Les Britanniques veulent quitter l’UE

Mahamo: enfin ça bouge, enfin le début de la fin de cette Europe oligarchique . J’ose espérer que d’autres pays suivront  et qu’on mette fin à cette austérité et à cette mascarade. Ne pensez vous pas que la France devrait sortir elle aussi? Revenir au franc? Suivre le chemin de l’Islande qui a prouvé que l’union d’un peuple peut être plus forte que les banquiers ?
« Faute de réformes, le danger est que l’Europe échoue et que les Britanniques dérivent vers la sortie ».

Les Britanniques choisiraient de quitter l’Union européenne si le référendum promis par le Premier ministre David Cameron était organisé aujourd’hui, indique un sondage publié vendredi par le quotidien The Times. Selon ce premier sondage réalisé depuis l’annonce mercredi de la tenue d’ici la fin 2017 d’un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’UE, 40% des personnes interrogées voteraient en faveur d’une sortie et 37% accepteraient d’y rester.

Extrapolant le vote des 23% d’indécis, le sondage réalisé par l’institut Populus pour le Times estime que 53% des Britanniques sont favorables à une sortie de l’UE, contre 47% qui veulent rester au sein de l’Union. David Cameron s’est engagé mercredi sous la pression des eurosceptiques à organiser d’ici la fin 2017 un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans une UE préalablement réformée.

« Faute de réformes, le danger est que l’Europe échoue et que les Britanniques dérivent vers la sortie », a-t-il prévenu. »Si nous quittons l’Union européenne, ce sera un aller simple, sans retour », a-t-il affirmé dans un discours-clé sur l’Europe prononcé à Londres.

Le sondage réalisé jeudi auprès de 2.000 Britanniques suggère que beaucoup de votants se sont déjà forgé une opinion.

Le Premier ministre britannique David Cameron s’est efforcé jeudi à Davos de rassurer responsables politiques et hommes d’affaires, réunis comme chaque année dans cette station de ski suisse, après son discours très controversé sur la place de son pays en Europe.

« Il ne s’agit pas de tourner le dos à l’Europe, bien au contraire. Il s’agit de savoir comment parvenir à une Europe plus compétitive, plus ouverte et plus flexible, et assurer la place du Royaume-Uni en son sein », a déclaré M. Cameron, devant des dizaines de responsables politiques et grands patrons, dont beaucoup n’ont pas caché leur inquiétude.

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