Débat : L’humanité est-elle intrinsèquement mauvaise ou seulement ignorante ?

Réflexion : Sommes-nous individuellement  responsables des débordements d’une humanité qui dérape, ou notre manque de raison et de réactivité ont-elles pour origine notre ignorance ? Dans ce cas, où se situe le fameux libre-arbitre qui nous différencierait du monde animal ? Car enfin comment faire les bons choix si notre esprit est voilé, comment jouer à un jeu si nous ignorons le pouvoir des cartes que nous avons en main ? Et si notre véritable libre-arbitre consistait essentiellement à choisir ou non de lever ces voiles qui obscurcissent notre conscience ?

Le bien et le mal sont des notions floues, dépendantes de notre univers personnel. Prenons l’exemple typique et extrême de l’anthropophagie. Pour les peuplades qui la pratiquaient, cette tradition était de toute évidence un bien. Il s’agissait d’un acte sacré qui permettait de s’approprier, en le mangeant, les qualités de l’ennemi abattu. Nous jugeons cette coutume d’une barbarie insupportable et dégoûtante. Cependant, si nous avions grandis dans cette tribu, nous aurions non seulement trouvé cette pratique normale plus encore, recommandée. De tels exemples qui démontrent l’aspect culturel du bien et du mal sont nombreux.

Ainsi va le monde, nous ne pouvons le percevoir qu’avec ce qui nous a construit, notre lorgnette. La boite à outils n’est pas la même pour tous.

Cet état de l’humain a donné lieu à toutes ses déviations :

Le choix du bien que nous avons fait, et faisons, nous avons voulu et continuons de vouloir l’imposer aux autres car, en toute bonne foi, nous croyons qu’il  est universel.

Problème : Depuis l’aube de l’humanité, des petits fûtés qui ont pris conscience de ce mécanismes de l’esprit humain, s’en servent largement pour manipuler et soumettre les ignorants, imposer à leur bénéfice personnel leur vision du « bien ».  Politique, religion, éducation, économie, certaines philosophies, tous les ismes délétères et déviants sont basés sur cette manipulation.

Comment faire pour se libérer ? Accepter de se détacher des réflexes, des habitudes, du sécurisant, (même si nous savons qu’il est très imparfait), pour explorer ce qui nous fait peur. Nous découvrirons qu’une partie de nos à priori ne sont pas justifiés, mais nous confirmerons également certains de nos choix. Nous saurons mieux qui nous sommes et qui nous voulons être. Retrouvant un sens qui  manque peut-être à notre existence, nous sortirons de l’apathie.

Ainsi, petit à petit, nous élargirons notre vision de l’humanité et de son monde, nous deviendrons plus lucide dans nos choix, nous jugerons moins, nous augmenterons notre empathie et donc, notre tolérance, pour finalement comprendre que l’humanité est une et que nous sommes tous dans le même bateau.

Ci-dessous, un lien vers une vidéo  qui traite à sa façon de ce thème. Le « pour » est qu’elle est un bon sujet de réflexion, et une proposition de tolérance. L’autre bon côté, est qu’elle est publiée par un musulman, et qu’elle permet de constater que tous les pratiquants du Coran ne sont pas des barbus fanatiques qui ne rêvent que de nous abêtir sous la botte de la Charia. En ce moment, ce n’est pas négligeable…

Le mauvais côté qu’on peut lui trouver, car il y en a un, c’est que, outre une vision du monde à laquelle on n’adhère pas forcément, cette vidéo est basée sur l’enseignement d’une certaine vision du bien.. ce que je dénonce plus haut. Mais si vous acceptez d’aller jusqu’au bout, vous verrez que la conclusion est très belle… Comme quoi même des chemins contestables peuvent mener à des résultats élevés. Vous comprendrez aussi qu’avec un esprit ouvert, on peut librement choisir, à l’intérieur même de ce qui nous est imposé, la voie du pire ou du meilleur.

Galadriel

D’après un article de Fawkes News

 

 

 

Commentaires sont clos