonaise et elle a entamé une étude pour mettre l’idée à l’épreuve. « C’est théoriquement possible car quand un séisme se produit, il peut y avoir une accumulation de pression dans les roches ce qui peut donner lieu à des charges électrostatiques amenant des ions électriquement chargés à être libérés dans l’eau », explique le Dr Grant. « Cela peut aboutir à la formation de peroxyde d’hydrogène qui est un composé toxique. Les ions chargés peuvent aussi oxyder la matière organique ce qui pourrait soit tuer le poisson, soit le forcer à quitter les fonds océaniques pour rejoindre la surface. »

Une autre possibilité est qu’avant un séisme, il y a une libération de grandes quantités de monoxyde de carbone, ce qui pourrait aussi affecter les régalecs et autres créatures des profondeurs, a déclaré le Dr Grant. « Les processus géophysiques à l’origine de ce type d’observations peuvent se produire avant un séisme. J’observerai attentivement la Californie au cours des quelques semaines à venir », a-t-elle ajouté.

Déjà en 2014, des régalecs ont été observés sur les côtes du Mexique et du Japon.

Janvier 2014, Japon : Quelque chose va-t-il de travers dans les profondeurs océaniques ? Un régalec rare s’échoue sur une plage au Japon

Avril 2014, Mexique : Une séquence rare montre deux régalecs en vie nager près des côtes

Bien que la connexion entre régalecs et séismes soit communément qualifiée d’« ancienne tradition japonaise », il n’y a rien de mythique dans le fait que le mois d’avril 2014 a connu une augmentation record du nombre de séismes dans le monde :

Selon le Centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC), qui diffuse des alertes au tsunami, 13 tremblements de terre importants ont eu lieu en avril. Cinq étaient supérieurs à 7,8, ce qui a suscité des alertes au tsunami.

Et :

Il y a eu des secousses isolées plus fortes que la normale partout dans le monde – au Nicaragua, au Mexique, au Canada et même une inhabituelle dans l’Atlantique sud. Le Centre n’a pas indiqué ce qui pouvait être à l’origine de cet énorme changement dans l’activité sismique.

L’article poursuit en disant que la « fracturation » pourrait être responsable d’une part de l’augmentation de l’activité sismique. Alors à nouveau, les scientifiques tendent à vouloir rendre l’activité humaine responsable de tout car cela renforce l’illusion que nous (ou les « autorités ») avons le contrôle des événements sur notre planète, même ceux qui ont un impact négatif. La dernière chose qu’« ils » veulent admettre est qu’il existe des forces à l’œuvre dont ils ne savent presque rien et peuvent encore moins contrôler, car cela a tendance à les faire paraître pas aussi légitimes que ça après tout. Et si les autorités sont impuissantes, vers qui se tourne le peuple pour être protégé ?

Séismes et…

Si les séismes et leurs dégagements gazeux naturels connexes, qui peuvent créer des zones mortes et forcer les migrations de la vie marine, pourraient au moins en partie être responsables de l’éloignement de ces animaux de leur habitat naturel, il semble logique que les volcans sous-marins jouent aussi un rôle significatif. En mai 2014, le plancher océanique sous les îles Mariannes dans l’océan Pacifique a connu un haut niveau record d’activité sismique et d’éruptions :

Cartes bathymétriques montrant les îles et les monts sous-marins qui constituent l’arc insulaire volcanique des Mariannes (à gauche) et la région du mont sous-marin Ahyi dans la partie nord de l’arc. Susan Merle du Programme Interaction Terre-Océan de la NOAA a créé ces cartes.

Les signaux sismiques annoncent presque à coup sûr une éruption. En fait, des explosions sous-marines ont été entendues par des plongeurs qui font des recherches sur le récif corallien dans la région. Les plongeurs ont même ressenti les ondes de choc des explosions, et l’une des plus puissantes a fait résonner la coque du navire-base de la NOAA, le Hi’ialakai, ce qui a fait croire à l’équipage que quelque chose était arrivé au bateau. Le personnel à bord a également rapporté une grande nappe de souffre sur la côte sud-est de Farallon de Pajaros.

Une autre éruption sous-marine, également en mai et également dans le Pacifique, a donné naissance à une nouvelle île : un bébé île volcanique « mange » sa voisine plus âgée tandis que la Ceinture de Feu du Pacifique continue ses éruptions à un rythme sans précédent.

Le volcan Kick’em Jenny dans les Caraïbes a aussi menacé de se réveiller, constituant un risque de tsunami pour la côte des États-Unis.

Si la glace explosive est votre truc, il y a le volcan actif sous l’Antarctique qui pourrait entrer en éruption à tout moment.

En parlant de l’Antarctique, peut-être seriez-vous intéressés de lire le récent SOTT Focus d’Aeneas Georg sur la soi-disant « fonte de l’Antarctique » : L’Antarctique fond-il ou non ? Le réchauffement planétaire anthropogénique n’arrive pas à expliquer ce paradoxe climatique

La connexion avec l’ère glaciaire

D’autres facteurs affectant indubitablement le comportement des créatures marines sont la température de l’eau et les variations des courants. Certaines des couches les plus profondes de l’océan semblent se réchauffer (probablement à cause du volcanisme sous-marin, au moins en partie) tandis que les couches supérieures semblent se refroidir. De même, la force des courants de l’océan Atlantique a considérablement diminué ces dix dernières années, ce qui a entraîné le refroidissement de l’Atlantique subtropical.

© Nature magazine
La force des courants de l’océan Atlantique a diminué ces dernières années. [État des lieux des courants : la surveillance du réseau RAPID Climate Change a révélé que la force de la circulation méridienne de renversement dans l’océan Atlantique (AMOC), qui transporte les eaux de surface chaudes vers les pôles (orange) et les eaux profondes froides vers les tropiques (bleu), décline. Réseau de surveillance RAPID existant – Réseau subpolaire dont le déploiement est prévu pour l’été 2014]

Les scientifiques pensent que l’AMOC (circulation méridienne de renversement de l’océan Atlantique) pourrait subir des changements brusques qui ont probablement joué un rôle dans d’anciens événements climatiques, tels que les basculements de température soudains il y a 18 000 à 80 000 ans lors de la dernière période glaciaire. Le principal moteur de l’AMOC – la descente des eaux froides et denses au fond de l’Atlantique Nord – a été identifié comme « élément de bascule » potentiel dans le système climatique de la Terre, dans lequel de petites perturbations climatiques pourraient amener le système au-delà d’un seuil critique, avec des conséquences potentiellement importantes pour les humains et les écosystèmes.

Ceci est particulièrement intéressant (et inquiétant) parce que l’activité solaire est également en déclin et une faible activité solaire est associée aux ères glaciaires.

Le soleil connaît un cycle régulier de 11 ans avec un maximum lorsque les taches solaires sont à leur summum, suivi d’un minimum lorsque les tâches solaires sont moins nombreuses, plus petites et moins énergétiques. Nous sommes censés nous trouver dans un pic d’activité, au maximum solaire.

La situation actuelle est hors norme et le nombre des tâches solaires semble en déclin constant, selon le Dr Craig DeForest de l’American Astronomical Society. « La période d’activité maximale actuelle du soleil est très tardive et très faible, ce qui amène à l’hypothèse que le cycle même des tâches solaires pourrait être en train de s’éteindre ou d’entrer en phase dormante. » Le soleil présente un « comportement bizarre », a déclaré le Dr DeForest.

Selon un autre article sur le même sujet :

Selon le Pr Lockwood, la fin du 20e siècle a été une période où le soleil a été inhabituellement actif et un soi-disant « grand maximum » a eu lieu aux alentours de 1985. Depuis, le soleil est devenu plus calme.

En étudiant certains isotopes dans les carottes de glace, il a pu déterminer l’activité solaire au cours de milliers d’années. D’après l’analyse des données, le Pr Lockwood croit que l’activité solaire chute actuellement plus rapidement que jamais lors des 10 000 dernières années. Durant ces 10 000 dernières années, il a trouvé 24 occurrences différentes où le soleil présentait exactement le même état qu’à l’heure actuelle – et le déclin actuel est plus rapide que pour n’importe laquelle de ces 24 occurrences. Sur la base de ses résultats, il a revu à la hausse l’estimation du risque d’un nouveau minimum de Maunder, qui était de moins de 10 % il y a seulement quelques années, à 25-30 %.

Étrangement, l’article poursuit en précisant :

Il convient de souligner que la plupart des scientifiques croient que le réchauffement planétaire à long terme n’a pas disparu. Tout refroidissement planétaire provoqué par ce phénomène naturel sera en fin de compte temporaire, et si les projections sont correctes, le réchauffement à long terme causé par le dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre finira par submerger ce refroidissement dû à l’activité solaire.

Refroidissement temporaire ? Réchauffement planétaire à la rescousse ? Vraiment ?! Comment diable peuvent-ils dire ça alors qu’ils viennent juste d’admettre que le déclin actuel de l’activité solaire est plus rapide que ce que l’on a observé au cours des 10 000 dernières années et qu’ils ne savent pas vraiment ce qui se passe ? En outre, les prémisses de base du réchauffement planétaire dû à l’homme ne sont « même pas fausses ».

Le fait est qu’il n’y a eu aucun signe de réchauffement planétaire pendant plus de 17 ans et que le soleil est devenu plus calme. N’attendez pas des pontes des grands médias qu’ils l’admettent de sitôt, peu importe les faits. Leur boulot c’est de répéter comme des perroquets la ligne officielle du gouvernement que « le réchauffement planétaire est la cause de tous les malheurs qui arrivent ou pourraient arriver à notre climat/biosphère et que les humains en sont responsables ». Comme je l’ai fait remarquer, ils répugnent à admettre qu’ils ne peuvent rien faire pour protéger les gens des effets d’un changement à grande échelle de notre climat, et en effet, du « système » planétaire entier (à tous niveaux, semble-t-il).

Trajectoires cycloniques extratropicales et tropicales dans l’Atlantique et le Pacifique

Un autre indice qu’il faut prendre en compte dans ce mystère, c’est l’augmentation importante des événements météorologiques étranges et des tempêtes planétaires.

Un article récent déclare que le territoire des tempêtes tropicales s’étend et qu’elles atteignent une force maximale près des pôles. De plus, les alizés s’accélèrent et les vents de l’océan Austral soufflent au plus fort en 1 000 ans, piégeant l’air froid au-dessus de l’Antarctique tandis qu’ils se renforcent.

Ce qui me sidère, c’est le fait que les climatologues savent bien que durant le dernier Petit Âge Glaciaire, les tempêtes ont augmenté de 85 % et l’incidence des tempêtes violentes de 400 %. On observe la même tendance à l’heure actuelle ainsi qu’un chaos général et des conditions météorologiques extrêmes dans toutes les zones de notre climat et de notre biosphère. Et pourtant, plutôt que de prêter attention au large panel de comportements étranges des animaux et de leurs relations avec le chaos environnemental, le seul animal dont les scientifiques semblent tirer une leçon est l’autruche et sa propension proverbiale à se fourrer la tête dans le sable.

Toujours est-il qu’il existe pléthore de preuves solides qui suggèrent que loin d’un « réchauffement planétaire », nous sommes déjà en train d’entrer dans une nouvelle ère glaciaire (qui pourrait finir par s’avérer bien plus importante que la dernière), accompagnée d’activités cataclysmiques croissantes tels que d’énormes tempêtes destructrices, des séismes, du volcanisme, entre autres événements « anormaux » sur toute la planète. Il n’est donc pas étonnant que les animaux se comportent étrangement. Peut-être essaient-ils de nous dire quelque chose d’important. La question est : quelqu’un écoute-t-il ?

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Anna Martin

A life-long animal lover and owner, and a keen amateur astronomer, Anna has been observing and researching the dramatic (and more subtle) changes to our planet, its climate and inhabitants (animal and human) for 10 years. She has yet to reach any definitive conclusions, other than that the evidence strongly suggests that ‘we’re not in Kansas anymore!’

http://fr.sott.net/article/23555-Les-creatures-des-profondeurs-indiquent-des-changements-terrestres-majeurs-quelqu-un-y-pretet-il-attention

 

 

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