Retour de vacances : Quelques mots à vous dire…

De retour de 15 jours de vacances, sans aucun médias, pas même un téléphone qui capte, me revoici, pour vous, devant mon écran…

L’actualité est tellement pesante, que je passe d’un site à l’autre avec un sentiment d’irréalité. Ce monde que je regarde au travers des articles que je parcours me semble étranger, tellement étranger que je ne sais plus quoi poster… On se croirait dans une énorme partouze infernale : Partout, je ne vois que mensonges, avidité, violence, tromperies, mépris, orgueil, entêtement et c’est vraiment dur de se replonger dans les reflets de cette boue humaine..

Pourtant, je sais profondément que ce n’est qu’un aspect de notre l’humanité, pas sa globalité.

C’est simplement que la partie la plus visible du net est aussi la plus noire..

Je sais aussi que derrière ce ciel plombé il y a de la lumière, de l’espoir, de la beauté, qu’il y a de très nombreux hommes et femmes de bonne volonté qui luttent, inventent, déploient autant d’énergie positive pour nous tous que d’autres répandent l’ombre mais  que ce ne sont pas ceux-là qui font le buzz..

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J’ai croisé de nombreuses personnes durant cette pose estivale. Des gens que je n’avais jamais vus pour la plupart, des gens « ordinaires », venus de tous milieux et même de cultures et de confessions différentes, avec leurs idées, leurs points de vue, leurs espoirs et leurs déceptions, leur lumière et leur part d’ombre…  Le point fixe qui les réunissait n’était ni idéologique, ni confessionnel et ne relevait d’aucun « isme ». Ils représentaient les 45 ans d’amitiés tissées par la personne que nous fêtions. Ce petit échantillon d’humanité m’a fait un bien fou, à moi la solitaire du fin fond de ma montagne…

A force de ne voir que le pire, on finirait par se désolidariser de l’humanité, enterrer au fond de soi  et oublier ce qui est la base de notre résistance et le fondement de notre libération future :

La fraternité, la solidarité, en un mot la merveilleuse intelligence de l’amour.

Avant de reprendre plus intensément mon poste de « brin-vigie », je voudrais commencer tout d’abord par une dédicace :

A l’intention tous nos frères en deuils, pour toutes les familles des victimes de cette période troublée, avec une pensée particulière pour les 1000 morts Palestiens de la bande de Gaza, pour tous ceux qui ont subi la perte douloureuse d’une personne aimée, pour quelle que raison que ce soit et où que ce soit sur la planète, voici un texte  lumineux que je désire partager avec vous.

Fraternellement, Galadriel

Un être humain qui s’éteint,
ce n’est pas un mortel qui finit,
c’est un immortel qui commence.
La tombe est un berceau.
Mourir au monde,
c’est naître à l’éternité.
Et le dernier soir de notre vie temporelle
est le premier matin de notre éternité.

La mort, ce n’est pas une chute dans le noir,
c’est une montée dans la lumière.
Quand on a la vie, ce ne peut être que pour toujours.
La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas.
Or notre âme est immortelle.
Il n’y a qu’une chose qui peut justifier la mort…
C’est l’immortalité

Mourir, au fond, c’est peut-être aussi beau que de naître.
Est-ce que le soleil couchant
n’est pas aussi beau que le soleil levant ?
Un bateau qui arrive à bon port,
n’est-ce pas un événement heureux ?

Et si naître n’est qu’une façon douloureuse
d’accéder au bonheur de la vie,
pourquoi mourir ne serait-il pas
qu’une façon douloureuse de devenir heureux ?

quand ce sera mon tour de monter derrière les étoiles,
et de passer de l’autre côté du mystère,
je saurai alors quelle était ma raison de vivre.
Pas avant.

Mourir, c’est savoir, enfin.
Sans l’espérance, non seulement la mort n’a plus de sens,
mais la vie non plus n’en a pas.

(Extrait de « la tombe est un berceau » de Doris Lussier)

SOURCE du poème : ICI

 

 

 

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