Consommateurs de cannabis : Des contraventions immédiates
Plus de passage au tribunal, donc. Même traitement pour tout le monde, Ce qui signifie, qu’il n’y a plus de défense possible sous prétexte d’un éventuel trafic qui « pourrait s’articuler avec le terrorisme » . Bien sûr… C’est bien connu, tous les fumeurs de joint ont été, sont ou seront des extrémistes islamistes…. Si c’est vraiment appliqué, voilà qui va sûrement calmer la jeunesse perdue des banlieues difficiles. Les gendarmes et la police savent qui fournit, qui deale, ils ont les noms et n’ont pas fait pas grand chose pour nettoyer ce trafic. Pourquoi ? Ce sont les têtes de ces réseaux qu’il faut viser, les fournisseurs, les mafieux. Pour que des tonnes de drogues entrent en France chaque année, il y a forcément des failles dans le système, des corruptions ou pourquoi pas des accords officieux avec un pays fournisseur ami dont c’est une grande ressource, qui le permettent. D’autre part, pourquoi le cannabis seulement alors que l’on sait que la consommation de cocaïne et de toutes sortes de drogues chimiques dites « festives » beaucoup plus dangereuses sont en constante augmentation ? C’est tellement plus simple de s’attaquer à la base en faisant semblant de faire quelque chose pour rassurer M. et Mme Michu juste avant les législatives…
Des contraventions immédiates bientôt mises en place contre les consommateurs de cannabis
Le ministère de l’Intérieur a annoncé que les policiers pourraient verbaliser usagers comme trafiquants de drogue avant fin 2017. Le gouvernement entend ainsi remplacer les passages au tribunal pouvant mener à des peines de prison.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a annoncé le 24 mai sur RMC-BFMTV que dans les trois ou quatre mois à venir, un système d’amendes immédiates serait mis en place pour punir les revendeurs et consommateurs de cannabis, et plus généralement de stupéfiants.
«Ce que dit Emmanuel Macron, c’est qu’on peut dresser une contravention tout de suite. Parce que le problème aujourd’hui, c’est que quelqu’un est arrêté pour un trafic de stups et il ne se passe rien. Deux jours après, il revient dans son quartier et il refait le même trafic», a expliqué le ministre, précisant : «On voit de plus en plus qu’il y a une articulation très forte entre trafic de stupéfiants, trafics divers d’ailleurs, et terrorisme.»
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