ALERTE ! Les anxiolytiques ces poisons quotidiens

La consommation prolongée de benzodiazépines est dangereuse. A tel point que c’est l’ANSM (L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament) mise en cause régulièrement dans les scandales de médicaments qui surgissent régulièrement qui s’en inquiète. C’est dire si c’est grave !

Nous vivons dans une société profondément anxiogène. Il suffit de regarder les infos à la télé pour se demander si, à ce point là, ce n’est pas fait exprès…

Si j’étais complètement paranoïaque, je pourrais même supposer que les médias sont orientés pour distiller la peur… Ce qui arrange à la fois le pouvoir politique en ce qu’elle paralyse et soumet les foules, et Big Pharma qui peut vendre des millions de boites par mois de ces produits anesthésiants de l’esprit et des émotions… Tout le monde est content ! Les moutons roupillent et chacun continue sa petite cuisine..

Mais c’est de la pure paranoïa. Une idée aussi diabolique ne peut être pré-conçue… Ce n’est qu’une question d’opportunités qui s’emboîtent…

Pendant que ce poison circule, les herboristeries ont fermé et les produits de soins naturels sont dans le collimateur de Bruxelles (cf l’article de lylibre de ce matin concernant les animaux), et l’idée de légaliser la consommation de fleurs chanvre fait hurler la classe dirigeante,les médecins, et tous les « bien-pensant » formatés.. 

Il ne s’agit pas ici de faire une promotion du pétard, juste de vous ouvrir les yeux sur le deux poids deux mesures.

Relaxant chimique, avec des risques allant jusqu’à la démence, oui ! Relaxant naturel (avec conséquences certes, mais rien à voir), et échappant à toutes taxes) NON !

Voici quelques extrait du dernier rapport de l’ANSM : accrochez-vous !

Les benzodiazépines sont des molécules qui agissent sur le système nerveux central et qui possèdent des propriétés anxiolytiques, hypnotiques, myorelaxantes et anticonvulsivantes….

De nouvelles données présentées dans ce rapport confirment la reprise de la consommation globale de benzodiazépines initiée depuis 2010. Cette reprise est sous tendue par la progression de la consommation d’anxiolytiques et d’hypnotiques, malgré la baisse importante de la consommation du tétrazépam qui est retiré du marché depuis[2]  et du clonazépam (-70 % entre 2011 et 2012)[3] .

Les principaux résultats montrent que :

  • 131 millions de boîtes de médicaments contenant des benzodiazépines ou apparentées ont été vendues en France en 2012 (dont 53,2 % d’anxiolytiques et 40,5 % d’hypnotiques[4] ). Ceci représente près de 4 % de la consommation totale de médicaments en 2012.
  • Environ 11,5 millions de français ont consommé au moins une fois une benzodiazépine en France en 2012 (7 millions une benzodiazépine anxiolytique, 4,2 millions une benzodiazépine hypnotique et 0,3 millions du clonazépam).
  • 22,2 % des utilisateurs consomment 2 benzodiazépines simultanément ou non et 0,7 % en consomment 3.
  • L’alprazolam devient en 2012 la molécule la plus consommée suivie par le zolpidem et le bromazépam[5] .
  • Les consommateurs de benzodiazépines âgés en moyenne de 56 ans sont principalement des femmes pour près des 2/3 d’entre eux. Un tiers des femmes de plus de 65 ans consomme
  •  une benzodiazépine anxiolytique et près d’une sur cinq (18 %) une benzodiazépine hypnotique.
  • Les principaux prescripteurs de benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques sont des médecins libéraux (90 %) parmi lesquels les médecins généralistes prescrivent près de 90 % des benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques.
  • Les temps d’exposition aux benzodiazépines sont parfois très supérieurs aux recommandations de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) avec une utilisation annuelle de 4 à 5 mois pour les molécules hypnotiques et anxiolytiques. A noter qu’une proportion importante de patients les utilise en continu sur plusieurs années.
  • La consommation des benzodiazépines expose à certains risques bien connus en particulier neuro psychiatriques, ainsi que des risques d’abus et de pharmacodépendance notamment un phénomène de tolérance et de sevrage à l’arrêt. Les benzodiazépines accroissent également de manière significative le risque d’accidents de la route.
  • Chez le sujet âgé, la consommation de benzodiazépines peut favoriser les chutes et perturber la mémoire.Enfin, certaines études récentes font état du lien potentiel entre ces substances et la survenue d’une démence. 

SELON LE RAPPORT QUE VOUS POUVEZ CONSULTER EN PDF :

Etat des lieux de la consommation des benzodiazépines en France, Décembre 2013 – Rapport d’expertise de l’Agence (08/01/2014) application/pdf (2396 ko)

  • Environ 20 % des effets indésirables graves rapportés avec les benzodiazépines sont des affections du système nerveux (somnolence, coma et perte de conscience) et environ
    15 % des affections psychiatriques (état confusionnel, agitation, désorientation…)
    35 % des effets indésirables graves du tétrazépam sont des affections cutanées
    (éruptions, prurit, voire atteintes cutanées généralisées).

SOURCE : http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Etat-des-lieux-en-2013-de-la-consommation-des-benzodiazepines-en-France-Point-d-Information

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