La distribution automobile craint 15.000 suppressions d’emplois

Là,  il ne s’agit plus des chaînes de fabrication, (qui touchent tout les sous-traitants) mais de tout les concessionnaires. Les dominos tombent les uns après les autres…

Selon le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA), mercredi dans Le Figaro, les réseaux de distribution automobile pourraient supprimer 15.000 emplois cette année en France si les ventes de voitures ne s'améliorent pas. Les concessionnaires souffrent aussi du ralentissement des activités d'entretien et de réparation des véhicules. /Photo d'archives/REUTERS/Michaela Rehle

PARIS (Reuters) – Les réseaux de distribution automobile pourraient supprimer 15.000 emplois cette année en France si les ventes de voitures ne s’améliorent pas, estime le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), mercredi dans Le Figaro.

« On peut être assez inquiet pour cette année quand, l’an dernier, la rentabilité opérationnelle du réseau commercial français avoisinait 0% », déclare Olivier Lamirault, président de la branche concessionnaires du CNPA.

Après avoir détruit 5.400 emplois en 2012, « les professionnels du commerce et de réparation pourraient supprimer 15.000 postes cette année si la situation ne change pas. Certains groupes ont déjà engagé des procédures de plans sociaux », ajoute-t-il.

Le CNPA avait prévenu à l’automne qu’il s’attendait à une forte réduction des effectifs dans les métiers à l’aval de la production en France, notamment chez les concessionnaires et dans les ateliers de réparation, en raison de la baisse des ventes de voitures. Celles-ci ont encore chuté de 16,4% en mars sur un an.

La filière aval, qui emploie quelque 450.000 personnes en France, représente également les sociétés de recyclage, les carrossiers, les stations-service, les centres de contrôle technique et les loueurs de courte durée.

Outre la baisse des ventes de voitures, les concessionnaires souffrent aussi du ralentissement des activités d’entretien et de réparation de véhicules, précise Olivier Lamirault dans Le Figaro, l’après-vente couvrant seulement aujourd’hui 50% de leurs frais fixes, contre 70% deux ans plus tôt.

Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez pour Reuteurs via Yahoo actualités

 

 

 

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