Ça continue ! La tempête la plus violente de l’hiver a frappé la Bretagne (m.a.j.)
D’après le Télégramme :
Tempête. 70.000 foyers privés de courant en Bretagne
Les forts coups de vent et épisodes pluvieux d’hier et cette nuit ont privé jusqu’à 115.000 clients. Les personnels ERDF et ceux des entreprises partenaires sont mobilisés pour faire face aux coupures.
Clients privés d’électricité à 11h00 :
Bretagne : 70 000
Finistère : 43 000
Côtes d’Armor : 24 000
Morbihan : 2 000
Ille et Vilaine : 1000
Intempéries en Morbihan. Encore de la pluie et du vent ce samedi soir !
Le département du Morbihan reste placé en vigilance orange ce samedi. Après une accalmie, ce matin, l’instabilité sera de retour ce soir.
Le département du Morbihan reste placé en vigilance orange pour risque de vagues-submersion pour la pleine mer de ce matin. L’Oust, la Laïta et la Vilaine aval sont placées en vigilance orange (le Morbihan n’est concerné que par la partie aval de la Laïta).
Des vents jusqu’à 125 km/h cette nuit
Les vents observés cette nuit ont atteint des vitesses en rafales de 125 km/h à Groix, de 108 km/h à Guiscriff, de 109 km/h à Lorient. La vigilance orange pour Vent violent a été levée ce matin. Des creux de 10 m, dus à la houle ont été signalés au large de Belle-Ile cette nuit.
199 interventions des pompiers
Le Service départemental d’incendie et de secours a effectué 199 interventions durant cet épisode tempétueux entre le 14 février 6 h et le 15 février 6 h, majoritairement pour des chutes d’arbres (77). Aucun incident particulier n’est à signaler pour cet épisode tempétueux dans le Morbihan.
2 000 foyers privés d’électricité
A 7 h ce samedi matin, 2 000 foyers sont privés d’électricités sur le département du Morbihan. Les services d’ERDF sont mobilisés sur le terrain pour effectuer les réparations.
Des TGV perturbés
Des chutes d’arbres sur la ligne ferroviaire entre Lorient et Quimper ont obligé les TGV circulant durant la nuit à s’arrêter dans certaines gares du Morbihan. Ainsi, 3 TGV sont restés à quai à Lorient, 2 à Vannes et 1 à Auray. Les passagers de ces trains ont pu rejoindre leur destination par car grâce à des lignes mises en place par la SNCF durant la nuit. La situation est revenu à la normale sur la ligne Lorient-Quimper à 8h ce matin.
Instabilité à nouveau ce soir
Pour cette journée de samedi, le ciel sera partagé entre éclaircies et passages nuageux, porteurs d’averses, surtout le long des côtes. En seconde partie d’après-midi, l’instabilité se renforce, les averses s’intensifient en étant parfois accompagnées de grêle, de grésil voire d’orages. Un vent assez fort et irrégulier de sud-ouest s’établira ce matin avec des rafales de 50 à 60 km/h, atteignant 70 à 85 km/h en fin de journée. Heures de pleine mer sur Lorient (17h15 avec un coefficient de 86).
Source : France-Ouest
Plus d’infos sur Ulla : http://www.ouest-france.fr/surtitre/tempete-ulla
CONSÉQUENCES DRAMATIQUES POUR LES PÊCHEURS QUI SONT CANTONNÉS AU PORT DEPUIS 2MOIS. Certains, ainsi que des entreprises sous-traitantes de la pêche sont au bord de la faillite.
14/02/2014 – 08h40 Bretagne (Breizh-info.com) –Les dégâts de la dernière tempête importante – Qumaira – à peine évacués, une nouvelle tempête touchera les deux tiers du pays. En première ligne la Bretagne verra le vent dépasser 100 km/h à partir de midi et des rafales tutoyer les 150 km/h sur les côtes de l’Iroise dans la soirée. L’ensemble de la Bretagne verra le vent atteindre les 120 km/h, l’Ouest intérieur sera touché par des vents de 80 à 110 km/h. Dans l’Atlantique, la houle aura entre 6 et 9 mètres de hauteur.
L’épicentre de la tempête sera au nord de l’Ecosse. Depuis le début de cet hiver particulièrement doux et pluvieux la Bretagne est d’ailleurs en permanence la cible des dommages collatéraux des intempéries que connaît actuellement l’Angleterre. Avec près de 17 inondations aux quatre coins du Royaume-Uni et de l’Irlande, les deux pays s’attendent au pire et ont émis une alerte rouge tout en appelant l’UE à l’aide. Tout le sud de l’Angleterre est sous les eaux et les inondations sont maintenant aux portes de Londres ; dans les îles Britanniques, les eaux en furie atteignent des niveaux jamais vus depuis 1766, et la pluviométrie est elle aussi record.
Des routes et des voies ferrées seront coupées
La tempête Ulla devrait voir le Finistère virer en alerte rouge, et le reste des départements bretons en alerte orange. Au minimum. Le pont de l’Iroise et peut-être le pont de Saint-Nazaire-Mindin devraient être fermés à cause du vent. Autres axes qui risquent d’être perturbés : les voies ferrées qui passent dans des milieux boisés, dans l’ouest de la Bretagne, mais aussi en Normandie ou en Picardie ; les routes habituellement inondées en cas d’intempéries, comme le périphérique nantais de Porte d’Orvault jusqu’à la Chapelle, la RN171 (axe Laval – St Nazaire) à hauteur du radar entre Blain et Bouvron, ou encore l’échangeur de Pont-Péan sur la RN137 (axe Rennes-Nantes). Du reste, les routes coupées la dernière fois devraient l’être à nouveau, pour la plupart d’entre elles, surtout autour de Beslé sur Vilaine, de Sainte-Marie et de Redon sur la Vilaine et de la vallée de l’Oust.
Une aggravation attendue des crues
On sait que les fleuves et les rivières actuellement en crues – et qui commençaient à peine à revenir dans leur lit – vont monter suite au cumul des précipitations, mais de combien ? Actuellement, cinq départements sont en vigilance orange – le Finistère, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et la Vendée. Cette dernière connait en effet une importante crue du Lay, dans le Bocage. En Bretagne, l’Odet, la Vilaine dans son cours de Rennes à la mer, l’Oust, la Laïta et le Blavet sont en vigilance orange.
Dans la zone couverte par la tempête, de nombreux cours d’eau sont déjà sortis de leur lit. On peut ainsi citer tout le bassin versant de la Lys, dans le Nord. Mais aussi l’Orne et la Dives près de Caen. Tout le bassin versant de la Charente et de la Boutonne, ainsi que la Sèvre Niortaise, pour le Poitou. Dans le bassin versant de la Loire enfin, la Vienne, le Thouet, la Creuse, l’Yèvre, le cours supérieur de l’Indre, l’Huisne, la Sarthe dans son cours supérieur, l’Huisne et l’Oudon, la Sèvre Nantaise enfin sont en crue. On peut y ajouter la Loire elle-même entre Mauves-sur-Loire et Chalonnes.
D’ores et déjà, les niveaux de l’Isac canalisé (Canal de Nantes à Brest de Bout de Bois à Fégréac), du Don, de la Chère et du Semnon, dans le nord de la Loire-Atlantique, ont monté sensiblement, gonflés par les dernières précipitations du 13 février et de la nuit du 14. A l’est de Rennes, l’Ilet, la Cantache, le Chevret et la Seiche sont dans la même situation. Après la tempête, il ne faudra que quelques heures aux centaines de ruisseaux, de fossés, de chemins creux et de champs humides comme des éponges qui alimentent tous ces cours d’eau pour les faire gonfler plus encore. La situation est la même pour la Basse-Loire où la Sèvre nantaise est déjà en crue importante.
Dans le Finistère, on s’attend par ailleurs du fait du vent et des marées à des surcotes et donc à des inondations des centres-villes de Quimper et Morlaix, comme pour les précédentes tempêtes. Il sera logique du reste de s’attendre à des crues importantes dans tout le bassin versant de la Vilaine, particulièrement à Redon, le long de l’Oust et dans les marais de Vilaine. Une fois n’est pas coutume, les marais de Basse-Loire pourraient être
Cependant, les Bretons peuvent garder courage : d’après les prévisions à moyen terme, cela devrait être la dernière grande tempête de l’hiver, et les perturbations suivantes devraient être moins violentes et moins pluvieuses.
Photo : Meteo France
[cc] Breizh-info.com, 2014,
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Royaume-Uni : une nouvelle tempête hivernale arrive
Une nouvelle tempête en provenance de l’Atlantique se dirigeait, vendredi 14 février, vers la Grande-Bretagne, menaçant de déverser l’équivalent d’un mois de pluie sur de larges portions du pays, qui peine déjà à gérer l’hiver le plus humide depuis 250 ans. Vent, pluie et neige vont traverser tout le pays en commençant par le sud-ouest de l’Angleterre dans la matinée.
NOTE : Manque pas d’air !
Alors que le libéralisme en Grande Bretagne est considérée comme un modèle de croissance, David Cameron vient de demander une aide financière à l’Europe pour faire face au dégats des désordres climatiques récents…
Lorsque l’on sait qu’il compte organiser un référendum sur la sortie de l’Euro, cet opportunisme laisse pantois !
Et si le gouvernement avait pris les chose en main plus tôt ?