BOULEVERSANTE VIDEO.

Tomas Young, vétéran de la guerre d’Irak et grièvement blessé au combat lit une lettre adressée à l’ancien président US W.Bush et Dick Cheney qu’il accuse d’être responsable de la « pire erreur stratégique américaine de de l’histoire ».

Source : info-libre

3 Responses to "BOULEVERSANTE VIDEO."

jean-philippe dit :

15 mai 2013 à 23 h 04 min

Je trouve assez indécent de s’apitoyer sur le sort des vétérans de l’armée américaine alors que des centaines de milliers de civils ont été victimes de cette guerre illégale. Pour relativiser ces bons sentiments eux-mêmes il faut avoir conscience que, toutes les six secondes, un enfant meurt des conséquences de la malnutrition. Interrogation subsidiaire : Combien pourrait-on sauver de vie avec le cout d’un seul missile ?
Source : http://www.fao.org/news/story/fr/item/45232/
1. mtramp dit :
  
  15 mai 2013 à 23 h 30 min
  
  Bonsoir !
  Le soldat parle aussi de toutes les victimes irakiennes, civiles et militaires… L’histoire personnelle de ce pauvre soldat n’est que le support au réquisitoire lucide et terrible de cette lettre. Il n’y a pas de mal à éprouver de bons sentiments… La véritable compassion n’a pas de limites, et ne trie pas…
  Enfin, le fait que les enfants meurent de malnutrition est une autre question. Bien sûr, si l’argent investi dans les armes servait des causes nobles, le monde ne serait pas ce qu’il est. Cela n’empêche qu’en attendant que ce rêve se réalise, il s’agit de prendre conscience de la m…e et faire naître le désir de changement et en entamer le processus. Apparemment, ce n’est pas fait, ou du moins, ça ne se voit guère. Il est tellement plus facile d’être dans le jugement que dans l’action constructive ….
2. jean-philippe dit :
  
  16 mai 2013 à 0 h 17 min
  
  Bonsoir,
  Il est malheureux qu’un soldat puisse être blessé au combat mais c’est une bonne chose si cela lui permet de réaliser à quoi il a volontairement participé.
  La bonne question à se poser est : Pourquoi le sort de ce soldat est-il plus susceptible d’émouvoir l’opinion publique que l’évocation des nombreuses victimes civiles et, au-delà, qu’une prise de conscience des conséquences de nos choix collectifs ? La réponse est sans doute liée à l’ampleur de la remise en question que la seconde alternative implique. C’est toute la différence qu’il y a entre la commisération et la véritable compassion qui ne hiérarchise pas les sentiments éprouvés en fonction de la nationalité de celui qui se trouve dans la détresse.

Commentaires sont clos