Réflexion : Cancer, toute la vérité, rien que la vérité…

Une étude qu’on croyait avoir mise sur une haute tablette, hors de portée des enfants, vient de tomber entre toutes les mains. Vous savez la chimiothérapie, le fleuron de la science médicale, notre Ligne Maginot contre le cancer ou l’on a investi tant de notre fric et de nos espoirs ? Eh bien elle ne sert à rien ! Plus souvent qu’autrement, elle nuit… Ce sont ceux qui l’ont bâtie qui nous le disent.

 

Nos ingénieurs en santé ont flambé le poignon au Casino, posés quelques blocs de béton au hasard, mais s’ils voient un casque pointu sur les crêtes des Vosges, ils ne pensernt pas plus à s’y réfugier en s’écorchant aux barbelés qu’à aller se terrer dans une vieille tranchée à Ypres ou Verdun. Atteints d’un cancer, 75% de médecins refuseraient le traitement par chimiothérapie. Choquant, vous ne trouvez pas ?

Ils nous ont menti ? Disons quelques sérieuses restrictions mentales, : le suggestio falsi et le suppressio veri des théologiens…. Et alors ? Alors, on ne regarde plus papa et maman de la même façon le premier Noël où l’ont sait… On vient, en voyant s’évanouir le Père Noël, de comprendre la notion de complot. On cesse d’être un enfant.

Le premier impact de cette révélation/aveu sera une énorme perte de confiance. Peu importe que c’ait été « pour notre bien’. On ne leur pardonnera pas de nous avoir transformés en bourriques. Surtout, parce que l’on ne se pardonnera pas à soi-même d’avoir cru que le gros bonhomme passait par la petite cheminée et que les cadeaux se payaient en amour plutôt qu’en argent. On a été bien naïfs. Désormais on va se méfier.

 

C’est la conséquence la plus grave de cette entorse à la vérité, car dans les faits, on se doutait bien que la chimio ne fonctionnait pas toujours et qu’en fait la médecine elle-même ne fonctionne vraiment JAMAIS, puisqu’on meurt toujours…. Ce ne sont donc pas les faits qui causent problème, ce sont les perceptions. La médecine nous a trompé. Ça apporte un nouvel éclairage et ça oblige à regarder de plus près…

Ces examens de routine à grand frais, pour sortir en guise de diagnostic des colonne de chiffres sur tout que que contient votre corps – chiffres qui sont toujours trop haut ou trop bas, car l’intervalle de confiance est devenu une notion gênante – c’est bon pour la santé … ou juste pour les fabricants de pilules de la veille, préventives de malaises qu’on n’a pas ressentis et que l’on n’aurait peut-être jamais eus ? Méfiance…

Quelqu’un a-t-il cherché une corrélation entre l’augmentation du nombre de cancers du poumon, il y a une génération, et l’universalisation de la radiographie pulmonaire ? S’est-on demandé, si les pays sous-développés où il y a moins de cancers, n’en auraient pas moins, en partie, parce qu’on en cherche moins ? … Des questions qui mènent à des conclusions parfois contradictoires, troublantes si la confiance n’est plus là.

Attention ! Ne pas dire tout de go que la médecine moderne qui vit en symbiose avec le pharmacien est une salope,… mais elle mène une vie bien libre, et son Jules n’est jamais bien loin.

 

Triste, et il y a pire. La médecine qui nous a trompé… c’est la science qui nous a trompé. Scientifiques, comme les politiques, nous enfumeraient-ils donc quand ça les arrange ? Comment dès lors avoir ce qui est vrai et ce qui est faux ? Comment savoir pour les changements climatiques, c’est déjà bien confus. Comment savoir pour la nocuité vraie ou supposée de l’aspartame, pour les vrais conséquences à moyen terme de Fukushima, pour celles de l’uranium appauvri épandu en Irak et en Libye ? Savant chéri, tu m’as menti pour le Père Noël. Enlève ta main de mon entrejambes et, pendant qu’on y est, je voudrais revoir ces photos de l’homme sur la Lune et des tours qui tombent … Je me méfie.

Evidemment, le gros problème, c’est cet « intervalle de méfiance qui va s’élargir », mais il y a aussi une révision à faire de nos objectifs en santé. Car prendre conscience de notre impuissance face au cancer ne changera rien aux statistique de décès – qui sont et resteront de une mort par habitant – et, sauf impact que l’on ne connaitra que plus tard, l’on ne mourra sans doute pas significativement plus tôt ou plus tard du cancer parce qu’on aura dû renoncé à un traitement dont on aura posé au départ qu’il est inefficace. Les fats ne changeront pas beaucoup… Mais cette nouvelle donnée peut changer radicalement notre attitude face au cancer et face à la vie et la mort

Un traitement par chimiothérapie faisaitt oublier l’inévitabilité de la mort pour lui substituer la quête de quelques années de survie, même si, selon les mots de l’Ecclesiaste, « on dirait qu’on n y a pas pris de plaisir ». En enlevant cette distraction, on ramène la question de la mort à son essentiel : un dur moment à passer dont l’instant précis est infiniment moins important que la façon dont il se passera.

 

C’est une nouvelle attitude qui peut être l’occasion de réorienter nos priorités en médecine pour en finir avec des idées moyenâgeuses. Nous faire accepter une perspective hédoniste, celle que sans encore le dire notre société veut privilégier.

Dans une perspective hédoniste, la première priorité est mise sur une « médecine de sortie ». Tout est fait pour que chacun puisse avoir une mort sans souffrances, sans angoisses, sans anxiété. C’est la priorité absolue, puisque c’est le seul mal dont il est certain que nous devrons tous être soulagés. Tout le reste vient après….

Quand le cancer n’a plus de cure crédible, il devient plus urgent de cesser de confondre à plaisir l’euthanasie – qui ne doit JAMAIS être imposée – avec l’assistance médicale au suicide qui doit TOUJOURS être facilement accessible à l’individu majeur et sain d’esprit.

Cet individu majeur et sain d’esprit doit avoir le chois de mettre fin à ses jours vie dans les conditions les plus douces. L’Hédonisme est roi. On doit bien sûr s’assurer que son choix est libre et réfléchi, mais il est indécent de s’ingénier à le contester et à le contrarier. Il est au contraire raisonnable que l’individu soit préparé psychologiquement à ce choix par son éducation et que la sagesse populaire la favorise au lieu s’y opposer.

Ne vaut-il pas prendre cette approche hédoniste et mieux s’occuper de la mort inévitable et de ce qui la précéde plutôt que que de conduire aveuglement la médecine dans le cul-de-sac d’un acharnement thérapeutique qui cache souvent des intérêt inavouables ?

A ce sujet, la prise de position des spécialistes en soins palliatifs au Quebec contre toute assistance médicale à la mort n’est-elle pas bien typique, dans son égoïsme et sa fermeture à toute discussion, de l’obscurantisme qui prévaut sur cette question ? Quand la chimiothérapie apparait comme un leurre, ce refus de tout faire pour rendre la mort plus douce ne devient-elle pas encore plus obscène, caricaturale d’une médecine qui est partie du problème plutôt que de la solution ?

 

Je reviendrai sur cette attitude dans un autre article. Tenons-nous en aujourd’hui au scandale de la chimiothérapie. Disons clairement qu’elle ne semble hélas, aujourd’hui, ni la solution ni même une voie rationnelle vers le modeste gain d’un court répit et d’un peu de bien être. Il semble bien, au contraire, qu’il chercher ailleurs et chercher autre chose. Il ne faudrait pas que le désir de sauver la face ou de protéger un ivestissement prenne le pas sur une réorientation des traitements et des buts de la médecine.

Cela, sans affirmer trop rapidement que la voie de la chimiothérapie, soit définitivement bloquée ; il n’est pas certain que quiconque aujourd’hui en ait la certitude. Il est donc sans doute souhaitable que certains individus aient la noblesse et le courage de s’offrir comme cobayes pour l’avancement de la science, permettant ainsi que cette voie de recherche ne soit pas totalement fermée. Mais il serait répugnant que l’on obtienne leur collaboration à ces expériences en leur faisant miroiter de faux espoirs.

Il faut dire la vérité, toute la vérité et s’abstenir de promettre des rémissions miraculeuses que les statistiques ne confirment pas et une qualité de vie durant ces rémissions à laquelle il semble bien que les médecins eux-mêmes sont les derniers à croire.

Ce rapport sur la chimiothérapie crée une situation difficile dont les effets vont se faire sentir en cascades, sur la médecine, sur notre rapport à la science, à la loi et la gouvernance, à la religion et la morale, à notre vision du monde, à la vie et la mort.

On se souviendra du jour où ce rapport est venu tout déranger. Peut-on vivre sans Père Noël ? Peut-on vivre sans une baguette magique ? Certes, mais il va falloir en discuter entre adultes. Faison-le et nous nous en porterons mieux.

Pierre JC Allard pour Agora Vox

ARTICLE DU NEW YORK DAILY NEWS PARU LE 6 AOÛT 2012…  VOUS EN AVIEZ ENTENDU PARLER ???

Cancer : la chimiothérapie pourrait être contre-productive

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Longtemps considéré comme le traitement le plus efficace, la chimiothérapie pourrait empirer le cancer, selon une nouvelle étude surprenante.

Cette thérapie, extrêmement agressive qui tue à la fois les cellules cancéreuses et les cellules saines sans discrimination, provoque une sécrétion par les cellules saines d’une protéine qui non seulement continue de faire grossir la tumeur mais la rend résistante à un traitement futur.

Des chercheurs aux États-Unis ont fait cette découverte totalement inattendue  en cherchant à expliquer pourquoi les cellules cancéreuses sont si résistantes à l’intérieur du corps humain alors qu’elles sont faciles de tuer en  laboratoire.

IIs ont testé les effets d’un type de chimiothérapie sur des prélèvements de tissus d’hommes atteints du cancer de la prostate et on trouvé la preuve de l’atteinte de l’ADN dans les cellules saines après traitement, ainsi qu’ils le décrivent dans un article publié dans « Nature Medicine ».

 

La chimiothérapie opère par inhibition du processus de reproduction par division rapide de la cellule tel que cela se passe dans les tumeurs.

Les chercheurs trouvèrent que les cellules saines abîmées par la chimiothérapie secrétaient en plus grande quantité une protéine appelée WNT16B qui augmente la survie des cellules cancéreuses !

 

« L’augmentation de la production du WNT16B était totalement inattendue » raconte le co-auteur de l’étude Peter Nelson du Fred Hutchinson Cancer Research Center à Seattle » selon l’AFP.

La protéine a été produite par des cellules de tumeur confinant aux cellules endommagées.

« Le WNT16B,  sécrété, interagirait avec des cellules de tumeur voisines et les ferait grandir, devenir invasives et fortement résistantes à une thérapie ultérieure, »  dit Nelson.

Ainsi, dans le traitement du cancer, les tumeurs répondent souvent bien tout d’abord, puis   repoussent rapidement  et  deviennent ensuite  résistantes à la nouvelle chimiothérapie.

On a pu montrer que le taux de reproduction des cellules s’accéléraient entre les traitements.

« Nos résultats indiquent que les dégats survenus dans les cellules saines peuvent contribuer directement à une augmentation de la courbe de croissance de la tumeur »indique l’équipe

Les même résultats ont été trouvés pour les cancers du sein et des ovaires.

 

« Cette découverte ouvre la voie vers une recherche d’un nouveau traitement,  par exemple un anticorps du WNT16B donné avec la chimio, pourrait augmenter les réponses et tuer plus de cellules cancéreuses » écrit Nelson dans un e-mail.

« Autrement, cela pourrait aussi rendre possible l’utilisation de plus petites doses de chimiothérapie,  moins toxiques . »

 

Traduction : mtramp

 

 

 

 

 

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