N'oublions pas GAZA

Après avoir reçu un déluge de quelques 30 000 rockets Gaza comme vous ne l’ignorez pas est devenu un champ de ruines. La communauté internationale « se mobilise » pour sa reconstruction, reconstruction qui avait déjà commencé en 2009 après l’opération « Plomb Durci » et qui a été réduite en poussière par « Bordure protectrice ». (Qu’en termes poétiques ces massacres sont dits !)

Autrement dit : On pilonne, on reconstruit, et ce n’est pas terminé qu’on re-pilonne, et qu’on reconstruit.. Au milieu de cette aberration une population martyrisée. Ne les oublions pas.

image : antennedepaix.org

4 milliards de dollars nécessaires pour la reconstruction de Ghaza

La communauté internationale tente au Caire de réunir les quatre milliards de dollars réclamés par l’Autorité palestinienne pour la reconstruction de la bande de Ghaza. La bande de Gaza est exsangue après trois guerres en six ans et un blocus sioniste de huit ans.

En juillet et août, 50 jours d’agression de l’Etat sioniste ont fait plus de 2100 morts palestiniens – dont la majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées.

Quelque 100 000 Palestiniens se retrouvent sans abri dans cette bande de terre exiguë et surpeuplée, où 45% de la population active et 63% des jeunes étaient au chômage avant même le début de cette agression. Le financement promis lors d’une précédente conférence internationale de reconstruction de Ghaza (2009) n’est pas arrivé dans sa totalité ou n’a pas contribué à améliorer sensiblement la vie des Ghazaouis.

L’Autorité palestinienne a présenté un projet de reconstruction de Ghaza de 76 pages pour un montant de 4 milliards de dollars (3,8 milliards de francs) dont la plus grande partie est affectée à la construction de logements

Infrastructures et entreprises ont été endommagées, alors que l’électricité et l’eau manquent dans ce territoire qui reste sous blocus israélien et égyptien.

Le PIB devrait diminuer de 20% au cours des neuf premiers mois de 2014 par rapport à 2013.

http://www.letempsdz.com//content/view/133014/186/

jardinfleuri dit :

14 octobre 2014 à 0 h 31 min

Permettez moi de poussez un coup de gueule!
C’est très bien que l’on parle de la bande de Gaza, et effectivement, cette situation est intolérable. Mais pourquoi, ce conflit est hyper médiatisée? A mon avis, des enjeux politiques, permettent de positionner les peuples et les états, quant à leur attitude vis à vis de ce conflit.
Je voudrais vous parler de peuples, qui eux, crèvent de faim, ou se soulèvent sans que l’on en parle.
Je ne remets pas en cause, les douleurs du peuple palestiniens, je voudrais juste que l’ on parle aussi, des douleurs d’autres peuples, dont personne n’a rien à foutre, car ils ne font pas la une de l’actualité.
Je voudrais parler du Soudan, je voudrais parler du Barhein, je voudrais parler de l’Érythrée, de la Somalie, et bien d’autres encore, qui subissent les tourments de la guerre ou des aléas climatiques, et dont personne ne parle, ou alors que trop rarement.
Pourquoi, la situation de l’Afrique, ne génère pas autant d’indignation que celle du peuple palestinien?
Parce que les enjeux politiques ne sont pas les mêmes? Parce qu’ils n’ont pas la même couleur de peau?
Je m’interroge.
Pourtant, il y a de quoi s’indigner. Oui, bien sûr, on vous parle des conflits en Centre Afrique, au Mali…mais silence sur ceux qui meurent de faim. En gros, quand il n’y a pas de conflit, ça n’intéresse personne.
Est ce qu’un seul journaliste vous a montré les sacs de riz, offerts par les ONG, vendus sur les marchés?
Vous serez horrifiés de ce qui se passe en Afrique (Idem en Asie, mais je n’y suis pas, donc, je ne peux pas en témoigner).
Ces pays qu’on pille allègrement, mais qui n’ont pas l’aura internationale qui leur permettrait de dénoncer ce qu’il se passe réellement. Le peuple n’est certes pas en train de mourir sous les bombes, mais il meure à petit feu quand même.
Oui, bien sur, on vous a montré le petit africain famélique, afin que vous puisiez dans vos économies pour donner un peu d’argent. Mais où va -t-il cet argent? Et bien c’est assez simple. Généralement, dans la poche des dirigeants africains. Qui, comme par hasard, sont soutenus par nos gouvernements.
Je ne vais pas m’étendre sur le sujet. La seule chose que je voudrais vous faire passer, c’est qu’il y encore, sur cette planète, des peuples qui sont si peu importants, qu’on n’entend pas leur détresse. Ah oui, hélas, ils ne sont pas engagés dans des conflits internationaux, trop occupés à essayer de survivre pour que cela intéresse les médias. Pas de scoop.
Pensez à eux, eux, les sans voix, eux, si peu importants, qu’ils ne font pas une ligne dans les articles des journaux, et pourtant.
Bien à vous