Archéologie interdite (6) La fabuleuse collection du Père Crespi

Le Père Crespi , né en Italie en 1891, arriva en Équateur en 1923 et y mourut en 1982.

Ce missionnaire est devenu explorateur, anthropologiste, botaniste, archéologue,  musicien tout en s’occupant de son église de Cuenca. un truc intéressant est que ce curé, parti explorer les profondeurs de l’Amazonie pour y convertir des tribus retirées, en profita pour ramasser une collection d’artéfacts exceptionnelle …d’ailleurs, il enquêtait rigoureusement auprès de ses ouailles indiennes sur la provenance exacte des objets et se rendait sur place pour fouiller lui-même.

 

Dés 1927, il est le premier à rencontrer  puis à filmer les Shuar-Achuar, une population d’environ 70 000 indiens répartis en 400 communautés (ou tribus), également nommés « Los Invencibles Shuar del Alto Amazons ». Les invincibles car jamais les Incas ou même  les Conquistadores n’ont pu les dominer.

Réussissant à se lier avec ce peuple hyper farouche et à gagner leur sympathie, il reçut ou leur acheta une quantité phénoménale d’objets archéologiques et se fit même mener aux endroits où les indiens les trouvaient afin de vérifier leur origine, dont une grotte à l’entrée toute sculptée la  » Cueva de los Tayos »( Las Cave des Colibris) …  la majorité des artefacts de sa collection ont été sorti, selon le père, de cette grotte , entrée d’un complexe de  vastes réseaux sous-terrains profonds sous la jungle où seuls les indiens trouvaient leur chemin. …

L’explorateur Argentino-Hongrois “Juan” Moricz eût les renseignements et à son tour essaya d’y entrer en lançant une expédition en 1969. Moricz clama qu’il réussit à y entrer, y découvrit de l’or, des inscriptions curieuses et une bibliothèque de métal, ce que raconta Von Däniken en 1973 dans son livre: ”L’or des Dieux”où il relate sa rencontre avec Moricz. Cependant pour des raisons obscurs Moricz nia sa rencontre avec Däniken par la suite, jetant ainsi curieusement le discrédit sur Däniken et son travail.

Pourtant en 1975 l’ ingénieur écossais Stan Hall avec le soutien d’une douzaine d’Institutions et l’astronaute américain Neil Armstrong, rencontre Moricz cette année là et décide ‘une grande expédition en 1976 pour Los Tayos.. l’entrée impressionnante , qui s’aborde par un puit de  65m de  profondeur conduit à des passages spatieux sur 5 km environ de longueur, atteignant jusqu’à 240 m de profondeur. Au cours de cette expédition  qui dura 18 mois avec de nombreux scientifiques  et une centaine de soldats, on découvrit 400 nouvelles espèces de plantes, une tombe datant de 1500 Avt JC, un réseau souterrain artificiel et naturel impressionnant mais pas trace du trésor en question. Des expéditions actuellement cherchent encore d’autres entrées …

 

La collection du père, sans ordre ni classification, était exposée dans la cour de son église Maria Auxiliadora quand des visiteurs demandaient à la voir … en 1962 un incendie  lui fit perdre une bonne partie de sa collection, plusieurs vols ont ensuite dispersé les piéces restantes, et à sa mort le peu qu’il restait de sa collection a disparu de nouveau , on ne sait pas si l’église les stocke dans ses archives ou si le tout a été vendu ….

 

Stan Hall, 1975, rencontre le père Crespi.

Une chance, ayant été visité par plusieurs archéologues et photographes, il nous reste quelques archives photographiques et filmées de cette fameuse collection comprenant plus de 70 000 objets empilés dans trois piéces ..

Richard Wingate, visitera lui aussi ,fin années 70, cette collection afin de la photographier … il a pris plus de 3 000 clichés, représentant selon lui, seulement 2% de la collection..il  décrit : « Des rouleaux entiers faits de feuilles de métal étaient empliés dans un coin … le curé m’expliqua que les indiens les avaient arraché sur les murs intérieurs de constructions abandonnées dans la jungle … on pouvait trouver ces papiers de métal en trois métaux différents : de l’or, en argent mais sans trace de corrosion, et dans un métal que je connaissais pas, du même style que de l’aluminium.Chaque cm de ces feuilles étaient décoré avec des dessins complexes, certains montraient des cérémonies, d’autres des situations comiques … chaque feuille faisait entre 2,5 à 4 mètres de haut par 4 , voir 8 mètres de long. Ces longueurs étaient composées de feuilles individuelles de 1,2 m qui avaient été rivé ensemble de façon très artistique »

L’une des pièces les plus remarquables est cette plaque en or sur laquelle est gravée une écriture inconnue sur le continent. En 1976, un linguiste Hindou, Dileep Kumar, a dit que cette écriture était proche du Brahmi, antique langue et écriture utilisée encore selon l’Histoire de l’Inde il y a 2300 ans.De l’écriture phénicienne et également magyar y a été reconnue …


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