S’Y RETROUVER DANS TOUS LES LABELS ÉCO-BIO-VERTS ET CIE

**Les tops**
	Labellise les produits issus de l’agriculture bio-dynamique, plus exigeante que l’agriculture biologique	Des aliment de qualité respectueux de la terre et des animaux
	Garantit des produits sains et de qualité qui contribuent à préserver et entretenir notre planète	Une mention cohérente qui concilie agriculture biologique et réduction de l’empreinte écologique
	Une charte qui garantit le respect conjoint de critères bio et solidaires	Permet de choisir des produits bio et locaux
	La garantie du commerce équitable tout au long de la filière de commercialisation.	Une bonne garantie encore très confidentielle
	Une démarche qui répond à la banalisation du commerce équitable par une exigence de transparence de ses membres	Une belle démarche que trop peu d’entreprises rejoignent aujourd’hui.
$Öko-tex$	Un label qui garantit des textiles exempts de produits toxiques	Préserve votre santé et l’environnement
	GOTS certifie l’origine biologique du coton, il est issu d’une harmonisation de sept acteurs historiques.	Label fiable prenant en compte des critères environnementaux mais aussi sociaux
	Label écologique officiel des pays nordiques. Une prise en considération de l’impact du produit durant sa vie entière	Un label rigoureux aux critères très stricts.
	Le plus ancien label en matière de protection environnementale	Un label exigeant et fiable.
	Un label pour une agriculture biologique, plus exigeant que la règlementation bio européenne	Une bonne initiative mais qui fait peser un coût supplémentaire pour les petits producteurs bio
	Une charte qui garantit le respect conjoint de critères bio et équitables	On aime qu’il faille être certifié bio pour demander une certification

**Les bons**
	Le label AB s’est adapté à la nouvelle reglementation européenne	Un label connu qui a perdu de son exigence avec la règlementation européenne
	Label français qui certifie des produits cosmétiques écologiques et biologiques	Un label de base pour les cosmétiques.
	Label allemand qui certifie des produits cosmétiques écologiques et biologiques	Un label de base pour les cosmétiques.
	Garantit que le produit répond aux critères internationaux du commerce équitable portant sur les conditions de production et la rémunération du producteur	Un bon label mais qui ne s’attache qu’aux conditions de rémunération du producteur.
	Certifie que le bois qui a été utilisé dans un produit provient de forêts ou de plantations gérées de manière responsable et durable.	Un bon label pour lutter contre la déforestation et l’exploitation illégale de forêts
	Une marque-label permettant de repérer les articles en papier recyclé.	Une mention trop peu répandue
	Certifie le respect de critères environnementaux communs à l’Union Européenne sur tout le cycle de vie du produit.	Un bon label régulièrement mis à jour mais qui mais qui certifie une proportion de produits (20%) plutôt qu’un objectif de qualité.
	Label français de certification des bâtiments respectueux autant pour l’environnement que pour la santé de ses habitants	Un label prometteur pour la performance énergétique des bâtiments.
	Certifie l’efficacité énergétique du matériel informatique	Un label intéressant mais trop peu utilisé et qui doit être souvent mis à jour
	Cahier des charges correct pour les produits ménagers écologiques.	Dommage que l’on puisse confondre le certificateur et la charte
	En cosmétiques, équivaut à Cosmebio. Sinon indique Ecocert comme certificateur	Dommage que l’on puisse confondre le certificateur et la charte… et que l’on puisse le confondre avec ecocert produits ménagers…

**Les bofs**
	Labelise les produits de la mer issues de pêcheries durables	Ne permet pas de répondre aux enjeux liés à la surpêche
	Un label initié par les industriels du bois qui vise à certifier une gestion «durable» de la forêt	Un label commercial peu efficace et peu contraignant.
	La certification écologique officielle française.	Un label trop peu fiable car trop mouvant selon les produits certifiés
	Démarche visant à limiter l’impact d’une opération de construction sur l’environnement.	Cahier des charges bancal qui permet de consommer beaucoup d’énergie si on en produit un peu de manière renouvelable…
	Certifie les appareils économes en énergie	Peu exigeant. Ne jamais acheter un écran d’ordinateur ou téléviseur ne le possédant pas.
	Un label pour distinguer les produits d’épargne solidaire (livrets, actions, Sicav).	Un label indispensable qui gagnerait à être plus restrictif.
	Produit recyclable ou à base de matières recyclées si un pourcentage figure au centre	Entraine la confusion entre recyclé et recyclable.
	Précise que le plastique est recyclable et précise sa nature	Peu lisible pour le grand public.
	Réseau d’entreprises qui s’engagent à consacrer au minimum 1% de leur chiffre d’affaires annuel à des associations environnementales	Démarche intéressante mais qui ne remet pas en cause les modes de production et de commercialisation.

Les truands*
	Le logo indique que l’entreprise cotise à un système global de tri, collecte sélective et recyclage des déchets d’emballages ménagers.	Toutes les entreprises doivent cotiser, par ailleurs il n’incite pas à la réduction des déchets.
	Le logo invite le consommateur à jeter l’emballage dans une poubelle	Il n’incite pas à réduire les emballages.
	Le logo indique que le produit ne contient pas de cholofluorocarbones	C’est une obligation légale qui sert d’argument commercial.

*expression utile pour le jeu de mot. Pas à prendre au pied de la lettre. Disons « ambigus » ou « trompeurs ».

Nous entendons par « label » l’ensemble des signes distinctifs susceptibles de figurer sur un produit ou un document: pictogrammes, marques, certifications, et les véritables labels au sens juridique.

Pratique ! Tient dans la poche !

télécharger le dépliant (format livret) en .pdf
Affiche au format PDF

télécharger le dépliant (format affiche) en .pdf

SOURCE :

http://www.eco-sapiens.com/labels-eco-consommation.php

12 Responses to "S’Y RETROUVER DANS TOUS LES LABELS ÉCO-BIO-VERTS ET CIE"

lesspheres dit :

11 octobre 2013 à 14 h 29 min

Je penses qu’ils n’ont pas été cherché bien loin.. Dire que MAX HAVELAAR est un bon label, c’est un peu une blague, non ?
1. Rabourdin dit :
  
  15 octobre 2013 à 9 h 17 min
  
  Bonjour lesspheres,
  
  Merci pour votre remarque. Je suis le co-fondateur de la société coopérative eco-SAPIENS. A titre informatif, et parce que nous travaillons dans l’éco-consommation depuis 2007, nous avons publié ce guide les bons labels et les truands en 2010. Ce petit poster a connu un vrai succès. Il a par exemple été demandé au salon Primevère qui est une référence.
  
  Pour répondre à votre question précisément, pourquoi avons-nous mis Max Havelaar dans les « bons » ?
  Rassurez-vous, nous connaissons extrêmement bien le dossier 😉 Puisque nous avons 4 niveaux d’évaluation, nous avons jugé pertinent de pouvoir graduer les évaluations. C’est une échelle relative si vous voulez. Si l’on prend la thématique « équitable », il apparaît que nous pouvons distinguer 3 degrés :
  Label non officiel que je ne citerai pas = Truand
  Rainforest =Bof
  Max Havelaar = Bon
  Minga = Top
  
  Nous ne pouvions honnêtement pas placer Rainforest et Max Havelaar dans le même tiroir.
  Comme dit MTramp, ce classement comporte bien entendu subjectif. Je peux vous assurer que nous avons subi certaines pressions, voire de menaces, parce que certains se sentaient mal notés. Nous sommes prêts à revoir certains classements mais à ce jour, je crains que seule notre initiative peut se prévaloir d’une indépendance inconditionnelle.
  
  Pour plus d’explication, vous pouvez consulter notre site http://www.eco-sapiens.com ou nous contacter par mail ou autres canaux modernes. Nous répondons toujours avec grand plaisir… pour que le débat s’enrichisse.
2. lesspheres dit :
  
  15 octobre 2013 à 14 h 39 min
  
  Bonjour @Rabourdin,
  
  Je tiens à vous remercie pour votre réponse. Il n’est pas donné à tout le monde de venir discuter de ce genre de chose directement avec nous, les consommateurs.
  Je comprends très bien votre article et ce qu’il implique pour vous. D’ailleurs, d’un point de vue personnel, étrange de recevoir des menaces de marques ou labels.. Business as usual..
  
  Je vais tenter de vous expliquer mon approche.. loin d’être empirique, bien au contraire..
  Pour vous répondre, j’ai pris 30 min pour faire des recherches sur un produit en particulier. Il y a pas si longtemps, j’ai acheté 2 ou 3 cartons de farine « Priméal » pour faire mon pain. L’exemple est purement aléatoire, j’ai juste ouvert mon placard. Il me semble d’ailleurs que vous en avez dans votre magasin en ligne..
  Au moment de l’achat, je n’ai fais confiance qu’à l’étiquette et au magasin. Je suis donc l’entier responsable.
  
  Voilà ce qu’il en ressort.. Priméal fait partie d’une nébuleuse ! C’est le terme qui convient je penses. Lister les entreprises, associations dans lequel oeuvre son dirigeant n’est pas tout à fait aisé. Impossible par contre de savoir exactement d’où vient le maïs ou le blé par exemple. Pour le quinoa, qui a fait semble-t-il sa renommé, pas de soucis. De premier abord, tout semble assez clean et empreint d’une certaine éthique. La quasi totalité des liens renvoient vers des communiqués de presse, des prix gagnés, par-ci par-là..
  
  Alors qu’est ce que je veux de plus, me dira-t-on ? De la transparence !
  S’il est assez évident que les dirigeants des sociétés derrière Euro-Nat & co semble oeuvrer pour imposer au maximum les produits issue de l’agriculture bio (définissez Bio…), j’ai l’impression de voir un voile opaque sur la provenance des matières premières. Ce qui n’est pas le cas pour le quinoa, par exemple, encore une fois..
  
  Au passage, j’ai appris que le dirigeant d’Ekibio aurait participé au reportage « Tous Cobaye ? »
  Trois noms de société citées ici, un seul homme.. !
  J’en ai appris aussi sur le magasin dans lequel j’avais fais mes courses (qui n’est pas le votre @Rabourdin) Business as usual, malheureusement..
  
  Qu’-est que j’en retire ? Le bio est devenu un véritable marché.. Je pèse mes mots, vu que le terme « marché » en lui même me déplait.. Croissance, chiffre, import, export, créer la demande, etc…
  Est-il si compliqué de savoir d’où viennent les produits et matières premières que je consomme ? Une adresse, des noms d’agriculteurs, de paysans, leur pays de provenance ? Les belles phrases et les beaux concepts étalés comme du caramel ne me suffisent pas..
  Malheureusement, les labels, en général, foncent têtes baissées vers ce mode opératoire. Rappelons peut être la filière de banane d’Amérique du Sud, par exemple..
3. Rabourdin dit :
  
  15 octobre 2013 à 15 h 04 min
  
  Vous soulevez plusieurs points.
  D’abord je précise qu’eco-SAPIENS ne vend rien (si si). Nous ne sommes pas un magasin mais un comparateur et nous souhaitons justement être au service des internautes qui cherchent à consommer le plus éthique possible. Niceau social et environnemantal. vatse prétention et vaste programme donc.
  
  Vous verrez d’ailleurs que nous présentons la marque Priméal : http://www.eco-sapiens.com/marque-230-Primeal.html en rappelant qu’elle appartient à Euro-Nat. Vos recherches sur cet exemple démontrent des choses qui nous sont familières et remonte au vieux débat sur la bio (dont la France est pionnière !) dans les années 70 qui opposaient la conception « Nature & progrès » (engagée, nominative, croissance lente mais exemplaire) et la conception « label AB » qui permettait d’un coup de faire connaître la bio grâce à une normalisation… et très récemment donc une standardisation.
  
  Nous avons encore un peu de chance en France d’avoir des codes de la consommation qui imposent par exemple la liste des ingrédients et la provenance (avec les limites et entourloupes inévitables). Et c’est certain que c’est un véritable casse-tête de tout savoir sur un produit via son emballage.
  
  Rien ne remplacera l’échange direct avec le producteur (ou un unique vendeur intermédiaire qui connaît son fournisseur). C’est ce que l’on appelle le système de garantie participatif (AMAP, marchés locaux etc…) Vous ne pouvez pas raisonnablement demander la même qualité d’information par ce SGP et par la voie de la distribution. Des magasins engagés comme Biocoop font un travail formidable d’explication et de pédagogie mais ce n’est pas au distributeur d’assumer tout cela. Le consommateur se doit aussi d’être curieux. Ce que vous êtes manifestement !
4. lesspheres dit :
  
  15 octobre 2013 à 15 h 46 min
  
  Navré de la confusion pour votre site. Je me suis permis de fouiller un peu, essayant de comprendre votre démarche.
  Elle est tout fait louable au possible (Rien d’ironique la dedans, je le penses vraiment)..
  
  Je ne comprends pas, alors, votre article (et son titre surtout).
  Si vous êtes conscient et habitué des bassesses du marché bio et des labels, entre autre, pourquoi justement « surclasser » des labels, qui l’on sait, on parfois des pratiques peu recommandable et une transparence qui pourrait laisser à désirer ?
  
  La transparence est pour moi, mère de la confiance.
  Exemple, la ferme chez laquelle je prends une partie des légumes m’a clairement dis, dés le départ, que pour certains de ses produits, elle était, pour l’instant, encore obligé d’utiliser des méthodes déplaisantes de culture (pesticides par exemple). Me citant les dits produits et m’expliquant que leur axe de développement se porte essentiellement vers le bannissement de ces pratiques (et non un rendement et une production plus élevé). Lorsque j’achète ses produits totalement bio, je penses qu’ile le sont et lorsque j’achète ses produits qui le sont moins, je le fais en toute connaissance de cause.
  Petite précision, j’habite en ville.
  
  Rien n’est tout noir ou tout blanc, je le conçois très bien. Cela dit, certains labels commencent ou continuent tout doucement à glisser vers le monde de la surproduction et de l’expansion ; avec tout ce que cela implique ; faux semblant pour le consommateur final y compris.
  Pourquoi alors, mettre en avant ce qui le font ?
mtramp dit :

11 octobre 2013 à 15 h 00 min

Ça donne toujours une explication à ce labels dont la plupart du temps on ne sait pas trop ce que ça signifie.. Maintenant, leur classement leur appartient.. 🙂
1. lesspheres dit :
  
  11 octobre 2013 à 15 h 16 min
  
  C’est vrai. Difficile de savoir ce que chaque label est censé apporter..
  Du coup, le titre de l’article porte un peu à confusion tu trouves pas ?
mtramp dit :

11 octobre 2013 à 16 h 32 min

C’est le titre de l’article que je n’ai pas modifié… Peut-elle le faire ??? Elle le peut !lol J’y vais
1. lesspheres dit :
  
  11 octobre 2013 à 20 h 01 min
  
  mdr @mtramp…
jp31 dit :

11 octobre 2013 à 18 h 42 min

_:
foutage de gueule,,

http://www.satoriz.fr/les-entretiens/Fukushima—et-le-bio-dans-tout-%C3%A7a–/article-sat-info-765-5.html

,,
abrackad habram dit :

12 octobre 2013 à 17 h 45 min

Pour se qui concerne les labels, je suis très méfiant, car si un label peut apporter une plus-value a un produit, certain prendrons des libertés pour le profit^^ Se qui n’empêche pas la bonne foi des autres et leurs réel intention de faire au mieux !
1. Arwen dit :
  
  13 octobre 2013 à 8 h 44 min
  
  je suis comme toi aussi, je commence à être méfiante, j’ai découvert il y a peu le label nature et progrès il me semble pas mal du tout mais… c’est comme le label max avelar et cie sur lequel les super et hypermarché se font une marge monstrueuse dessus…

Commentaires sont clos