Trahison : F. Hollande remet les analyses des données de surveillance du web aux américains !

Selon cet article de l’Express-L’expansion, la DGSI confie l’analyse des données de surveillance du Web à la Société Palentir, financée au départ par la CIA et qui continue de travailler pour elle et la NSA. Selon le commentateur Abemus du site Les Crises Emmanuel Macron aurait rencontré Peter Thiel le co-fondateur au moins 3 fois..Cette décision est à imputer à François Hollande, mais n’espérons pas le moindre changement…

Notre ex- Président a donc confié à un pays étranger le traitement des données de surveillance du Web. N’est-il pas le garant de la souveraineté nationale, n’est-il pas censé nous protéger ?

Qui peut présumer que l’allié d’aujourd’hui ne se retournera pas par intérêt contre nous dans le futur ?

N’aurait-il pas été normal d’investir les moyens financiers nécessaires dans une entreprise nationale afin que ces informations sensibles soient traitées là où elle devraient l’être, c’est à dire chez nous ? Quand on veut on peut. Sommes-nous à ce point démunis de techniciens de haut niveau en France ? Je ne le crois pas. Il s’agit d’un choix politique délibéré. Le ministère de l’Intérieur admet lui même que « cela pose un problème de souveraineté nationale ». Ah oui ???

De réseaux en réseaux, d’alliances en contrats nous devenons de facto un satellite des US. Lorsque Micron 1er nous aura pieds et poings liés avec l’Europe et y aura transféré comme il l’a annoncé et le souhaite, notre totale souveraineté économique déjà pas mal entamée, que restera-t-il de la France ?

Ah oui ! J’oubliais… Il s’agit bien entendu de la lutte contre le terrorisme…contre laquelle les américains ont prouvé en Syrie qu’ils étaient très efficaces !!

Galadriel

EXPLICATIONS :

La DGSI n’a pas les moyens d’analyser l’ensemble des données récoltées par le biais de ses systèmes de surveillance. Elle va déléguer à Palantir, cofondée par un membre du cabinet Trump, le traitement de ces données.

Il n’est pas suffisant de voter des tas de lois antiterroristes et renseignement imposant la surveillances des réseaux télécoms. La quantité de données amassée par ces grandes oreilles numériques est énorme, et il faut par la suite pouvoir les traiter.

Or, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’est rendue compte qu’elle ne possédait pas les moyens suffisants pour le faire. Paris-Match a révélé que l’agence française avait signé un contrat avec la firme américaine Palantir, pour la seconder dans ses missions d’anti-terrorisme.