Recommandé : Alain Deneault : « Nous sommes à l’aube d’une conjoncture révolutionnaire »

Pourquoi sommes-nous globalement à ce point incapables de réagir devant une situation générale que nous sommes quasiment tous d’accord pour considérer comme délétère ?  Cela peut-il durer ?

Alain Deneault, docteur en philosophie spécialiste des affaires publiques, auteur d’un essai intitulé « Médiocratie » propose ici une analyse en termes simples et percutants.

Concret,clair, intelligent, facile d’accès.

https://www.youtube.com/watch?v=GhCEZ1nvzrQ

Aude Lancelin reçoit Alain Deneault [Lᴀ Gᴜᴇʀʀᴇ ᴅᴇs ɪᴅᴇᴇs #10] Alain Deneault : « On est à l’aube d’une conjoncture révolutionnaire »

Il est devenu en quelques années l’un des plus importants intellectuels de la gauche critique du Canada, avec Naomi Klein. En France, Alain Deneault s’est fait connaître en 2013 par une réflexion sur la « gouvernance » comme façon de transformer la politique en discours purement gestionnaire, prétendument rationnel, en management apparemment soft, et en réalité très coercitif. La publication de La Médiocratie (Lux Éditeur) en 2016 le fera connaître du grand public. Un passage mémorable dans l’émission « Ce soir (ou jamais !) », face à l’économiste Philippe Aghion, futur soutien et inspirateur de Macron, circulera viralement sur les réseaux sociaux en plein démarrage du mouvement contre la loi Travail. Dans cet essai plus que jamais d’actualité, le philosophe de 47 ans soulevait notamment cette vraie question : pourquoi les médiocres sont-ils surreprésentés dans les états-majors des entreprises néolibérales et dans les allées du pouvoir contemporain ? Tirant ce fil, il livrait une réflexion profonde et perturbante sur notre monde, où les individus se voient détruits par l’invasion des normes entrepreneuriales, et soumis sans qu’ils le sachent toujours, jusque dans l’usage des mots eux-mêmes, à des intérêts capitalistiques de moins en moins distincts de la puissance publique.

Commentaires sont clos