Le nouveau calendrier des vaccinations

La Semaine européenne de la vaccination qui débutera le 20 avril prochain est l’occasion de faire une publicité éhontée sur la vaccination et son « Nouveau calendrier ».

Ainsi, le Haut Conseil de Santé indique que ce nouveau calendrier vaccinal est simplifié « pour optimiser le nombre d’injections de vaccins nécessaires à la protection de la population » et il « permet de diminuer le nombre d’injections chez les nourrissons et de prévoir des rappels de vaccination à âge fixe chez les adultes, modalité plus facile à mémoriser pour les patients et pour les professionnels de santé. »

Il espère ainsi faire oublier aux Français les mensonges sur le H1N1 et la manipulation des citoyens et ainsi « améliorer l’acceptabilité des vaccinations par les médecins et en conséquence la couverture vaccinale tout en assurant une protection tout au long de la vie ».  

D’après Damien Mascret, du Figaro, cette simplification du calendrier vaccinal 2013, serait « l’aboutissement de 4 années de travail du Haut Conseil de la santé publique. » Les « pôvres » doivent être épuisés.

Le journaliste remarque que « la première simplification concerne la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les infections à Haemophilus influenzae b et l’hépatite B (vaccin hexavalent) ». On peut ainsi constater l’amalgame fait entre les vaccins obligatoires et ceux qui ne le sont pas afin de mieux embrouiller le consommateur de vaccins qui ignore souvent que seuls trois vaccins sont obligatoires : diphtérie, tétanos, et poliomyélite. La différence est qu’en cas d’accident, pour ces vaccins, il est possible de se retourner contre le gouvernement et avoir quelque chance d’être dédommagé un jour, le plus tard possible ; mais avec les autres, les non obligatoires même s’ils sont « fortement conseillés » et qui sont au nombre de trois également – ce qui fait six en même temps —, les victimes auront affaire à une armée d’avocats bien formatés qui nieront tout rapport entre le vaccin et l’accident et ne pourront se défendre faute de moyens financiers.

Une autre simplification concernerait le ROR (vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole). Le nouveau calendrier recommande une première dose à l’âge de 12 mois pour tous les enfants et la deuxième entre 16 et 18 mois. À nouveau, tout est fait pour que les mères de famille le croient obligatoire, alors qu’il ne l’est pas et qu’en vérité, il ne s’agit pas d’un seul vaccin mais de trois administrés en même temps. Monsieur Floret, qui est à l’origine de ce document,  ignore-t-il que d’après l’Annuaire statistique de la France, entre 1906 et 1983, avant le lancement de la campagne de vaccination, le nombre de morts dus à la rougeole est passé de 3 754 à 20, soit une diminution de 99,5 % malgré une augmentation parallèle de la population de 33 % ?

Ignore-t-il pareillement que son collègue, le Pr Lévy-Bruhl de l’Institut de veille sanitaire, a répondu, devant des milliers de téléspectateurs au cours de l’émission sur la santé de TV5 le 4 février 2009, à Jean-Marie Mora, Président de la Ligue pour la Liberté des vaccinations, qui lui demandait comment il était possible que de très nombreux cas de rougeole adviennent chez les vaccinés : « quand tout le monde est vacciné, ceux qui attrapent la maladie sont forcément vaccinés ». Il ne s’est sans doute pas rendu compte de sa bévue, qui implique que le vaccin contre la rougeole ne sert à rien si ce n’est à générer des effets secondaires alarmants, évidemment toujours niés par l’industrie.

Quant à la vaccination contre le papillomavirus, elle est proposée aux filles entre 11 et 13 ans et non plus à 14 ans — c’est toujours ça de gagné pour les laboratoires — sous le prétexte que cette différence d’un an devrait permettre de « déconnecter de la délicate question de la sexualité ». On prend vraiment tous les gens, jeunes ou âgés, pour des idiots, d’autant que ce vaccin, commercialisé depuis des années et vendu aujourd’hui dans le monde entier à des millions de doses, n’a jamais démontré qu’il était capable d’éviter l’apparition d’un cancer du col ou d’un décès.

Enfin, le vaccin contre les infections invasives à pneumocoque conjugué à 13 valences reste « recommandé » selon le schéma comportant deux injections à 2 mois et 4 mois. En revanche, le rappel est avancé à 11 mois alors qu’il se faisait antérieurement à 13-15 mois.   

Lorsque vous lisez cette longue liste de vaccins dont on ne différencie plus ceux qui sont obligatoires ou pas, ne croyez pas que, puisque vous êtes adultes et « bien vaccinés pour la vie » comme on nous le répète trop souvent, vous en avez fini avec toutes ces fortes recommandations. En effet, le calendrier qui ne s’adressait autrefois qu’aux enfants poursuit à présent les adultes, dont les rappels sont désormais recommandés à âges fixes, tout particulièrement avec l’instauration de rappels anti-diphtérie, tétanos et poliomyélite (dTP) aux âges de 25, 45 et 65 ans puis à 75 et 85 ans.

Or, pour ces 3 vaccins, aucun texte légal ne prévoit ces rappels (décret n° 66-618 du 12 août 1966 et BEH 28-29 de 2004) quelque soit le vaccin utilisé. L’obligation est satisfaite par 3 injections à un mois d’intervalle et une injection dite de rappel un an après

On réclame pareillement un rappel de la coqueluche à l’âge de 25 ans sous le prétexte que ce rappel protège aussi les nourrissons de moins de 3 mois que l’on ne peut pas encore vacciner.

En ce qui concerne le vaccin anti-Hépatite B, on nous rappelle que « si la vaccination n’a pas été effectuée au cours de la première année de vie, elle peut être réalisée jusqu’à 15 ans inclus. » À partir de 16 ans, elle est recommandée uniquement chez les personnes exposées au risque d’hépatite B. Nous sommes ici en plein délire. La plupart des enfants recevant le vaccin hexavalent ont ainsi déjà été vaccinés, la plupart sans le savoir, contre une maladie qui ne s’attrape que par des voies sexuelles ou des transfusions, donc des années après la vaccination qui n’est guère active aussi longtemps. 

Enfin, nous arrivons au vaccin anti-grippe. La vaccination est recommandée chaque année pour les personnes à risque y compris les enfants à partir de 6 mois, les femmes enceintes et pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus. On se demande pourquoi les femmes enceintes seraient plus vulnérables à la grippe que les autres.

En pratique, les accidents graves et décès liés à la grippe sont tellement rares qu’il est quasiment impossible de mettre en évidence l’efficacité du vaccin sur la mortalité, à supposer que cette efficacité existe. N’oublions pas, entre autres, que le Dr J. Anthony Morris, virologiste et ancien chef du contrôle des vaccins qui travaille avec la FDA, donc bien placé pour savoir de quoi il parle, est catégorique : « Il n’existe aucune preuve que le vaccin contre la grippe soit utile. Ses fabricants savent bien qu’il ne sert à rien, mais ils continuent néanmoins à le vendre. » Et la Cochrane Library a publié une étude remarquable qui démontre qu’il n’existe aucune preuve de l’utilité des vaccins contre la grippe, qu’ils contiennent des virus vivants, atténués et tués, ou des fractions de virus tués, et que les seules études qui montrent des avantages sont financées par l’industrie qui est bien la seule à en tirer des bénéfices indéniables.

Ce nouveau carnet de santé prouve, une fois de plus, que ceux qui l’ont élaboré sur des données épidémiologiques plus que contestables n’ont qu’un désir : imposer une idéologie sanitaire dogmatique, qui se contente de reprendre, année après année, des idées reçues qui ont été mille fois contestées mais répétées à l’envi par des médias corrompus, des citoyens désinformés sous l’emprise de la peur de la maladie et de la mort. Elles sont à présent considérées comme incontestables par une trop grande partie de la population qui ne réfléchit plus.

Source : sylviesimonrevelations.com

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