Complot santé ? Virus et bactéries en question.

A contre-courant de tout ce qui est enseigné depuis près de deux siècles, c’est à dire que nos maladies infectieuses auraient des causes purement exogènes, (d’origine externe) est battu en brèche par certains scientifiques qui prétendent que cette théorie est fausse et manipulatoire :

https://www.kla.tv/index.php?a=showlanguage&lang=fr&id=10075

Ce qui est notable c’est que le développement exponentiel de l’industrie pharmaceutique coïncide avec l’affirmation de cette théorie comme seule vérité scientifique. Est-ce une manoeuvre pour mettre en place ce qui se révèle être une véritable mine d’or, ou bien est-ce la théorie scientifique qui a généré l’exploitation qu’en ont fait les labos ? La poule ou l’oeuf ?

Même sans aller jusqu’à la négation des agent pathogènes, une réflexion s’impose tout de même : Le

cas des bactéries.

Et si la malignité des bactéries n’était rendue possible que par le déséquilibre  du terrain qu’elles occupent ?

Louis Pasteur est présenté à grands coups de clairon comme étant « le père de la théorie des germes ». Les bactéries comme causes des maladies sont devenues la pierre angulaire de la médecine moderne. Claude Bernard, contemporain de Pasteur, avait, tout comme le Professeur Antoine Béchamp, également contemporain, une opinion toute différente.
Il disait que les germes affluent dans l’organe malade juste comme le signe qu’une maladie existe. Mais pas comme la cause de la maladie. Pour chercher la vraie cause de la maladie, nous devons examiner l’environnement. Certains disent que Pasteur a changé d’avis sur son lit de mort, affirmant que c’est le terrain et non les microbes qui est la cause des maladies. Cependant, cette déclaration effectuée au cours de l’agonie arriva trop tard.

La théorie des germes était née, donnant ainsi aussi naissance à une industrie pharmaceutique prospère et égoïste, générant des milliards de dollars.

Nous vivons couramment avec 40 milliards de bactéries (alors que nous avons 30 milliards de cellules) de 500 types différents qui équilibrent notre organisme et notre système immunitaire. Les plus connues sont celles qui habitent nos intestins que l’on appelle microbiote, mais tout notre système digestif, notre peau, nos muqueuses, sont envahies de bactéries. Or, nous savons qu’alors qu’elles sont utiles  dans leur lieu de développement, elle peuvent devenir très agressives lorsqu’elles mutent ou se répandent dans un autre système et que nos défenses sont abaissées. 

L’exemple le plus typique est celui de l’Escherichia Coli très présente dans nos intestins et tout a fait utile (production de vitamine K et protection contre d’autres bactéries pathogènes) elle est considérée comme inoffensive. C’est une bactérie dite  saprophyte c’est à dire qu’elle se développe en se nourrissant  et en transformant des déchets de l’organe qu’elle occupe. Cette bactérie génère en état d’équilibre des toxines, normalement  gérées par l’organisme. Lorsqu’il y a déséquilibre, ces toxines (biotoxines) deviennent dangereuses, voire mortelles. 

L’Escherichia Coli a un génome très plastique. Il a muté pour donner des souches pathologiques extrêmement agressives : entéro-colites hémorragiques, diarrhées, méningites, septicémies, infections urinaires, pyélonéphrites.   Pourquoi ?

Selon Norbert Gualde l’auteur de : « Les microbes aussi ont une histoire » (2),

les causes des maladies infectieuses co-évoluent au sein de systèmes complexes et si l’on veut comprendre la survenue ou la disparition de certaines maladies, on ne peut séparer le biologique du social

Thèse soutenue par le Pr Didier Raoult,(1) spécialiste en micro-biologie et auteur d’un rapport sur le bio-terrorisme au gouvernement dont, au passage  le lien ne pointe plus nulle part :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid25314/404-page-indisponible.html

Il se pourrait bien que la théorie d’une cause uniquement exogène systématique de nos infections bactériennes et virales telle qu’elle est répandue soit effectivement  la poule aux oeufs d’or de l’industrie pharmaceutique, alors qu’en fait, une vigilance et un respect de notre organisme par une société respectueuse de nos besoins et un enseignement approprié des règles d’hygiène psychiques et physiques, seraient la clé d’une bonne santé et d’une solide résistance aux infections. 

L’organisation stressante de notre société et son environnement agressif et dangereux nous affaiblissent et rendent ces exigences de plus en plus difficiles, voir impossibles à mettre en application. Nous sommes fragilisés ce qui justifie le discours sur la nécessité largement contestée de la vaccination, autre robinet à dollars des industriels de la chimie. De plus, les traitement agressifs contre les infections affaiblissent l’organisme. Ainsi, s’installe un cercle vicieux dont il est ensuite difficile de sortir.

Qui a raison ? Pourquoi les pandémies touchent certains et en épargnent d’autres alors qu’ils vivent ensemble ?   La question est posée par ce cas médical troublant des soeurs siamoises russes Masha et Dasha : Elle avaient un sang commun mais des maladies différentes.

L’étonnante histoire de Dasha et Masha

http://bistrobarblog.blogspot.fr/2017/05/letonnante-histoire-de-dasha-et-masha.html?showComment=1494335058415

(Merci à Gwendoline pour le lien)

Cette histoire vient appuyer les théories de la source endogène (terrain interne) de la maladie infectieuse, ce qui signifie que nous avons la possibilité naturelle de résister aux infections et que les médicament cumulés sur des pages d’ordonnances que nous ingurgitons dans notre vie pourraient être notablement réduites, parallèlement  au chiffre d’affaire d’une des industries les plus puissantes au monde.

Galadriel

 

(1) Didier RAOULT

est professeur de Microbiologie à la faculté de Médecine deMarseille où il dirige une unité de recherche du CNRS et un Institut Fédératif derecherche sur les maladies infectieuses. Auteur de plusieurs ouvrages et de 800 arti-cles scientifiques internationaux, il dirige le plus grand laboratoire hospitalier demicrobiologie en France. Spécialisé dans les maladies infectieuses nouvelles, il adécrit plus de 50 organismes pathogènes nouveaux pour l’homme, dont le plus grosvirus connu sur terre (Mimivirus)

(2) Les microbes aussi ont une histoire,

de Norbert Gualde
Au moment où de nouveaux acteurs microbiens et viraux entrent en scène, il est
intéressant de s’interroger sur les liens entre leurs performances et les activités
humaines. Il est clair qu’un microbe ne suffit pas à expliquer une épidémie : les
causes des maladies infectieuses co-évoluent au sein de systèmes complexes et si
l’on veut comprendre la survenue ou la disparition de certaines maladies, on ne
peut séparer le biologique du social. Qu’il s’agisse du risque infectieux d’origine ali-
mentaire, de l’extension du sida, de la guerre bactériologique ou du bioterrorisme,
tout confirme qu’en fait l’épidémie, c’est l’homme.
Éditions Les Empêcheurs de penser en rond, Coll. Sciences humaines petit format, 2003, 17 €, 350 p., ISBN : 2846710740
(Cet article original peut-être partagé à condition d’en citer la source et l’auteur. Merci)