Nous, les barbares

Ce week end, en faisant un peu de cuisine, je me demandais depuis quand est-ce que mon regard sur notre nourriture moderne avait complètement changé.

Et je me suis vite souvenu du documentaire « Terrien » (Titre original : Earthlings). Je me suis souvenu surtout que je n’étais pas sorti indem de ce documentaire. Mon seul réconfort, peut être, voir mon chat s’étirer de tout son long en baillant et s’asseyant de manière à se nettoyer le début de la queue…

En aucun cas, je ne prônerai le végétarisme/lisme ; bien que le film le sous-entend clairement. Chacun est libre de manger ce qu’il entend ; Tant que la vie et la mort de l’animal est respecté.

A vrai dire, je penserai la même chose pour un plan de tomate, de maïs, de laitue, etc. Je trouve très intriguant de penser que serrer un arbre apporte bien être, qu’on fasse écouter de la musique à des plantes, que certains grimaces à l’idée de voir un arbre abattu, voir une forêt, que nous observions des arbres s’auto-défendre et prévenir même ses congénères d’une éventuelle « attaque » (ex: une espèce d’acacia), mais sous prétexte qu’il n’ait pas de  cerveau et qu’on ne l’entende pas crier, nous fait dire qu’il ne « souffre » pas comme nous l’entendons. Il n’y a qu’à regarder un champ de maïs bourré de pesticide pour se faire une idée. Mais ce n’est qu’un avis personnel et je m’égare 🙂

Attention : ce film était interdit au moins de 16 ans à sa sortie. Et je tiens à dire que pour une fois, ce n’est pas en l’air. Si vous souhaitez le montrer à des adolescents, libre à vous de ne pas les infantiliser. Vous serez prévenu. Mais je penses qu’il est bon parfois de regarder la vérité en face, tel qu’elle est et non pas tel qu’on l’image ou souhaite qu’elle soit.

Plusieurs possibilité s’offre à vous : ne pas le regarder et de ce fait éviter le débat, le regarder et avoir une larme et la gorge serrée toutes les 3 min (ça c’était moi), le regarder et fermer les yeux lorsque les scènes deviennent insupportables, le regarder, en prendre conscience et agir en conséquence (ça c’est moi :)), le regarder et arrêter en cours, parce qu’après tout, ça reste de la violence gratuite, mais qui se retrouve dans notre assiette.




Après avoir vu ce film et aimant autant un bon poulet qu’une bonne salade, je me suis dis qu’il fallait trouver une solution. Si, parce que nous maltraitons notre nourriture, on me demande d’arrêter de la manger, devrions nous alors éradiquer l’espèce humaine sous prétexte qu’elle est à l’origine des guerres, maladies, extermination d’autres espèces et j’en passe ? Un homme sage m’a dit une fois : « Rien ne vit très longtemps sous l’effigie de l’extrême ». Autrement, rien n’est tout noir ni tout blanc.

Voici comment j’ai procédé : Fini d’acheter de la viande congelé, en barquette, sans possibilité de connaitre réellement l’origine de la viande. Direction donc les bouchers et fermes du coin. N’hésitez pas à demander d’où provient votre viande. Ainsi, vous pourrez vous même « enquêter » sur les conditions de vie des animaux que vous mangez. Nourrie essentiellement de protéines animales, au revoir, d’anti-biotique, au revoir, baigné dans du clore, ammoniac et consort, au revoir, ne voit jamais un bout de gazon, au revoir, etc, etc…

Je ne ferai de pub pour aucune marque, ferme ou autre et vous laisse chercher, dans votre entourage, la/les ferme(s) qui convient(nent). Oublions les labels & co. Mangeons bien, mangeons vrai.

Et vous laisse avec un fermier plein de bon sens.

Extrait « des alimenteurs » :




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