Ce sont le bien être et la joie qui sont les fruits naturels d’une pensée cohérente et saine. (Et vice versa)

Voici une analyse dont je ne retirerais pas une virgule. J’espère que vous apprécierez…

De même que c’est au fruit que l’on reconnait l’arbre, de même la pensée politique dominante apporte son lot de conséquences dont il convient maintenant de tirer les leçons.
Les technocrates au pouvoir en France et en Europe sont englués dans leurs dogmes comptables. Depuis leurs tours d’ivoire ils sont aveugles, sourds et insensibles aux souffrances induites par leurs décisions politiques. Bercés par leurs fausses certitudes et l’illusion de la stabilité de leur fonction, ils sont coupés de leurs peuples et de leurs besoins vitaux. Soudoyés et guidés par des parasites sociaux qui ne sauraient déroger de leurs privilèges d’oisifs rentiers, ils travaillent servilement à détourner la richesse produite par le collectif au profit d’une pseudo élite dispendieuse et frivole. Ils ont ainsi perdu toute légitimité à assurer la guidance qu’ils sont sensés avoir. L’incendie menace et ils n’ont d’autre proposition que de couper l’eau à tous les robinets. Les privations à sens unique, les régressions sociales et la contraction de tous les investissements productifs collectifs sont les fruits de leurs esprits avides et mala des qui croient encore au mythe de la rédemption par la souffrance, surtout celles des autres ! Ce n’est pas la peine mais la joie qui libère. Ce n’est pas l’argent qui manque (on en a jamais imprimé autant au quotidien !) mais son détournement spéculatif qui assèche les tissus économiques et sociaux. Ce n’est pas l’égoïsme qui épanouit mais la fraternité dans les rapports humains.

Ils faut impérativement et rapidement virer les mafieux et les fous de leurs charges pour établir en France et en Europe des gouvernements de salut public, choisis et révocables par les peuples et dont l’objectif sera la juste répartition des richesses, le bien être commun, la préservation et la réparation des écosystèmes, une politique volontaire et massive d’investissement dans un modèle énergétique durable et non polluant, une révolution agricole écologique relocalisée au sein de nombreuses micro exploitations intensives créatrices d’emplois et de sens de type « permaculture », une mutation dans l’éducation des nouvelles générations qui bannira toute forme de compétition au profit du partage et de la coopération, une séparation complète et étanche des banques de dépôt et des instituts spéculatifs, un effacement des dettes des états et un remboursement des intérêts d’emprunt indument perçus par des banques privés après que, par manigances, elles aient corrompu les législateurs.

Il est suicidaire de poursuivre sur la voie névrotique des insatiables de la finance qui ne voient que leurs intérêts particuliers à court terme et sur celle de leurs fidèles vassaux politiques qui ne jouissent que de leurs guéguerres d’opérette, de leurs abus de pouvoir et de leurs comptes en Suisse. Ce sont leurs égos surdimensionnés qui sont responsables des crises où nous sommes tous plongés. Ils doivent être traduit en justice et éliminés du champ de l’action publique.

La passivité n’est plus une option si nous souhaitons survivre aux désastres qui nous sont préparés. Il n’est que temps de revendiquer et d’assumer notre pouvoir personnel, notre créativité individuelle et de se servir du formidable levier de l’union des intentions et des volontés pour renverser l’austérité des « peine à jouir » et viser l’utopie d’abondance que seule permet la fraternité.

Erik Gruchet, Saint Pierre le 10 juillet 2013

Source : Le nouveau paradigme

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