A PROPOS DE LA JOURNEE DE LA TERRE: LA DISPARITION DES ESPECES

Allons-nous vers un environnement si appauvri que nous n’aurons plus, de ces espèces en voie d’extinction, que la possibilité de les admirer en photo ?

Les espèces : une disparition quasi instantanée

 

 

Une étude publiée par la Convention sur la diversité biologique révèle qu’en une décennie, entre 2000 et 2010, la superficie mondiale de forêts primaires intactes a diminué de plus de 400.000 km2. Une disparition quasi instantanée à l’échelle géologique.

Selon le dernier recensement de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), près de 15 % du vivant est déjà clairement menacé d’extinction :

un mammifère sur quatre, un volatile sur huit, un amphibien sur trois, mais aussi le quart des espèces de conifères et au moins 34 écosystèmes accueillant deux tiers des espèces terrestres.
Une autre étude, publiée en 2010 par la Convention sur la diversité biologique (CDB), indique que les populations sauvages de vertébrés ont chuté d’un tiers depuis 1970, essentiellement dans les écosystèmes des tropiques (59 %) et d’eau douce (41 %). . « Un quart des surfaces terrestres de la planète se dégrade, dont 20 % des terres cultivées », notent les experts.

……la violence de la crise actuelle, dont le rythme est de 100 à 1.000 fois supérieur au rythme naturel de renouvellement des espèces constaté par les scientifiques sur une période de 500 millions d’années. « La colonisation des habitats a atteint son paroxysme avec l’espèce humaine,
Près de 80 % de la disparition des espèces sont imputables à sa concurrence avec les milieux sauvages. Avec une perspective de 9 milliards d’habitants en 2050, la période est critique. »

Les chiffres clefs :

De 8 à 20 millions
Le nombre d’espèces actuellement sur la Terre, soit de 1 à 1,5 % de toutes les espèces qui ont vécu depuis l’apparition de la vie.

Entre 2 à 8 millions d’années
La durée de vie moyenne d’une espèce.
14.000 milliards de dollars
Ce que coûterait la non-préservation de la biodiversité à horizon de 2050, selon le rapport TEEB (« The Economics of Ecosystems and Biodiversity », www.teebweb.org )
1 % du PIB mondial
Selon Edward Wilson, « inventeur » de la biodiversité, il suffirait d’investir 1 % du PIB mondial pour sauver les écosystèmes.
Source : wendy-leblog.com