SI NOUS NE FAISONS RIEN NOUS ALLONS VERS LE SCANDALE SANITAIRE DU SIECLE

Les OGM comme le gaz de schiste, comme NDDLandes sont des problèmes récurrents et finissent par faire partie des meubles dans le flot constant de l’actualité. IL NE FAUT RIEN LÂCHER !

Bernard Astruc, coordinateur national de la pétition « Consommateurs, pas cobayes » espère récolter 500.000 à un million de signatures pour sensibiliser le gouvernement.

Bernard Astruc n’y va pas par quatre chemins. Ce passionné d’agroécologie, responsable régional de l’association Bio Consomacteurs ayant pour but de développer « une agriculture biologique locale et équitable », prédit un avenir plus que sombre à notre santé si rien n’est fait pour arrêter l’invasion des organismes génétiquement modifiés (OGM). Ce Lorguais, investi également dans des actions culturelles, est devenu le coordinateur national d’une pétition qui vient d’être lancé par une centaine d’associations.

À quoi sert cette pétition ?

Elle sert à peser sur le gouvernement afin de demander un moratoire, c’est-à-dire une suspension de l’importation de tous les OGM, en attendant d’en savoir plus. Cette pétition est lancée par des consommateurs qui se battent pour eux-mêmes. Nous espérons 500 000 à un million de signatures, qui seront remises cet automne au Premier ministre et à un certain nombre de membres du gouvernement.

 

Mais il n’y a pas de cultures génétiquement modifiées en France…

Non, mais les animaux, eux, sont nourris avec des aliments contenant des OGM, comme le maïs. L’Europe importe 80 % de sa nourriture pour bétail avec ce type d’aliments à base d’OGM. Et il n’y a aucun étiquetage sur l’emballage de la viande indiquant quelle nourriture a pris l’animal. Il n’est pas acceptable que nous mangions des OGM sans le savoir.

Nous demandons donc la suspension de cette alimentation animale, ainsi que de l’herbicide RoundUp. L’Europe va lancer des études sur les OGM qui vont prendre deux ans peut-être. Nous devons attendre leurs conclusions avant d’autoriser les OGM. Nous respectons cette démarche scientifique. Tout le monde connaît l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini et ses résultats alarmants. Nous nous appuyons sur un simple principe de précaution pour exiger un moratoire.

Mais vous savez que l’étude du professeur Séralini, avec ses fameuses photos de rats aux grosses tumeurs qui ont fait le tour du monde, a été contestée.

Séralini a répondu à toutes les objections. Il est d’une transparence totale. 300 scientifiques le soutiennent contre une cinquantaine qui conteste ses conclusions. Je connais bien Séralini, j’ai vérifié plein de choses.

Je peux vous dire que ses études sont d’une rigueur scientifique totale. C’est d’ailleurs à la suite de ce travail que l’Europe a décidé de lancer ses recherches. Nous demandons aussi la transparence sur les études menées par les producteurs d’OGM. Actuellement, ces tests toxicologiques sont tenus secrets, c’est inadmissible.

 

Quels sont les risques ?

Si nous ne faisons rien, nous allons vers le plus grand scandale sanitaire des temps modernes. Ça va être énorme. On voit bien, déjà, que les maladies dégénératives s’accentuent, elles frappent les consommateurs de plus en plus jeunes. Tout ça n’est pas un hasard. La question est : la maladie est-elle une fatalité ?

Une pétition est-elle suffisante ?

Nous préparons d’autres actions plus fortes pour la rentrée. Cette campagne de signatures est elle-même très importante. On ne va pas s’arrêter là. D’autant qu’on sait maintenant qu’en plus d’être nocifs pour la santé, les OGM ne fonctionnent pas. À l’origine, ils devaient servir à nourrir l’humanité, grâce à des plantes plus solides. Or, les plantes sont devenues résistantes et les insectes aussi. On est obligé de traiter les plantes OGM. Sans compter que la culture bio devient impossible. C’est très grave.
Pour signer la pétition, cliquer ICI

Marche contre Monsanto – À Marseille le 12 octobre 2013

Source : SOS Planète

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OGM : MONSANTO DÉPLOIE SES AGENTS SUR LE TERRAIN BURKINABÈ

Pas besoin de pub ou de la presse. Lentement mais surement, la très controversée firme américaine Monsanto tisse son réseau au Burkina. En collaboration avec la nationale du coton (Sofitex), Faso Coton et bien d’autres entreprises, le leader mondial des semences génétiquement modifiées a recruté, formé et s’emploie à déployer sur le terrain une soixantaine de jeunes burkinabè.

GPS, calepin et bien d’autres outils en main, une soixantaine d’ingénieurs agronomes, de spécialistes d’économie agricole, etc. suivent des formations à Bobo-Dioulasso. Recrutés suite à des entretiens, les tous nouveaux agents Monsanto sont prêts à travailler sous la coupe d’une entreprise dont les produits sont encore l’objet de controverses dans certaines parties du monde.

En témoigne la réaction d’un des responsables à la formation des nouveaux travailleurs à notre demande d’éclaircissement sur la tâche des recrutés « Vous savez, c’est Monsanto qui recrute et on n’a pas grande chose à vous dire ».

Monsanto, leader des organismes génétiquement modifiés (OGM) est combattu dans certains pays dans le monde. Pour un des nouveaux travailleurs de Monsanto, leur mission est déjà connue : « On sera chargé de sillonner toutes les régions cotonnière du Burkina. Il s’agira pour nous de suivre l’évolution des cotons OGM. De relever les insectes nuisibles ou utiles au coton et d’exécuter tout autre travail qu’on nous demandera ». Voila qui risque de relancer des débats passionnés.

 

Un article de Ousséni Bancé, publié par lefaso.net et relayé par SOS-planete

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