A PROPOS DE LA JOURNEE DE LA TERRE: LA DISPARITION DES ESPECES
Allons-nous vers un environnement si appauvri que nous n’aurons plus, de ces espèces en voie d’extinction, que la possibilité de les admirer en photo ?
Les espèces : une disparition quasi instantanée
Une étude publiée par la Convention sur la diversité biologique révèle qu’en une décennie, entre 2000 et 2010, la superficie mondiale de forêts primaires intactes a diminué de plus de 400.000 km2. Une disparition quasi instantanée à l’échelle géologique.
Selon le dernier recensement de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), près de 15 % du vivant est déjà clairement menacé d’extinction :
……la violence de la crise actuelle, dont le rythme est de 100 à 1.000 fois supérieur au rythme naturel de renouvellement des espèces constaté par les scientifiques sur une période de 500 millions d’années. « La colonisation des habitats a atteint son paroxysme avec l’espèce humaine,
Près de 80 % de la disparition des espèces sont imputables à sa concurrence avec les milieux sauvages. Avec une perspective de 9 milliards d’habitants en 2050, la période est critique. »
De 8 à 20 millions
Le nombre d’espèces actuellement sur la Terre, soit de 1 à 1,5 % de toutes les espèces qui ont vécu depuis l’apparition de la vie.
La durée de vie moyenne d’une espèce.
Ce que coûterait la non-préservation de la biodiversité à horizon de 2050, selon le rapport TEEB (« The Economics of Ecosystems and Biodiversity », www.teebweb.org )
Selon Edward Wilson, « inventeur » de la biodiversité, il suffirait d’investir 1 % du PIB mondial pour sauver les écosystèmes.