SUPER BRAQUAGE À CHYPRE : Ponction de 47% des dépôts de plus de 100 000 euros

100 000 euros, ça semble beaucoup.. Vous êtes un « gros déposant ». En fait, pas tant que ça : C’est la moitié d’une petite maison en province, c’est les économies de toute une vie et pfff…  il n’en reste plus que la moitié et les yeux pour pleurer..

Et ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de principe. Quelque soit la somme c’est un véritable scandale… Et à partir de maintenant, pour la Troïka, il y aura  un précédent.

Nous sommes loin d’être sortis de la crise. Retirez votre bas de laine des banques  !

La Banque centrale de Chypre a accepté des ponctions de 47,5 % sur les dépôts de plus de 100 000 euros à la Bank of Cyprus, première banque de l’île, dans le cadre du plan de sauvetage européen, a indiqué lundi 29 juillet le gouvernement. Le gouvernement chypriote avait exprimé le souhait que ces ponctions ne dépassent pas 50 %.

Une délégation de trente membres de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international se trouve actuellement sur l’île méditerranéenne pour vérifier si Chypre, en grave récession, respecte les objectifs fixés par ses bailleurs de fonds dans le cadre du plan de sauvetage conclu en mars.

RÉDUCTION DRASTIQUE DU SECTEUR BANCAIRE

En contrepartie d’un prêt de 10 milliards d’euros fourni par l’UE et le FMI, Chypre a dû accepter de réduire drastiquement son secteur bancaire en liquidant la deuxième banque de l’île, Laïki, et en restructurant la Bank of Cyprus avec ces ponctions, une mesure inédite dans la zone euro.

« Lors de la réunion d’aujourd’hui à Nicosie, les participants ont noté une stabilisation encourageante de la situation qui donnera un élan à l’économie pour revenir sur la bonne voie et sortir de la crise », a par ailleurs indiqué le porte-parole adjoint du gouvernement, Victoras Papadopoulos.

Les ponctions opérées sur les gros déposants serviront à recapitaliser BoC, une décision prise dans le cadre du plan de sauvetage. L’annonce de ces ponctions sans précédent avait forcé le gouvernement à fermer les banques pendant près de deux semaines en mars et imposer des contrôles draconiens sur les mouvements de capitaux à leur réouverture.

Source : Le Monde

Commentaires sont clos