Projets Icare, Perséphone, Hypérion : Les projets d’ exode du genre humain vers d’autres planètes ?

Dingue ? Peut-être pas. Sommes-nous capable d’imaginer notre niveau de technologie d’ici 100 ans ? Si on avait décrit aux adultes d’il y a un siècle notre société actuelle, ils auraient pensé que c’était du pur délire littéraire !

En tout cas, si cette information a des bases réelles, cela pose tout de même certaines questions : La période prévue de réalisation du projet est 2100.

2100, ce n’est pas loin, c’est demain. Il y a 100 ans, c’est la date à laquelle mes grands parents avaient 20 ans, C’est trois-quatre générations. Certains de vos enfants, vous qui me lisez, serons sans doute très vieux mais encore vivants…

Cela signifie-t-il comme c’est évoqué dans l’article la planète aura a affronter après cette date un cataclysme qui rayerait de la surface du globe toute humanité, ou bien est-ce le délai prévu si aucune disposition sérieuse n’est prise pour que la terre devienne invivable ? Est-ce tout simplement la tentative de réaliser ce vieux fantasme de colonisation de l’espace ?

Car enfin, non seulement la réalisation d’un tel projet a un coût colossal, mais sa seule conception, a déjà  un coût, même si les scientifiques de tout bord, architectes, ingénieurs de haut niveau se disent « bénévoles ». Qui paye les expériences, matériel, locaux, tests nécessaires ?  D’où vient le financement ? D’états ? De dons privés ? Qui paye, et pourquoi ?

http://www.icarusinterstellar.org/?lang=fr

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Icarus_Interstellar&prev=/search%3Fq%3Dicarus%2Binterstellar%2Borganization%26client%3Dubuntu%26hs%3DYWv%26channel%3Dfs

Voici l’article source :

Une fois encore, un scénario qui nous a parfois été délivré sous forme de divertissement (films, séries, livres) – et ce depuis de nombreuses années – est sur le point de devenir réel, avec l’avènement d’ici quelques décennies d’un « vaisseau-monde », qui sous couvert d’expérimentation scientifique, annonce à demi-mot mais clairement les prémices d’un exode du genre humain vers de nouvelles exo-planètes habitables.

Votre Veilleur reviendra sur d’autres aspects à propos de cette révélation, mais voici d’abord ce que rapporte le NouvelObs dans une version tant officielle qu’aseptisée :

En 2100, un vaisseau spatial avec à son bord des milliers de personnes pourrait décoller à destination d’un autre système solaire. Science-fiction ? Des scientifiques travaillent sérieusement à ce projet de longue haleine.

Si dans les siècles à venir la Terre se meurt, certains préparent déjà la suite. Il ne s’agit pas de la Nasa et de ses programmes ambitieux, ni même de Mars One et de son projet de colonisation de Mars d’ici dix ans : on parle bien là d’un grand vaisseau destiné à naviguer bien au-delà de notre système solaire. Et ce ne sont pas des écrivains de science-fiction qui sont dans le coup, mais bien des chercheurs de diverses nationalités, avec le soutien d’universités comme celle de Greenwich (Grande-Bretagne).

Le nom de code ? Projet Perséphone, du nom de la déesse qui après avoir passé l’hiver aux Enfers, rapporte le printemps avec elle à la surface… Le projet se fonde bel et bien sur des principes de développement durable. Le vaisseau autosuffisant,  décrit par The Australian, intégrerait des matières organiques comme des algues, du terreau artificiel, et utiliserait l’énergie solaire pour produire tant ses aliments que des biocarburants.

Le tout pourrait transporter quelques milliers de personnes pour un voyage de plusieurs générations vers une autre étoile. Laquelle ? Ils ne se prononcent pas encore, les progrès de la détection des exoplanètes étant tels que d’ici à ce que le vaisseau soit prêt, on aura probablement identifié la meilleure cible possible pour cette expédition.

Un voyage d’un millier d’années

Rachel Armstrong, chercheuse et enseignante en architecture à l’université de Cambridge et leader du projet Perséphone, avait présenté le projet en détail lors du Starship Congress d’août 2013. Le navire amiral idéal selon la scientifique ? Voici comment Rachel Armstrong le décrit :

« Un engin spatial lent et humide. Son intérieur, détrempé, serait vivant – dans le sens très physique du terme. S’il doit survivre à un voyage interstellaire sur des durées qui pourraient dépasser un millier d’années, alors le vaisseau devra aussi trouver des ressources sur des sites extraterrestres. »

L’engin devra aussi être capable d’une évolution dynamique plutôt que d’être maintenu dans un état statique. La robustesse et la flexibilité seront ses atouts majeurs, mais aussi sa capacité à s’adapter et à évoluer, comme un écosystème.

Pas question pour cette équipe de miser sur des technologies encore très théoriques de voyages à des vitesses plus rapides que celles de la lumière. Le groupe Icarus Interstellar, qui est à l’origine du projet, est en effet une fondation qui souhaite développer les technologies de voyage interstellaire à partir de ce que nous avons déjà. Son idée phare, lancer une sonde interstellaire robotisée d’ici 2100, se basait déjà sur un système de moteurs alimentés par la fusion nucléaire.

Le développement durable au coeur du projet

Le Projet Perséphone, lui, se concentre sur l’habitabilité du vaisseau-monde. Le groupe de scientifiques travaillent sur la création d’un « réseau physique d’échanges chimiques pour asseoir l’habitabilité d’un espace non terrestre, et d’établir ce qu’un mode de vie durable peut impliquer ». Ce qui aurait, aussi, des implications pour notre bonne vieille Terre :

« Le vaisseau-monde ne vise pas seulement à se préoccuper d’un scénario pour un futur lointain, mais fournit aussi un lieu de discussion pour discuter des problèmes de viabilité de nos villes, notamment en prenant en compte les ressources contraintes de nos environnements urbains. »

Perséphone pourrait donc « sauver le monde », à la fois en envoyant des générations de colons à la conquête d’autres systèmes solaires, mais aussi en aidant à repenser notre monde d’ici-bas sur des principes de développement durable…

Par Jean-Paul Fritz – son blog

Après la lecture de cette annonce, j’ai trouvé opportun d’ajouter d’autres informations connexes, et ceci dans le but d’appréhender avec une meilleure vue d’ensemble la globalité de ce projet.

Connaissez vous Stephen Hawking ? Ce physicien mondialement connu occupe le poste de « Lucasian professor of mathematics » à l’Université de Cambridge, et est spécialisé en Cosmologie, Relativité et en Gravitation quantique. Il est souvent considéré comme un des plus grands esprits de notre époque, et avait fait annonce en 2006 d’une analyse pour le moins préoccupante.

L’Humanité devra quitter le Système solaire si elle veut survivre…

L’hypothèse d’une catastrophe majeure anéantissant l’humanité n’est pas nouvelle. Cependant, plus on étudie la protohistoire de notre planète ou même de notre Système solaire, et plus cette éventualité semble s’éloigner de la simple conjecture pour devenir plausible, voire probable dans un avenir plus ou moins éloigné.

C’est sur cette constatation que s’est basé le professeur Stephen Hawking, un des plus brillants physiciens de notre époque, pour estimer que si l’humanité veut survivre, elle devra un jour penser à émigrer sur au moins une autre planète compatible à la vie.

« La survie de la race humaine sera menacée tant qu’elle restera concentrée dans sa totalité sur une seule planète. Des catastrophes comme une collision avec un astéroïde sont parfaitement capables de nous détruire tous sans laisser un seul survivant. Lorsque nous aurons pu créer des colonies autonomes dans l’espace lointain, notre devenir sera assuré. Mais des conditions similaires à celles que nous connaissons sur Terre n’existant nulle part dans notre Système solaire, il nous faudra nécessairement rejoindre une planète extrasolaire »

a-t-il récemment déclaré en substance dans les colonnes du Daily Telegraph. Article complet sur futura-sciences

Dans 50 ans, nous vivrons sur la lune

Toujours selon Stephen Hawking, l’humanité, menacée par la surpopulation, devrait coloniser la lune d’ici 50 ans.

« Dans 50 ans, l’humanité sera déjà occupée à coloniser la Lune et commencera à se diriger vers Mars »

C’est l’avis de l’un des plus célèbres physiciens et icône de la communauté geek, Stephen Hawking, rapporte le Daily Mail.

« J’ai peur pour notre futur. Notre planète la Terre est menacée par la surpopulation et le manque de ressources. Nous avons besoin d’un plan B. Si notre espèce veut survivre aux 100 prochaines années, sans parler des 1000 prochaines, il est alors impératif que nous colonisions d’autres mondes à travers le cosmos »

commente Stephen Hawking. Le physicien théoricien a expliqué lors de son passage dans l’émission Live From Space que l’humanité devrait commencer à coloniser la lune d’ici à 50 ans et qu’à ce moment-là, elle se préparera à coloniser Mars. Le cosmologiste britannique conclut :

« ISS (la Station spatiale internationale, ndlr) nous permet d’accumuler le savoir nécessaire aux voyages dans ‘l’espace profond’. D’ici à 50 ans, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il y aura des colonies sur la lune et à la fin du siècle, j’espère sincèrement que les humains seront en mesure de vivre sur Mars », ajoute-t-il. « Je pense que l’excellent travail qui est en train d’être accompli sur ISS va permettre à une nouvelle génération d’être humain d’aller explorer le système solaire et au-delà »

Article complet sur l’express

Le Projet Mars One…

Un peu plus tôt cette année, une annonce pour le moins révélatrice avait été publiée dans les médias scientifiques, et bien sûr relayée par votre veilleur :

« 1058 candidats à un aller simple pour la planète Mars viennent d’être pré-sélectionnés par la direction du projet Mars One, qui prévoit d’installer en 2025 la première colonie humaine sur la planète rouge. 200.000 personnes au total avaient posé leur candidature pour ce projet aussi fou que fascinant, financé par une société privée hollandaise. Au final, seuls 24 pionniers seront du voyage. »

Le contexte de cette information est différent, et ceci dû au fait que Mars ne possède aucune atmosphère respirable, contrairement aux possibles exo-planètes visées par la mission Perséphone qui seraient similaires à notre Terre, et donc habitables. Cependant, on dénote clairement les intentions de colonisation d’autres planètes en vue d’un futur exode humain.

La question à deux balles : Pourquoi ?

Nous ne pouvons ici que spéculer sur les raisons qui dictent ce qui semble être une volonté d’un exode de l’espèce humaine, mais la plus probable serait lié à l’appauvrissement inéluctable des ressources énergétiques et matérielles terrestres, ainsi que les dégradations de l’environnement en découlant qui rendront très difficiles les conditions de vie sur notre planète.

Une autre hypothèse serait que les élites mondiaux soient au fait d’un futur événement cataclysmique, tel que la collision d’un astéroïde avec la Terre, qui pourrait être connu à l’avance par un fin calcul de sa trajectoire qui pourrait déceler la possibilité d’un terrible impact à l’issue de son énième passage après nous avoir frôlé les fois précédentes.

Je pense qu’il existe d’autres théories, et je laisse à certains le soin de les exposer, mais celles que je viens d’énoncer sont les deux plus crédibles à mes yeux. Bien sûr, une autre question subsiste : Qui partira ?

Devant les coûts faramineux que représenteront la construction de tels vaisseaux spatiaux, ainsi que la durée énorme du voyage interstellaire impliqué, et considérant le nombre d’être humains qui constitueront la population mondiale d’ici là, il y a fort à parier que tout le monde ne sera pas du voyage… Il est fort probable qu’une sélection drastique sera faite, et que ceux ou celles jugés trop « inutiles » seront laissés pour compte !

Des esclaves pour sauver l’humanité ?

Le site Nouvelles de France nous délivre une courte mais pertinente analyse évoquant certains aspects importants non abordés dans l’article du nouvelObs et pourtant essentiels pour la pérennité d’un projet de si grande envergure :

« Jamais les scientifiques ne se posent pas la question des libertés individuelles. En effet, ces enfants qui naîtront dans un vaisseau et dont la plupart ne verront pas la destination de l’engin n’auront pas le choix et seront contraints, tels des esclaves, de participer à une mission. Ne doutons pas qu’ils seront embrigadés pendant leur jeunesse à coup de propagande humaniste / « humanitiste » (il en ira de la cohésion dans le vaisseau, imaginez que, deux cents ans après le décollage, la majorité des participants, qui n’ont rien demandé à personne, expriment une volonté contraire à celles de leurs parents ou grands-parents et renoncent à la mission…). Rien de réjouissant pour les défenseurs des libertés ! »

A la lecture de ces lignes, vous comprendrez aisément que pour mener à bien ce projet au long terme, et empêcher tout risque débordements, la « démocratie » ne sera probablement pas (une fois encore) de mise, tout comme le conditionnement et la propagande seront nécessaires au maintient de la cohésion sociale à bord du super-vaisseau. Dans ce contexte, il est donc vital pour les gouvernements que la prochaine génération soit exempt de toute idée révolutionnaire ou concept de liberté…

SOURCE DE L’ARTICLE : http://www.le-veilleur.com/articles.php?idcat=2&idrub=24&id=1722

Sources :
tempsreel.nouvelobs.com
ndf.fr
theaustralian.com.au

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