DANS LA SÉRIE DES PLANTES MIRACLES : LE THYM

Ses propriétés principales :

Le thym agit au niveau de la sphère respiratoire pour calmer la toux,  les maux de gorge et dégager les bronches.
Il  stimule les fonctions digestives et soulage   les  troubles digestifs et gastro-intestinaux ainsi que les infections urinaires.
Le thym permet aussi de traiter les inflammations des muqueuses buccales  et de soigner les affections cutanées mineures (voie externe).

C’est également un stimulant général, il est apaisant, calme les angoisses et éloigne les idées noires. Il tonifie le système nerveux et est donc utile dans les états de fatigue.  En infusion, cataplasme, massage, gélules ou sous forme d’huile essentielle, le thym trouve sa place dans les pharmacies naturelles de toutes les familles.
Il est aussi un allié pour renforcer les défenses immunitaires et l’élimination de certains virus

Comment l’utiliser :

La posologie habituelle est de 1 à 2 g de plante séchée par tasse d’eau bouillante, en infusion, plusieurs fois par jour, ou l’équivalent en herbe fraîche. Pour la prise en extrait liquide (sirop), la posologie est calculée en fonction de la concentration en principes actifs.

Une tisane de thym ou une goutte d’huile essentielle diluée dans un bol d’eau chaude peuvent également être utilisées en inhalation pour dégager les voies respiratoires.

Des infusions plus concentrées (5 g de plante sèche pour 100 ml d’eau) sont employées en gargarisme ou en bain de bouche.

Contre-indications du thym :

Le thym a été utilisé pour ses vertus thérapeutiques pendant plusieurs millénaires sans qu’on ne lui trouve d’effets indésirables. Cependant certaines sources recommandent aux femmes enceintes d’éviter les extraits et concentrés de thym pendant la grossesse et l’allaitement. (Les substances actives du thym étant susceptibles de passer dans le lait).

Les effets indésirables du thym sont rares :  des allergies de la peau ont pu être constatées chez des sujets souffrant d’une sensibilité au céleri ou au pollen de bouleau, ce qui pourrait indiquer une sensibilité croisée avec le thym

L’utilisation du thym est déconseillée aux personnes allergiques aux plantes de la famille des labiées (menthe, sauge, romarin, lavande, serpolet, etc.).
Parfois, certaines personnes développent une allergie aux principes actifs du thym, en particulier après une exposition massive ou répétée.

Des cas d’hypersensibilité  au thym  ont été rapportées. Elles se manifestent par des nausées ou douleurs abdominales. Dans ce cas il convient d’arrêter immédiatement l’usage du thym

 Le thym chez les enfants

Une étude a évalué l’effet du thym sur des enfants atteints de bronchite, âgés de deux mois à quatorze ans, sans mettre en évidence de toxicité particulière. Chez les enfants de quatre à douze ans, son usage thérapeutique devrait se faire sur avis médical. Enfin, son usage sous forme d’huile essentielle ou de teinture chez les enfants de moins de quatre ans est fortement déconseillé.

Préparation et dosage

Pour préparer une infusion de thym il faut entre 10 et 15 grammes par litre d’eau bouillante. Il est recommandé d’en boire cinq ou six tasses par jour.
Une décoction de thym (60 grammes par litre) versée dans l’eau du bain a des effets toniques et vivifiants pour l’organisme, et serait particulièrement bénéfique aux personnes souffrant de douleurs musculaires et de rhumatismes. Cette même recette est idéale pour l’hygiène buccale (rince-bouche ou gargarisme) et pour faire des compresses servant à soigner les petites plaies et irritations cutanées.

Quelques précautions d’usage

Le thym a été utilisé pour ses vertus thérapeutiques pendant plusieurs millénaires sans qu’on ne lui trouve d’effets indésirables. Cependant certaines sources recommandent aux femmes enceintes d’éviter les extraits et concentrés de thym pendant la grossesse et l’allaitement. Il apparaît aussi que les personnes qui souffrent d’allergie à la menthe doivent éviter le thym.
Par ailleurs, une sensibilité au pollen de bouleau ou au céleri pourrait indiquer une sensibilité croisée avec le thym.

L’huile essentielle de thym à Thujanol (Thymus vulgaris CT Thujanoliferum)

L’huile essentielle est obtenue par distillation  à la vapeur d’eau des sommités fleuries. Son odeur est chaude, herbacée, sa saveur épicée et puissante.

(Attention à ne pas le confondre avec  le Thym vulgaire à Linalol déconseillé aux femmes enceintes,  et le Thym vulgaire à Thymol qui est dermo-caustique à ne jamais utiliser  pur sur la peau)

C’est une huile essentielle complète ayant un large spectre d’action. Elle ne présente aucune toxicité pour l’organisme, ni agressivité pour la peau.

    • Elle a des propriétés antibactérienne majeure, (tue les bactéries et empêchent leur prolifération)
    •  Même chose pour les virus,  elle est antivirale, elle empêche d’attraper des virus, mais elle est capable de  les tuer (efficace en cas d’herpès buccal ou génital)
    • Efficace dans le cas des infections respiratoires  (rhinopharyngite, angine, bronchite, sinusite, otite, rhinite, grippe
    • Stimule l’immunité et protège particulièrement  les appareils respiratoire,  digestif et génito –urinaire  (cystite, vulvite, vaginite)(stomatite, gingivite, aphte amygdalite)
    • Efficace contre les mycoses (peau, ongles, gynéco)
    • Stimulante physique et psychique, c’est un bon tonique général ; anti-fatigue, anti-déprime,
    • Elle régénère superbement les cellules du foie, indispensable en cas de cirrhose ou d’hépatite virale,
    • Active la circulation du sang, réchauffe, tonifie les vaisseaux capillaires (extrémités froides, syndromes de Raynaud)
    • Propriétés anti-mycoses,
    • Rééquilibrante nerveuse

Comment l’utiliser :

La voie orale  est préconisée  pour les infections respiratoires, buccales, les troubles circulatoires et hépatiques, ainsi que les infections gynécologiques.
Utilisez 2 gouttes pures sous la langue 3 fois par jour ou diluées dans du miel, de l’huile d’olive, en infusion chaude, ou encore sur un comprimé neutre.
En usage externe : c’est la voie indiquée pour les affections locales

Attention il très imprudent de s’auto-médiquer en huiles essentielles car elles peuvent être fortement toxiques. Demandez toujours l’avis d’un professionnel avant de les utiliser. Les conseils donnés ici ne le sont qu’à titre informatif et n’ont pas la prétention de remplacer une consultation médicale.

Bibliographie : les Huiles essentielles de Danièle Festy ; Enseignement de Ghislaine Michel Pharmacienne Praticienne de Santé Naturopathe (Aix en Provence) ; l’aromathérapie Nelly Grosjean

SOURCE : bien-etre-du-monde.com

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