Retraites : « un effort sera nécessaire »

La ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine estime que la retraite par répartition «doit rester le socle» du système et que ses principes doivent être «inscrits dans la durée».

 

La question de retraites « Un effort sera nécessaire », et « tous les Français devront y participer », a assuré la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, dans un entretien accordé au journal Le Figaro vendredi (lien abonné). Elle l’a promis, des mesures seronnt prises d’ici la fin de l’année avec « trois défis : le financement à court terme, la pérennité à long terme de notre système de répartition et des mesures de justice ».

La durée de cotisation, le critère le plus juste

S’agissant de la durée de cotisation, elle a considéré que c’était le critère le plus juste en raison de l’augmentation de la durée de vie. Mais « elle doit tenir compte des réalités des carrières », a précisé la ministre. Sur ce point, elle est en ligne avec les Français qui considéraient eux ausssi dans un sondage publié jeudi que ce critère était celui à prendre en compte en priorité.

Sauver le système par répartition

Pour Marisol Touraine, « la retraite par répartition doit rester le socle. Je ne pousse pas à un bouleversement des principes existants. Nous voulons consolider les principes, les inscrire dans la durée ». Elle a par ailleurs assuré entendre « les inquiétudes à ce sujet ». Les craintes que le système de retraites français basé sur le principe de la répartition soit remis en cause existent. Selon le sondage de jeudi, 76% des Français ne font pas confiance au gouvernement pour le sauver.

Une différence entre sérieux budgétaire et austérité

La ministre en a aussi profité pour défendre la politique du gouvernement et la première année du quinquennat de François Hollande qui «restera comme une année utile pour la France et les Français. Nous avons mis en place les conditions du redressement, de la croissance et de l’emploi.» Et de préciser: «Il y a une différence entre sérieux budgétaire et austérité! Cette différence, c’est le développement des droits sociaux. Le sérieux budgétaire n’est pas un objectif en soi, c’est la condition même du progrès social: si on abandonne ce sérieux budgétaire, nous risquons d’abandonner le contenu de nos politiques sociales. La droite peut l’accepter. De la part de la gauche, ce comportement serait inacceptable et irresponsable.»

 

Source : La Tribune

 

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