Une page de jardinage (plantes originales)

C’est la saison !

LE POIREAU PERPETUEL

Pour commencer une série de pages sur des plantes originales (oubliées, sauvages comestibles etc…), je vous présente un poireau très peu présent sur nos tables. Son principal avantage, outre sa dégustation, est que vous deviendrez totalement autonome dans sa culture.

Habituellement, on repique les poireaux au printemps, on attend qu’ils grossissent en les buttant pour obtenir un beau « blanc », et puis on commence à les manger tard en saison et tout l’hiver.

Pour le poireau perpétuel, qu’on nomme aussi « poireau sauvage » ou « de vigne » (c’est quasiment une plante sauvage), son avantage est qu’on peut le consommer dès le printemps et très tôt en mauvaise saison.

C’est un poireau indigène qui se multiplie par des sortes de gousses, un peu comme des gousses d’ail.
Une fois que vous avez acquis quelques-unes de ces fameuses gousses, vous aurez du poireau pendant de très longues années (et même perpétuellement !) et vous pourrez en faire cadeau à tous vos amis jardiniers. je vais vous dire pourquoi en vous expliquant son cycle de vie.

L’affaire commence en août, septembre.

Vous préparez votre terrain, puis vous creusez des sillons de 5 cm de profondeur enrichis de compost, et y déposez les gousses tous les 10 cm, avec un écartement entre les rangs de 30 cm. En principe chaque gousse laisse voir un petit germe. Vous recouvrez ensuite chaque sillon.

Très vite les pousses vont sortir de terre et grossir rapidement. Dès le mois de décembre, selon la quantité de gousses que vous avez semée, vous pourrez commencer à les consommer et ce jusqu’à ce qu’ils développent leur tige florale, sinon ils deviennent trop coriaces, comme pour les poireaux classiques.

Pour récolter les gousses pour la saison suivante, il suffit de laisser grandir la tige de quelques poireaux et dès que la fleur apparaît, lui couper la tête et laisser la tige se déssecher.

Fin août, déterrez le poireau et vous découvrirez une multitude de gousses au niveau des racines.

J’en ai compté jusqu’à 30 pour un seul pied, ce qui explique que vous pourrez en donner sans vous démunir.

Récoltez les gousses, laissez-les se ressuyer et forcez-les en cagettes pendant plusieurs jours.

 

Et vous recommencez le cycle en plantant courant septembre.

 

Il est vraiment intéressant de ne pas dépendre d’un semis personnel souvent hasardeux. J’ai souvent entendu bien des jardiniers me dire que leurs semis n’était pas sorti, ce qui oblige à racheter des plants tous les ans. Là, vous vivez sur votre stock en toute indépendance.

 

Le poireau perpétuel est plus mince que le poireau classique, mais il est aussi plus « goûteux ». Son odeur à la cuisson est étonnamment discrète. Il se cuisine et se consomme de la même manière que les autres poireaux.

Il ne craint pas le gel et résiste bien à la chaleur.

Je l’expérimente pour la troisième année et je trouve simple et facile sa culture.

 

Adresse pour s’en procurer :

G.I.E. LE BIAU GERME

47360 MONTPEZAT

 

Site internet : www. biaugerme.com

 

(les gousses de poireaux perpétuels ne sont en vente qu’à partir du mois d’août)

 

PS : je me permets de faire de la « pub » pour cette entreprise compétente, où je me procure régulièrement les graines ou plants.

Merci au Bristrot Bar Blog

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