Le neuromarketing ou comment vous pousser à l’achat, ou… au vote

Voici un extrait d’un cours complet de marketing. Parce que vous transformer en marionnettes armées d’une carte de crédit ou d’un bulletin de vote, ça s’étudie et de très près ! Rendez-vous compte, ce sont des milliards de votes et de fric en jeu sur la planète !   Et chaque unité de ces milliards, c’est vous, c’est moi… Le puçage, on y va…

Vous trouverez en fin de page le lien de l’article complet. Je me contenterai juste de vous donner les titres de paragraphes et quelques extraits. C’est un peu décousu mais cela vous donnera une bonne idée et j’espère, l’envie de lire. Un homme ou une femme prévenue, c’est une marionnette de moins.

A – Les origines du NeuroMarketing.

Des études de marchés, aux stratégies en passant par le mix-marketing, tout a toujours tourné, pour les responsables du marketing, autour de deux obsessions : pénétrer dans votre esprit pour connaître vos pensées et activer le bouton qui vous fera acheter. Que dois-je faire pour que mon produit plaise, pour que ma marque reste gravée dans la mémoire des consommateurs et comment agir sur leur comportement d’achat ?

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B – Peut-on lire dans les pensées ?

Nous allons développer dans les chapitres qui suivent ce qu’est exactement le neuromarketing, ce qu’il apporte et quelles sont ses limites. Mais que disent les scientifiques ? Peut-on lire dans la pensée des gens ? Si je pense très fortement à un objet, une machine peut-elle « deviner » cet objet ? Il paraît que oui.

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C – Sommes-nous manipulés ?

Bon, admettons, on pourra « voir » à quoi je pense, mais pourra-t-on changer mon comportement ? Pourra-t-on me manipuler ? Autrement dit peut-on agir sur mon inconscient pour piloter mes décisions ?

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Mais la science avance et Daria Knoch, professeur au département de psychologie sociale et affective de l’université de Bâle, a réussi l’exploit de modifier le comportement d’un sujet. Cette scientifique de réputation internationale connaît de près les méandres du cortex préfrontal latéral, une zone qui joue un rôle important dans la prise de décision. Daria Knoch a mis au point une technique permettant de désactiver temporairement cette zone donc d’influencer directement votre comportement et vos décisions. Il s’agit de stimulations magnétiques, indolores et non invasives.* Les impulsions pénètrent dans le cortex frontal et en neutralisent une petite zone.

Nos recherches démontrent clairement, explique Daria Knoch, nous l’avons constaté au travers de neuf études, que lorsque nous stimulons une zone bien précise sur la partie frontale du cerveau, les gens peuvent changer de comportement en devenant par exemple plus impulsifs, moins corrects. Et on peut agir aussi sur d’autres dimensions du comportement.

De quoi faire frémir ! Serons-nous encore capables de décider par nous-mêmes ?

…Et les techniques d’influence mises au point par les psychologues sociaux, sont aujourd’hui utilisées dans des campagnes de santé publique, par exemple pour inciter les gens à se faire vacciner ou à faire don de leurs organes. La manipulation n’est donc qu’un outil, tout dépend comment on s’en sert. Il n’empêche qu’au service d’une dictature, il peut s’avérer redoutable.

D – Et la politique, s’est-elle servie de ces techniques ?

E – A-t-on abordé les dangers d’un mauvais usage ?

Les possibilités du NEUROMARKETING sont donc importantes et il est à parier qu’elles le seront encore plus à l’avenir au regard des progrès scientifiques. Quant aux dangers que cette science représente … je laisse la parole à ceux qui engendrent ce progrès :

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*Vous comprenez ici, je pense, tout l’intérêt des puces RFID… On la prétendra passive, mais comment saurons-nous qu’elles n’émettent aucune onde magnétique « indolore et non-invasive »

ARTICLE COMPLET : http://marketing.thus.ch/loader.php?page=Neuromarketing-I

UNE IDÉE DE RÉSISTANCE: PRENONS L’HABITUDE D’ÉTEINDRE SYSTÉMATIQUEMENT NOTRE TÉLÉ AU MOMENT DES PUBS ! SI NOUS SOMMES DES MILLIONS À FAIRE ÇA….

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SI VOUS VOULEZ SAVOIR COMMENT SE MANIPULE LE CORTEX SCIENTIFIQUEMENT : (en anglais)

http://psycho.unibas.ch/fileadmin/psycho/redaktion/Foerderprofessuren/Social_and_Affective_Neuroscience/Papers/Baumgartner_SCAN_2013.pdf


 

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